Lundi 5 novembre 2007 à 0:39




j'ai parfois des lueurs d'intelligence, comme si un petit éclair de Zeus tout là haut cognait ma tête et disait hého réagis! alors j'écris et réagis:
mais en fait demain j'ai pas envie de prendre la ligne 12! je devrais pas y aller, je lui ai déja posé un lapin samedi, si je recommence il va faire non mais oh tu te moques de qui!? bin personne! ya quand même des mecs mieux je crois oui, alors adieu les machos, bonjour les musicos et autres amoureux de la musique de Chopin, du langage de Mozart! se sentir belle le temps d'une soirée c'est drolement plaisant, surtout quand ce sont de jolis yeux et un sourire de timide sincère qui le disent. on ne s'engage pas, on constate juste, que tous les garçons ne sont pas des connards (bah oui master, kaolin, il est pas connard!quand on est passionné des jardins aquatiques on peut être tout sauf connard -private joke-) alors j'écris j'écris pour dire non non ils ne sont pas tous comme ou comme! car chacun est comme à sa manière, comme n'est personne, juste un trait de caractère. j'écris aussi pour dire oulala c'était chouette, vivement demain après la chorale et recommencer!








Dimanche 4 novembre 2007 à 18:40



















Il fait nuit tôt, comme si le soleil était de plus en plus fatigué, et qu'il nous disait bonne nuit à 18h. J'aime bien. Demain je vais à Convention sur la ligne 12, je n'y suis jamais allée, je crois que je vais me sentir tout d'abord un peu perdu. Je vais surement attendre à la sortie du metro, car j'essaie toujours d'être en avance, j'aime pas arriver en retard, et j'aime prendre mes marques, me destresser, souffler fort, et dire allez j'ai pas peur, je ne suis pas une mauviette. On va surement aller se promener au Luxembourg, dans le froid-glagla, et apprendre à se connaitre. Je ne sais pas ce que ça va donner. Mais je pense que mon coeur va limite sortir de ma peau tellement il va battre fort, ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça. Je n'ai jamais pris la ligne 12 du metro non plus d'ailleurs, elle n'a pas l'air interessante, je trouve que la une et la 6 le sont plus avec la 4 et la 2. Ah si, je prends parfois, rarement, la 12. Pour aller à Abbesses, à Montmartre, pour sortir, il faut prendre un ascenseur, comme pour monter en haut d'un immeuble sauf qu'ici on doit monter en haut de la terre.


Samedi 3 novembre 2007 à 18:16




Je me demande quel pied est le moins faible, sur lequel je pourrais m'appuyer sans tomber. J'ai les talons brisés, ma tête vibre de plus en plus fort, comme si mon cerveau était un téléphone portable. Les plus motivés  continuent à danser, je suis assise sur l'un des longs bancs rouges de la Java. Des quarantenaires viennent s'asseoir à côté de moi, pour essayer de discuter, non, je ne parle pas anglais! Je retourne danser, avec le peu de force qu'il me reste dans les jambes. On reste jusqu'à la fermeture du club, on part vers République, alors qu'on va vers Belleville, on devait descendre, là on monte. On repart vers le vrai République, et on s'arrête finalement en chemin, en descendant à Goncourt. On croise un garçon qui dansait à la Java, qui maintenant est allongé dans la rue, qui dort, je ne sais pas trop, il a dû boire beaucoup trop d'alcool, il ne semble pas en forme. On grimpe dans la ligne 11, tous un peu commateux. Le metro nous berce, les gens vont travailler, nous on va dormir. On fait la vie dans le mauvais sens. On fini par arriver deux heures après chez Laura, je dors presque sur son canapé. Me remettre debout serait surhumain, je m'étale, alors que les autres font la queue dans la cuisine pour faire chauffer des tupperwares remplis de pâtes. Je n'ai pas faim, je veux juste dormir. On part chez Laurine une heure et demi plus tard, il est 9h30, nous n'avons pas dormi, garder les yeux ouverts tient de l'exploit. Une demi heure plus tard on s'allonge, abrupt sur le lit, et on dort. En allant à la Java, nous nous sommes arrêté dans un petit parc fermé, avec une gendarmerie à côté, on a escaladé les grillages, il y avait un petit canal, le même que celui d'Amélie Poulain mais avant. Avec Laurine, je fais souvent la première fois de quelque chose:premier concert, première fête de l'huma, premier dormage sous la tente à deux pour le même duvet, première prise de noctambus, premier virement des couloirs du metro car plus de train. La liste est encore longue, tout se résume en un mot, faut juste savoir quand est ce que c'ets vrai, quand est ce que c'est faux. Merci l'Amitié!



Vendredi 2 novembre 2007 à 14:09







Le côté sombre des choses est toujours illuminé par la beauté d'un détail.
Un bijou qui scintille à travers l'obscurité, un fine lueur qui flash tout.
Dans l'ombre d'un personnage, on voit briller son amour, son coeur.
La chaleur d'un espoir, dans le vide, le néant, l'oublié. Être toujours
avec un  pied dans l'etrillier, l'autre à terre, qui ne sait quoi faire, rester,
monter, sauter, partir? Sur le fil, un vrai équilibriste, je pose le pied
droit, mais je me tiens encore à la barre, là, derrière moi, je lâche,
je pose le pied gauche. J'avance, je suis maintenant en équilibre,
sur ce fil. Premier flash: une étreinte, l'avant, le beau, l'amour. Je
manque de tomber, je titube, je me retiens. je tremblote, le fil bouge
un peu sous mes chaussons,  il faut marcher. Deuxième flash, il
m'éblouit. L'alcool, les autres choses, cette soirée, j'étais bien,
c'était le début, sans champagne, dans les bras de plusieurs
personnes. Je dérape, le pied gauche pend, je tombe dans le filet.
Je dors.







Jeudi 1er novembre 2007 à 12:49




Des bonbons partout, avec des toiles d'araignées tendus sur les meubles, l'incroyable Noël de Monsieur Jack qui passe inlassablement sur la télé, et moi et ma goute de colorant rouge qui coule sur ma bouche. Les déguisements des autres ne sont pas très originaux, nous avons beaucoup de sorcières (qui ne font même pas peur!), une citrouille, deux démons, une princesse Nefertiti, un pirate, et une danseuse de french cancan (moi). Il fallait faire bouger tout ce monde. Un classique allait motiver les troupes. Thriller! Je n'ai pas osé faire la superbe choré, mais c'était spirituel, et j'ai réussi à en faire lever quelques uns. La petite citrouille et Diabolo dorment dans le recoin avec le canapé, alors que la musique hurle.  Chanel, le chat noir, fait même parti de la fête, elle se cache sous ma grande jupe rouge, elle joue avec la faucille de Diabolo et danse avec la Citrouille. J'ai mangé toute une barbe à papa.

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