Lundi 31 décembre 2007 à 15:53




 

      Je flotte un peu sur l'air, dans mon lit, j'ai l'esprit qui gambade quelque part, mais pas dans ma tête. On jouait au tarot dans la petite cuisine d'en bas, éclairés par une lumière jaune, pas jaune fade qui brûle les yeux, qui rend le teint pateux et les yeux vitreux. non, une belle lumière jaune, qui ouvre le visage, qui donne aux lèvres une couleur de rose bonbon qu'on aurait envie d'embrasser, et qui nous fait entrer dans une atmosphère apaisante, enivrante. Dans la voiture, je regardais autour de moi les rues qui défilaient, sans vraiment voir ce qu'il se passait par la fenêtre. Mes yeux étaient posés dans le vague, avec la photo de la cuisine d'Elsa entre les mains , Lau en plein milieu sous le pot de Sucre et de Sel, sur la petite étagère en bois vernie.  A côté des pots, il y a quelques livres de cuisine. Je me demande bien quelles recettes renferment-ils, je ne sais pas cuisiner, heureusement que tu sais, toi, car sinon, ça serait omelette-pâtes tous les jours. Ou bien brique-chèvre-gruyère-oeuf-crème fraîche. Je me couche, la tête très très lourde, les yeux qui roulent, d'un côté, puis de l'autre. Je les ferme, et je dors.



Dimanche 30 décembre 2007 à 2:45







à gauche: Ana.
à droite: Angie.


La patience c'est comme les bonbons à la menthe. ça pique
c'est hyper désagréable. Mais une fois que c'est fini, on a:
l'haleine fraîche, ou la satisfaction d'avoir été capable
d'att
endre si longtemps cette chose tant désirée.
Vive la Patience




Samedi 29 décembre 2007 à 19:26








Un petit brin de tristesse
dans le coeur, il n'y a que
toi qui saches pourquoi.
Vivement bientôt, que je
retrouve mon gros lot Je
t'aime

Vendredi 28 décembre 2007 à 22:16

Pourquoi ais-je l'impression que les asiatiques jouent toujours mieux la musique classique que moi...

Jeudi 27 décembre 2007 à 15:42


   


     Je suis un peu comme une enfant qui attend son cadeau, la vieille de Noël, au pied du sapin, disons que c'est un cadeau à retardement. J'attends depuis 3 ou 4 semaines, avec des tremblements du coeur, en me demandant comment tout ça va bien pouvoir se passer, j'espère juste que le couloir sera désert et que je pourrai aller et venir comme je veux. Qui est là? Je ne vois rien dans la pénombre, avance un peu plus que je puisse voir ton visage, tes mains, ta bouche, tes yeux, je cherche quelque chose à laquelle je pourai me raccrocher, sur le mot, une épaule familière, su laquelle je peux m'appuyer. Où es tu? Je te cherche, j'écarquille les yeux, je ne vois qu'une ombre, montre toi, je n'entends que l'ébauche d'un souffle, un boum d'un coeur qui bas trop fort, c'est le mien, sors de là! Montre toi un peu, je veux te voir, ne pas ignorer celui à qui j'ai à faire, même si je crois bien savoir... L'ombre s'approche, je ne vois qu'une trace noire qui se déplace, doucement, vers moi. Je m'adosse au mur, je glisse par terre, je m'asseois sur le carrelage froid. J'attends. Je t'attends. Je ferme les yeux, je sens un petit courant d'air qui frôle ma peau, qui me demande d'ouvrir mes yeux et de ne pas avoir peur. Il est à côté de moi, je le sens. J'ouvre les yeux. Je colle ma main à la sienne. Tais toi, ne dis rien, contente toi d'Aimer,  et d'être patiente.













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