je deteste que mon pc bug, et qu'il efface tout ce que j'avais écris.
Parfois internet je te hais. Je racontais comment j'avais atterri dans les caves glauques de Jussieu.
La journée avait plutôt mal commencé, j'avais eu chaud dans le RER, j'étais arrivée quelques heures
en retard pour rattraper le cours de danse, je m'étais déplacée pour rien à Cité U, il ne suffisait pas de
grand chose pour m'énerver. mais je n'étais pas loin de Jussieu, alors un petit saut pour voir Anaïde était de rigueur.
Je suis toujours surprise quand j'arrive à Jussieu, c'est immense, comme un mini village en plein coeur de Paris,
un gros bloc de béton cottoyant la Seine. à l'intérieur, de gros cylindres toujours en béton se hissent vers le ciel.
ils sont numérotés, et moi je me retrouve en pleine jungle. je me suis appuyée à une barrière en attendant
qu'Anaïde m'appelle. je voyais tout ces étudiants passer et je me disais moi je ne me sentirais pas en
sécurité ici et pour preuve, sur l'une des portes d'un des cylindres qui jonchent la cour de Jussieu,
une écriteau brandit "tour en cours de désamiantage". A la Sorbonne, je me sens sereine, les couloirs
et les escaliers résonnent, cette grande dame a accueillit tant de gens je suis impressionnée, ça me plait.
Après avoir retrouvée Anaïde au pied de la tour en cours de désamiantage, nous sommes parties Ã
la recherche d'un endroit pour faire de photos. nous avions trouvé un super coin peu lumineux,
avec deux ou trois néons livides en guise d'éclairage, mais un vigile nous a délogé avant même que
nous posions nos affaires. Alors nous sommes descendues d'un sous sol, et là nous avons trouvé un couloir
glauque à souhait, étrange comme nous l'espérions et intrigant. Un locataire inconnu écoutait du Christina
Aguilera à fond et poussait des cris bizarres. Je vous laisse contempler le travail d'Anaïde, qui s'améliore de
shooting en shooting...
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