J'ai mis toutes les guitares de la maison de Carole en file indienne, aussi bien les guitares
électriques avec les cordes qui piquent les doigts que la basse avec ses grosses cordes et
même le yukulélé. J'ai aimé revoir sa tête de blonde, avec ses moutons blonds dans les cheveux
qui courent sur sa tête, selon les coups de vents. Et l'entendre chanter que c'est une blonde,
qui vit dans son monde, ça rend mon esprit frais et neuf comme si j'avais hiberné, et que j'avais
tout oublié, même sa couleur de cheveux. J'aime bien joué avec les cordes du yukulélé, et prendre
la poussière en photo. On s'est aperçu que les musiques de la belle et la bête sont belles, surtout
celle du début qui arrive comme un enchantement, une mini cascade, en contrebas d'un ruisseau, lorsqu'on découvre le château, au milieu de la forêt, et qu'on ne sait même pas comment l'histoire
se goupile, mais on sent la beauté, et une lutte.
J'écoute les Variations sur A vous dirais-je Maman de Mozart et je suis assez stréssée. Ce genre de ballon de baudruche gonflé à bloc, qu'on croit près à exploser, je ressemble à ça, et rien de mieux pour destresser. Mozart ne nous veut que du bien (ajoutez la deuxième rapsodie de Brahms et là c'est l'apothéose, le comble du bien être. Thomas, ce n'est pas bien de sortir en semaine, surtout le jeudi
soir avec Carole, tu vas être puni.