Dimanche 30 novembre 2008 à 21:30

En sortant de chez Guillaume vers une heure et demi du matin, je me suis dis que finalement j'avais bien fait de ne pas rentrer à pied. J'aurais eu froid, et puis il y avait la neige. Des milliers de petits flocons dévalaient la pente du ciel, pour doucement s'endormir sur le béton de la rue. Benoît m'a ramené en voiture jusqu'à la maison, il neigeait toujours, de plus en plus. C'était jolie en levant la tête, de voir tout ces petits points blancs au milieu de la nuit noire opaque. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu la neige, et elle m'émerveillait toujours autant. Cette neige qui tombe au milieu de la nuit, c'est de minuscules étoiles qui inondent la grande toile bleutée du ciel. Lorsque je regardais en haut, je me suis revu à la fenêtre de la chambre de Raphaël, je ne sais plus quel age j'avais, c'est mon premier souvenir de la neige. Tout était blanc, recouvert de neige, partout. Plus un morceau d'herbe de la petite cours ne dépassait, enfouie dessous la neige. Les voisins du dessus avait une tortue qu'ils avaient appelé Schumarer et je me souviens qu'en voyant la neige je me suis dit Pauvre Schoumi, elle va avoir froid dans sa carapace! Quelques heures plus tard, la neige avait disparue.


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Mercredi 26 novembre 2008 à 13:23


J'avais cette impression si étrange d'être plongée dans la BD de Tintin avec les Incas au Temple du Soleil
C'était absurde, terriblement beau, ces milles couleurs qui nous passaient devant, toutes ces danses.
Les carnavals, c'est trop beau.



Lundi 24 novembre 2008 à 13:09

j'avais le crumble dans la main, posé sur la petite assiette. Je le dégustais, le crumble c'est mon dessert préféré alors je le mange toujours à l'allure d'une tortue. C'était si agréable de manger du bon sucré, quelque chose qui fond dans la bouche entre deux verres. Je ne me souviens plus de quelle heure il était, surement tard, j'avais chaud, je sais de quoi on parlait mais je ne me souviens pas comment, ni pourquoi, comment nous en étions arrivés à parler de ça. Juste que soudain, une phrase en trop a été dite, je n'ai pas supporté, je me suis arrêtée de rire stupidement, la peine était tellement forte qu'elle a jaillit de nul part, elle est sortie comme ça d'un coup, elle s'est emparé de moi sans que je puisse faire quoi que ce soit, une vraie spectatrice. Je me suis rendue compte qu'on ne pouvait pas rigoler de ça, juste parce que j'étais cuite, mon esprit a réalisé et j'ai dit Non, je suis pas d'accord, il y a des limites. J'étais dans un état second, j'ai levé le doigt, menaçante. J'avais envie de rire, et une terrible envie de pleurer. Parce que ce moment là, ça m'avait touché, et je ne suportais pas qu'on parle comme ça de nous. J'ai posé mon assiette, en esperant que personne ne la finisse j'ai commencé à sangloter, je suis partie comme une furie pleurer dans les escaliers. Je suis passée entre les deux chaises où Cécile et Adrien étaient assis, je n'avais pas de place pour me glisser elles étaient trop rapprochées, quelqu'un a dit en rigolant lorsque je suis passée, oula elle a l'air bien décidé! J'ai monté les escaliers à la moitié en titubant, tout en me demandant si ce qui arrivait là était la réalité ou juste le fruit de nombreux verres en trop. Je me suis assise sur les marches, j'étais éffondrée. J'entendais des non va pas la voir!  Je suis restée seule pendant cinq minutes peut être quand Tiphaine et Anne sont arrivées. Et finalement, on en revient toujours au même problème, la Bolivie me ruine le coeur et c'est un sujet ultra glissant, surtout quand ils plaisantent sur Lui.


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Dimanche 23 novembre 2008 à 15:04

J'aurais peut être pas du boire autant, mais finalement, dans cette période si étrange, il n'y avait qu'une bonne soirée qui pouvait relever mes bras et me dire allez debout secoue toi! Alors évidemment, je ne me souviens pas de tout, il y a des moments très flous que j'aimerai éclaircir. Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé une bonne soirée à rire pour n'importe quoi, à dire des choses que je n'aurais peut être pas dû dire, mais sur le moment, dans cet état là, rien n'a d'importance, quoi qu'on fasse, quoi que l'on dise, tout le monde s'en fiche, personne n'écoute vraiment sauf les gens dont le sang est net.


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Vendredi 21 novembre 2008 à 19:25

C'est cette grâce qui vous touche, vous, ces violons qui vous pincent le coeur, ces voix qui vous ensorcellent. L'art vous tombe dessus, un vrai parpin sur la tête. Parfois, elle est juste là pour que vous l'aimiez, sans que vous la touchiez, juste qu'elle soit présente dans votre coeur sans jamais que vous ne la caressiez, sans jamais effleurer ce bonheur de faire corps avec elle. Vous voyez, là, je ne sais pas où je suis. Je je dois continuer à essayer de la toucher, ou bien rester en dehors de tout ça, car peut être je me suis trompée. ça me brise, je dois dire que je ne sais plus où je suis. J'aimerai revenir aux sources, boire une eau potable et bien connue, ne plus être déçue, être épaulée. Il y a un tel flou qui se balade à l'interieur, je ne connais plus rien, ni personne. Je n'arrive plus à apprendre, à savoir. Je ne sais pas où j'en suis et c'est pourtant pas le moment de lâcher prise. Je ne sais pas sur quel chemin je me suis engouffrée, je suis effrayée.


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