Samedi 28 février 2009 à 13:30

http://ciel-contre-nuage.cowblog.fr/images/img072.jpg

La photo n'est pas droite, ça lui donne je trouve côté décadent, comme si elle allait tomber.
Il y a de la profondeur, comme si le muret était infini qu'il ne s'arrêtait jamais.
J'aime l'ombre qui longe le muret. Et Carole est belle dessus, tombé par hasard au milieu de la photo.


Vendredi 27 février 2009 à 11:20

http://ciel-contre-nuage.cowblog.fr/images/img064.jpg
J'entends encore les vagues heurtant les récifs.
L'air de la mer et l'odeur des algues me manquent, déja.
J'aurais aimé refaire du bâteau comme sur le Lac Titicaca
être dans une petite barque en bois branlante, petite voile
sur le plus haut lac navigable du monde. Juste intouchable.



Jeudi 26 février 2009 à 12:36


http://ciel-contre-nuage.cowblog.fr/images/aubout.jpg

Il y avait peu de vent, c'était calme, nous avions une vue splendide sur les deux
plages qui nous entouraient. Thomas était venu avec sa guitare, c'était un délice, un gâteau au
miel à digérer au bout du monde, adosser à un rocher. Il avait fallu escalader un peu, se cramponner, pour
ne pas tomber, j'ai même glissé, et bien cru que je tomberai à la renverse dans les abysses bretonnes.
Mon pied à juste déraper, je photographiais, tout en noir et blanc, en grand angle, je chantais
en même temps avec Carole et Thomas juste en dessous de moi sur la falaise. Les notes
épousaient le temps, la petite brise s'accordait avec la mélodie, comme si le vent était la musique,
le hurlement des vagues venant mourir sur les rochers se mêlait à cette danse hivernale.
Tout nous portait, c'était le bout du monde en musique, notre paradis d'un instant.





Mercredi 25 février 2009 à 21:07

quand t'es amoureux, t'es une guimauve.

Mardi 24 février 2009 à 15:08


A St Malo le brouillard était si épais qu'on ne voyait plus la mer,
les remparts étaient comme le rebord du monde, tout était blanc,
comme si nous étions logés dans un immense nuage. J'aimais ce
sentiment, le vent était calme, rien ne bougeait, nous étions juste
aveuglés par ce voile blanc. Deux jours plutôt sur la plage, c'était
bon de sentir le vent dans les cheveux, tout mettre en bataille, des
cheveux en ruines, du sable dans les bottes en caoutchouc, chanter
les pieds dans l'eau et entendre le clapotis de la mer de loin. C'était
ce dont j'avais besoin, de la mer. C'était bon.


http://ciel-contre-nuage.cowblog.fr/images/sautCarole.jpg

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