Lundi 26 novembre 2007 à 0:10




j'ai deux énormes poids qui alourdissent mes paupières et qui les ferment. je suis fatiguée, je manque de sommeil et pourtant, je suis encore debout.
j'ai tenté de dessiner hier soir, mais c'était très moche. j'ai essayé de faire un auto portrait, valait mieux que je déforme mon visage plutôt que celui de quelqu'un d'autre. (j'ai pas eu tord vu le résultat: le nez ressemble à une véritable piste de ski, qui descend tout le mont Blanc.)
j'en ai marre des gens indécis, qui changent d'avis continuellement, qui font souffrir les autres, sans même parfois s'en rendre compte. d'accord, une décision c'est dur à prendre. mais parfois il faut savoir parler, dire, s'exprimer, s'ouvrir.
avoir de la peine n'est pas une faiblesse. l'avouer l'est encore moins, c'est juste la preuve d'une ouverture du coeur, une ouverture de l'âme qui ouvre beaucoup, beaucoup de portes, bien plus que l'orgueil ou l'amour propre qui on tendance, sur la durée, à en fermer...








Dimanche 25 novembre 2007 à 11:27




Je cherche quelqu'un qui aurait chez lui un lustre (noir de préférence) avec des murs blancs, pour faire des photos. (Avec ma copine Chetive). Ceci est une annonce sérieuse.
Ce matin j'ai renversé plein de lait sur la nappe car je n'étais pas très bien réveillée. Mes yeux se disaient bonjour et mes pieds ne marchaient pas dans le bon sens. Le ciel est tout blanc, blanc comme le lait sur la nappe, alors qu'hier c'était bleu, comme la mer des Caraïbes.
Je suis en train de faire de la géographie, de parler des Nords et des Suds, des PMA, des bébés tigres, des 4 dragons, de la triade, et toutes ces choses m'ennuient profondément.



Samedi 24 novembre 2007 à 14:23





C'est drôle, dans un test de photos sur internet, ils disent que je ressemble à Cate Blanchett, Ashton Kutcher, Tom Welling et Salma Blair. Sympa le mix de tout ça...



Vendredi 23 novembre 2007 à 23:36




J'ai envie de prendre tout ce qu'il y a sur mon étagère et balancer tout par dessus bord,
que tout se brise sur mon parquet, que ça réveille tout l'immeuble, je m'en fiche, que
les bébés pleurent (ils auront raison de pleurer pour moi), parce qu'en plus Paolo Nutini
m'aide pas dans ma cure de bien être avec ses chansons pleurnichardes. Alors, je cris en
même temps que la Callas, je m'asseois par terre sous la fenêtre et j'attends la philo. Peut
être que l'art va me sortir de tout ce merdier. Je me mets contre le radiateur, la chaleur me
brûle le dos, mais au moins je ressens de la chaleur, je ne suis plus frigorifier. Zazie n'est pas cool,
elle ne me remonte pas vraiment le moral avec ses histoires de cailloux qui se lance comme
des bijoux dans le cou... Heureusement que Muse est là et qu'Ana vole, court à ma rescousse.
ça doit être marrant d'être dans une salle capitonée, et de pouvoir taper partout sans se faire
mal. J'aimerai taper sans me faire mal. Alors on a joué aux cartes, je ne triais même pas les
miennes, je ne savais pas comment on jouait au Président alors je faisais n'importe quoi,
comme un bébé avec un téléphone portable dans la main. ça me fait penser, Esther, trouve
un mois, on se fixe un date, tu me dis si tu as une idée de photo et on se fait ça  (Place des
Vosges? Mon QG.). Plus tard je vivrais seule avec un chat, un perroquet qui repètera mes
conneries, je me sentirais moins seule et vieille.













Jeudi 22 novembre 2007 à 23:52



L'horloge s'est arrêtée sur 3h14, le temps est en suspend, je vois les fils qui l'empêche de reprendre son cours. Les ficelles sont fixées avec des punaises qui brillent dans la nuit, accrochées au grand rideau noir qui couvre le ciel chaque soir. Quand il n'y a pas de brouillard, on voit même apparaitre un beau croissant de lune sur le tissu opaque. A Noisy, le temps s'est arrêté à 6h30, lorsque des travailleurs courageux se lèvent pour affronter le froid, la nuit, une rosée, une longue marche. A place de Clichy, le temps ne s'arrête jamais mais les espérances se figent, s'aplatissent dans un coin, comme la brise à Pantin. Du verglas frize les bancs. Les esperances se collent alors tout en haut, avec de la glue et y restent pour toujours. Les notions de physiques les rejoingnent,  car rester dans un esprit qui n'y comprend rien, c'ets nul. L'amour, par contre... Il n'est jamais parti, surtout pas ce week end. Encore moins ce week end. Rien de rien, je ne regrette rien, et je ne veux surtout pas que tu montes avec tout ce bazard là haut, je te veux encore là, à gauche, sous le sein pour longtemps... Il y a bien des choses qui subsistent sans que l'on sache pourquoi.







Photo d'ici

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