Dimanche 30 septembre 2007 à 13:37






Les gens en retard ont tendance à me mettre en rogne. Quand on a rendez vous à 20h30, on ne sort pas à 20h30 de chez soi. Mais finalement, elle arrive, j'ai un peu les nerfs à vifs, mais qu'importe, elle est là, tout va bien. Ma Lau nous attend à St Michel, près de la fontaine, les touristes affluent, on fend la foule, pour se replonger dedans, dans les petites rues pietonnes. Dans le bar, il y a les hommes qui regardent inlassablement le rugby, on ferme presque la porte au nez à Magalie. Anaïde arrive un peu plus tard, je me sens bien entourée, avec les filles, mes amies. Des gens nous accompagnent toujours au long de notre vie, certains plus longtemps que d'autres, mais je crois celle ci vont y rester pendant encore longtemps. On s'entoure du meilleur pour nous, seulement parfois on fait des erreurs. Mais ce ne sont pas des erreurs. Je crois que dans 10 ans, j'aurai toujours Laurine, là, près de moi, pour philosopher avec moi, pour parler. J'aurai Carole pour jouer et chanter, j'aurai Anaïde et Magalie, pour moi, et depuis combien de temps! L'amitié est une histoire de temps. Merci, je crois ne pas le dire assez souvent. Vous m'avez toutes connu alors que j'étais au plus bas, et doucement, vous m'avez pris par les épaules pour me remettre sur pied. Les amis, ils veillent sur nous sans parfois que l'on ne s'en aperçoive, on peut paraitre égoïste, à ne jamais les remercier. Mais au fond, le geste vaut mieux que la parole. Ils savent que dans la moindre attention, se love un je t'aime et des mercis.


Samedi 29 septembre 2007 à 14:04

Je veux juste être là, ici, avec lui, ou là bas, mais nqu'importe, avec lui, m'arracher le coeur, je vire ainsi la douleur, l'envoyer brûler où il veut, mais loin loin de moi, brûle douleur infatiguable, vas arracher les trippes de quelqu'un d'autre, mais ne t'acharne plus sur les miennes, tu plantes tes ongles dans mon ventre, tu me fais hurler de souffrance, je n'en veux plus, sors de là! Ailleurs, ici, là bas, devant, derrière, plus loin, dans une douche, je m'en fous mais sors, sors, calme toi, je me meurs, tu m'obliges à me consumer, toujour splus fort, la brûlure ne cicatrise pas, car la plaie est toujours ouverte, sanglante, ouverte à tout, les poussières viennent se coller au sang, le tissu attache, je tire, ça fais mal, ça saigne encore plus. Je vais aller à la messe.

Vendredi 28 septembre 2007 à 14:53




Je ne suis pas une fille patiente, et pourtant j'attends une éternité à chaque fois. En appelant cette école de photo, je me suis vraiment rendue compte que la tâche n'allait pas être facile. 7000 euros l'année, ils ne font pas de bourse, et je vois en quelques instants le rêve qui s'écroule. Non, pas moi, je vais pas jouer ma mauviette, et malgré tout, je vais le passer ce concours. Pourquoi pas moi?  Peut être pourrais je bénéficier d'une bourse du Conseil général. Je vais tout faire pour y arriver. On ne peut pas lutter contre la determination, et j'aimerai faire quelque chose qui sorte du commun, si je n'y arrive pas, j'essayerai de me rattraper en me glissant dans les couloirs de la Sorbonne. Fais Attention Simone de Beauvoir, je vais te faire de l'ombre. Tremble dans ta tombe.

Jeudi 27 septembre 2007 à 15:53


Le gâteau était bon, mais ce n'était pas un de ces fraisiers avec de la crème partout, et de la pâte d'amande sur le dessus. Je compte toujours mes bougies car parfois ils font exprès d'en oublier une, ou d'en mettre une de trop. Mais là pas de blague, elles y sont toutes, aucune n'a birfurqué. Non retiens ton souffle pour la photo!comme si tu soufflais! J't'aurai jamais en train de les souffler vraiment! J'ai la bouche ouverte, en faisant semblant de souffler les 18 bougies mais non je dois faire semblant. Je finis par souffler, car ça ne sert à rien des bougies qui coulent sur le gâteau. J'ai même oublier de faire un voeux. Le voeux des 18 ans, il est important... Et moi j'ai oublié. Quand j'ai eu 12 ans, je sortai de l'hopital. 3 semaines sous perfusions. J'avais perdue 10 kilos. J'ai souhaité de plus jamais y retourner. J'avais encore ma tête de dis moi des trucs que j'connais pas et je savais trop de choses. Je sais toujours trop de choses, mais maintenant, j'ai le droit de les savoir ces choses. A dix huit ans, on sait toujours trop de choses, mais on est pas en tort.




Mercredi 26 septembre 2007 à 16:19

Tout reste comme c'est, sans qu'une poussière ne change les choses, tout est statique, le vent ne tourne pas, il attend surement la semaine prochaine que sais je. Je sens que le vent va toujours dans le même sens, et manque de chance, pas dans mon sens à moi. Il me met les cheveux en l'air, il me donne froid dans le dos, il soulève la jupe de fille qui se croit encore en été. Mais jamais le vent ne me recoiffe, ou me donne chaud. Il y a juste le vent pour ennuyer. Parfois même, il y a la pluie, elle tombe toujours sur nous, qu'on le veuille ou non, surtout quant on en veut pas. C'est une vicieuse. Mais pour l'instant, rien ne bouge, et surtout pas moi. J'attends le week end, il y aura tréppidance au balcon.

 

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