Dimanche 29 mars 2009 à 17:04

Et il a fait un froid de canard, mes pauvres petites louvettes grelottaient dans leur duvet.

Vendredi 27 mars 2009 à 23:24

Ce week end je vais camper avec mes petits louveteaux.
sous la tente il risque de faire plutôt froid, je suis en train de faire mon sac
la grosse polaire est de rigueur, je prends deux duvets, et puis une grosse bonne paire de chaussette.
Sans oublier les bottes de pluie car ça risque de gadouiller beaucoup.
Je vais pas beaucoup dormir mais j'adore ça.

Jeudi 26 mars 2009 à 0:08


Joyeux anniversaire A.
J'aimerai te le dire autrement mais je ne peux pas.
J'aimerai te le dire autrement, mais je ne sais pas te parler.
J'aimerai qu'on parle autrement mais nous ne savons pas faire quelque chose de nous.
J'aimerai qu'il y ait une surprise mais je suis nulle pour ça.
Je suis nulle en tout avec toi et c'est vraiment bête alors que j'peux faire des trucs trop bien avec d'autres.
Avec toi ça coince, ya un sentiment assez dur qui fait que ça bloque, même si je voudrais que ce soit fluide.
Alors j'attends, dans l'ombre, ce truc qui plus jamais n'arrivera, c'est bête d'attendre un truc
Surtout quand on sait que ça ne sert à rien d'attendre, qu'on doit juste tourner la page du bouquin
et oublier, t'oublier, mais j'ai pas le mode d'emploi c'est dur.
Si tu lis ça c'est cool quoi que tu dois le savoir tout ça.
Alors si tu lis ça en fait ce n'est pas cool car je vais avoir l'air con encore.
Comment on fait pour avoir l'air intelligente et imperturbable?
Trouver la combinaison pour arrêter d'avoir toujours cette petite faiblesse
Toujours craquer alors que je ne dois pas, je le sais mais ça craque toujours.
Qui connait, qui sait comment faire?




Mardi 24 mars 2009 à 20:46


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J'allais chercher Théo à l'école primaire à 16h30, comme chaque Mardi. Parfois, je rate le bus, il arrive pil poil quand j'arrive à l'arrêt je grimpe dedans et m'assoie. D'autres fois, il passe juste devant moi, et je reste là, piquée sur le trottoir à me dire je vais être en retard. J'attends toujours 10 minutes le prochain, ça me parait une éternité, comme si le temps s'allongeait exprès pour me punir de ne pas être rigoureuse dans mon travail. Il arrive enfin, et durant tout le trajet, quelques 10 minutes, je prie pour qu'il grille tous les feux, qu'il avance plus vite que d'habitude, que personne ne descende entre l'arrêt où je suis montée et celui où je descends. Quand il passe à l'orange, je me dis mais oui c'est bon yavait le temps de passer! Quand il s'arrête je me dis mais pourquoi tu t'arrêtes?! Alors que la seule fautive de ce retard, c'est moi. Une fois à l'arrêt, je cours, je saute, je vole jusqu'à l'école sinon les grilles seront fermées et moi, je me retrouverais stupide devant la grille à sonner pardon, oui excusez moi, je suis en retard, oui merci, d'accord je le cherche dans la cours. Aujourd'hui, ce fût l'un de ces jours où le bus arrive juste au même moment que moi à l'arrêt, je monte, je m'assoie. Deux arrêtes plus loin, une petite fille est montée. Elle tenait à la main son carnet de correspondance avec écrit sur la première page: 5ème D. Elle s'est assise juste derrière moi en mettant son gros sac à dos sur ses genoux. Elle me rendit nostalgique de ces années collèges qui me parurent soudain très très loin derrière moi. Des fois, j'aimerai y retourner, être obligée d'apprendre des choses qui ne me serviraient jamais, faire des sports inutiles comme l'accro sport ou l'ultimate, être sage, essayer. Et pouvoir penser à l'avenir qui me semblait si loin, et se dire, bon déja le bac, après on verra. J'ai regardé la taille de son sac à dos, il était énorme, il devait être rempli de livres. Je détestais apporter mes livres en cours, mon sac pesait toujours une tonne, et dès le début de la 4ème, je pris une sage décision, je décidai de demander à mes voisins de rapporter les bouquins des matières que je n'aimais pas. Jamais je n'ai ramener mon livre de maths depuis la 4ème. Ni celui de Physique, ni celui d'SVT. J'avais jeté ces matières par la fenêtre, elles ne m'intéressaient plus, j'avais tiré un trait dessus. Celui d'Histoire géo me posait problème, car j'aimais bien ça mais le livre était vraiment très gros: toute la révolution française prenait déja 40 pages! Je le prenais quand j'y pensais, mais je me faisais disputer, il fallait toujours avoir son livre, et comme j'aimais bien la prof, je ne voulais pas la decevoir. Le livre d'espagnol n'a jamais vraiment dû bouger du tiroir en 4ème et 3ème, la prof était une vraie peau de vache, elle ne faisait aucun effort? Moi non plus. Dommage qu'il n'y avait pas de livre de musique, car celui ci aurait été tous les jours dans mon sac. Même si le cours de musique n'était que le Mardi. Un sanglot me tira de toutes ces reflexions. La petite fille de 5ème D pleurait, et elle avait le hoquet. Pleurer c'est triste, mais pleurer et avoir le hoquet, c'est amusant. Je m'approchais, tout en hésitant à lui demander si ça allait. Cette question est vraiment stupide. ça va? alors qu'elle était en train de pleurer, c'était vraiment bête. Mais que dire? Elle se tourna vers moi, les yeux pleins de larmes en hochant la tête. Qu'est ce qui pouvait faire qu'elle pleurait? Elle devait aimer pleurer dans le bus. J'aime pleurer dans le bus, surtout dans le métro. Surtout dans la ligne 6. ce doit être le métro où j'ai le plus pleuré de ma vie, surtout à Montparnasse, en montant après être revenu du Mans. Je me souviens, les gens me regardaient tous comme une bête de foire, ne sachant que faire. J'appuyais ma tête contre la vitre fraîche, je laissais dégouliner ma peine le long de mes joues, je me fichais pas mal que l'on me voit pleurer, surtout quand il faisait nuit dehors. C'est les pires larmes de ma vie celles de la ligne 6. Celle du bus, comme ce matin tout début Septembre, en montant dedans je me suis dis mais t'es tombée sur la tête ma vieille, pourquoi t'as fais ça?!!  Il y a eu d'autres larmes, les pires pires de ma vie, mais dans un tout autre contexte, dans un froid glacial, sans vie, inhumain. A 16h29, j'arrivai à mon arrêt, je sautai du bus, courant pour arriver avant que la sonnerie de l'école ne retentisse. J'aurais aimer dire à cette petite fille de 5ème D pleurs encore, le bus, c'est le meilleur endroit pour pleurer, avec le métro et le train.




Lundi 23 mars 2009 à 11:40



J'avais ce film depuis au moins trois mois sur mon ordinateur, mais jamais, jamais ça ne
m'était venu à l'esprit de le regarder. C'était toujours d'autres films plus amusants qui prenaient
le dessus, des classiques que je ne me lasse jamais de voir, de revoir, ces films qui
nous façonnent et qui nous surprennent toujours un peu plus à chaque fois. Comme nous étions libre,
ce film m'émeut à chaque fois, mais surtout lorsqu'à la fin, elle attend qu'on vienne la chercher j'ai toujours
envie d'hurler lève toi, et crie qu'ils font une erreur! bats toi! j'espère toujours qu'elle va se
battre, que la fin n'est pas réel, cela ne peut pas vraiment se terminer comme ça. Mais le film
se termine toujours de la même façon, toujours si injustement. Celui ci, hier soir, je l'ai regardé
après avoir vu la fin du spectacle de Gad, après avoir bien, rigolé, j'avais besoin de découvrir.
Céline m'en avait parlé, mais je m'étais toujours dit ouais bof, pourquoi pas. Là finalement,
c'était poussé par un élan de nostalgie sud américaine que j'ai cliqué sur le film.
Carnet de voyage.



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