11H47 et quelques frissons après...Petit soleil timide qui s'immice entre les vollets. Je me réveille doucement, je profite de cette pénombre, où rien n'est jamais aussi fragile. A cet instant, tout peut basculer. On parle doucement, de peur de ne renverser la beauté du silence et de froisser un drap trop fort. On se serre, on s'abandonne dans le creux du souffle de l'autre, on se laisse mollement tomber contre le coeur à demi crever, on entend les miaulements du chat, qui veut rentrer dans la maison endormie. On s'étire, on baille, les derniers éléments de la nuit s'échappent. On peut se lever, on marche sur la pointe des pieds, pour ne pas réveiller le carrelage, gelé, sous mes petons recroquevillés. Je claque des dents, et retourne me blottir sous la couette.
Le soleil est toujours là , le barbuc' chauffe, on rit, on s'amuse, on boit quelques verres. On fait des photos, je suis sur ses genoux. Je profite de ces petits moments de wahou fais gaff j'vais tomber de tes genoux ratrappe moi petit coooon et puis un moment donné, le Monopoly-StarWars-20ans-de-Florian est déballé et les dés sont jetés. On fait même des choses en cachette, sans prendre le temps de le dire aux autres, pour que l'intensité soit plus forte. On se cache, on rit, on s'dit peut être que? Mais bien sûr que non, ils parlent tous trop fort. Tout sera gardés ici, à l'interieur, personne ne saura jamais rien, sauf nous.
(Pour les bons yeux:
NotaBene la bagounette à mon annulaire gauche
Non j'suis pas fiancée bande de rapidoss)