Samedi 10 novembre 2007 à 18:11


Mes mains ne fonctionnent plus, c'est fini, je ne peux plus écrire. J'ai mis 100 lettres, dans 100 enveloppes, j'ai écrit 200 adresses (oui expéditeur et déstinataires) sur 100 enveloppes, on va livrer 250 sapins (oui oui) et si vous en voulez un, les scouts de France du groupe des Bords de Marne vous le livrent chez vous. Contactez moi par mail. Je vais aller sous la douche, et un peu me reposez les doigts sur le piano, mes morceaux en ont besoin. Ce soir, photos avec Ana, de nuit dans Paris. Confection du book en cours...


Jeudi 8 novembre 2007 à 21:58



        

          

      




           Je pleurai presque, mon coeur hurlait de douleur, je me detestai pour ce que j'étais en train de faire. Sa main essayait de me dire de me calmer, qu'il ne me voulait aucun mal. Il chuchotait tu ne souffres pas c'est du plaisir et du bonheur! Un sourire ornait ses lèvres, j'apercevai ses dents qui se chevauchaient, je sentai son haleine chaude et répugnante. Ses murmures ne faisaient qu'amplifier ma colère, et mon envie de fuir. Nous étions sur un matelat posé à même le sol, dans un studio peint en blanc, et sur l'un des murs était déssiné une forêt, des oiseaux, un ruisseau, des gros cailloux pointus om des femmes rondes, nues, étaient assises, nonchalantes, prêtes à basculer. Au plafond, un grand miroir était accroché, il prenait toute laplace, et notre bataille s'y reflétait. Nous étions là haut et en bas, il était dehors et dedans. Ne pleurs pas! Tu ne peux être qu'heureuse avec moi! J'avalai toute la salive amère et les larmes qui trainaient au fond de ma gorge, et je crachais le plus gros molard de ma vie Prends ça avalve! Tu sais si bien le dire alors fais le! A cet instant, je lus qu'il venait de vivre une belle humiliation, et je vis dans ses yeux de la colère. Il descendit du lit en criant espèce de sal*pe! Tu vas crever!Il était rouge, ses yeux étaient injectés de sang, il leva la main très haut, comme s'il prenait son élan, pour mieux me heurter. Je tremblai, la gifle claqua dans le silence de sa haine, il y avait une force surhumaine dans ce geste, ma joue brûlait, surement aussi rouge que du piment. J'étais terrifiée, je me levai, nue, je courrus jusqu'à la porte. Elle était fermée, je ne pouvais pas l'ouvrir, il l'avait fermé de l'interieur. Piège, prise au piège dans une toile d'araignée, engluée, comme une mouche. J'allais me battre.





Mercredi 7 novembre 2007 à 18:27


La vieille femme est dans un coin du bar, sur une table, au fond. Elle est dans l'obscurité, j'aperçois comment elle est habillée, avec un long drap noir dans lequel elle s'est enroulée, elle semble avoir un peu froid, ses doigts brillent, elle a plusieurs bagues accrochées à ses mains fatiguées, elle tient un verre dans son autre main, sa main gauche, il est à moitié vide. Je demande au barman:
-Qui est cette femme?
-La llorona.
-Pourquoi pleurt elle?
-La mujer cuenta su historia.
Je me suis assise dans le fond, ni trop près, ni trop loin d'elle, je ne veux pas l'effrayer, elle est nerveuse, on croirait qu'elle a peur du moindre geste, elle tient son verre fermement, peronne n'allait lui voler pourtant. Une homme vient avec une guitare à ses côtés. Il joue quelques notes, qui s'envolèrent dans l'espace de la vieille femme. Sa peau tombait un peu, de grosses rides écorchaient son visage, mais elle ne perdait pas son caractère. Elle se réveille soudain, on l'aura cru endormi auparavant, ses yeux restent clos, et chante, tout bas, on sent qu'une larme lui bloque la gorge, qu'une goutte de Tequila de plus ouvrirait l'écluse son coeur, la Llorona, llorona, llorona... Elle ouvre les yeux, on voit des flammes, son regard est animé, il vit, il raconte une histoire, celle de la Llorona. Les r claquent, ils roulent, de grosses pierres qui roulent, pour rejoindre les notes. On ne voit pas le visage de l'homme, il a un chapeau immense, qui lui recouvre la tête, son visage est dans l'ombre, un homme sans visage. Je vais m'asseoir, doucement, en face de la femme, elle chante toujours, me regarde, elle me transperce, la Llorona, je lui tends mon verre, elle verse de la tequila, jusqu'en haut. Son regard est grave, je la dévisage, chaque coin de son visage exprime quelque chose de différent, et toutes ces émotions, éparpillées dans un endroit du visage, se rassemblent dans ses yeux. Elle pleurt définitivement, sa voix tremble. Elle boit d'une traite son verre, le lance à travers le bar, et crie iQuiero mas!




Mercredi 7 novembre 2007 à 0:30





________L'air sentait la fraicheur, et la nostalgie. On aurait cru que des milliers de fleurs étaient accrochées aux murs, une odeur délicieuse se dégageait des draps . Il y avait quelques courants d'air, qui faisaient voler la gaze déposée sur mes épaules. Ma peau était fraîche, j'aimais cette sensation, l'après, le chaud, qui nous avait transpercé. J'ouvre les yeux. Seule, dans la pièce, je brûle. Il fait chaud, une bouffée de chaleur m'envahit, je suis Seule. Je vais ouvrir la fenêtre, et je n'arrive pas à trouver cette fraîcheur, que j'avais avant, quelques secondes auparavant, dans le frais, je sens du froid, du fade, de la douleur, un iceberg qui se colle à ma peau, et qui brûle, ça ne veut plus vraiment se décoller. J'allume la musique, j'entends les notes. Elles dégoulinent en même temps qu'une larme qui ne demandait qu'à glisser, le long de ma joue. Je me recouche, la fenêtre ouverte, un halo de lumière s'échappe, et se reflète sur le parquet. Je me rendors, et je retrouve du vent, un peu d'amour, quelque chose de colorée, plutôt rose, un chamallow, mou, qui tend à la détente. La pluie d'un coup me réveille, il pleut sur le parquet, je referme la fenêtre, je suis toujours entre deux eaux, entre deux vents, entre deux arcs en ciel. Je veux trouver une stabilité, une fusion. __________________

Mardi 6 novembre 2007 à 0:26




Lorsque j'arrivais à Raspail, je me disais allez patience! Et maintenant je me dis à quoi bon... Après tout, Bastille c'est quand même mieux, ya la place des Vosges. Et alors quant j'arrivais à Montparnasse, c'était carrément l'hystérie! Une explosion de mais pourquoi le temps passe comme si j'étais en cours de philo alors que je veux que ça passe vite?! Maintenat, là en arrivant à Convention ligne 12 je me dis Olala ça doit passer aussi vite que le cours de piano! Reste à savoir si c'est possible, je suis sortie un arrêt plus loin que celui où je devais descendre, je vais être en retard de quelques minutes, 8 je parie, mais c'est bien de se faire attendre. Sur le quai d'en face, ya deux amoureux, ils ont l'air de s'aimer beaucoup, lui la serre fort dans ses bras, on dirait qu'il va la briser, et elle sourit grand comme ça, on voit qu'ils sont amoureux fous, car d'où je suis, je vois leurs yeux briller, on serait dans le noir, tout serait éclairer à cause des petites étoiles des yeux. C'est beau l'amour. ça y est je suis en retard!


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