Mercredi 20 janvier 2010 à 1:25


tu me manques

 

Mardi 5 janvier 2010 à 23:40


j'en sais rien, je continuai de croire que ça pouvait changer
j'ai toujours penser que n'importe qui pouvait changer
ou bien je ne voulais pas voir que c'était pas possible
je fermais les yeux sur les choses que je ne voulais pas voir
et maintenant c'est le coeur au bord des lèvres que je vomis ma peine
j'arrive pas à y croire, Marie me dit au téléphone
non te laisse pas faire, ce soir t'es triste mais demain
demain tu bouffes du lion et tu l'oublies.
faut ouais, mais la je vous avoue que ça me gratte le coeur
assez sérieusement, une énorme poignée de poil à gratter dans le soutif
impossible de le virer pour le moment, c'est sous la peau
vivement bientôt les vacances d'été le soleil, la plage de Saint Jean de Luz, 
L'Espagne, les copines, et du temps pour oublier tout ça.


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Vendredi 20 novembre 2009 à 21:54


ma gorge brûle, ma gorge tousse, mon dos est cassé je suis cassé c'est bizarre je pleurais sur mon piano tout à l'heure je joue la Romance sans paroles le 12 Décembre et c'était comme si mes doigts ne me répondait plus, comme si le travail effectué pendant toutes les vacances s'était envolé. je m'inquiète pour rien, ces douleurs journalières me font sauter la cervelle, je m'énerve pour rien, je supporte peu de choses, tout me rend dingue, les médicaments que je prends n'arrange pas grand chose. j'aimerai claquer des doigts et revenir au mois de Juin, pof comme ça, et ne plus jamais sauter de la table et dire à Gauthier ahah mais tu veux te battre? tu vas voir qui c'est qui gagne! et on allait juste faire les idiots trois minutes, le temps que le plat principal finisse de chauffer, le temps de faire semblant de se bagarrer. et puis je suis tombée, bam, sur le dos. alors des messieurs avec des grandes bottes noires et un polo bleu marine avec un trait rouge sur le torse sont venus me chercher. Gauthier était à côté de moi, il me parlait, je voyais flou, je me voyais déjà repartir sans mon stage bafa, une branche plantée dans le dos. je suis partie en camion, l'hôpital, les radios, je me souviens, j'avais tellement envie d'aller aux toilettes, je croyais que j'allais pouvoir me lever, cheminer tranquillement jusqu'aux WC et faire ce que je devais faire. mais j'avais ordre de ne pas bouger de ce matelas froid et dur. mais maintenant, tout les matelas du monde sont trop dur, mon dos est un cookie qui s'émiette de jour en jour, de plus en plus, j'ai mal. et puis cette histoire avec lui ça me turlupine vraiment, pourtant tout est très clair, tout est clair, je voudrais juste que cela arrive plus souvent. je prévois de refaire une séance photo avec Guro bientôt, quelques choses avec des grilles, des trains, je voudrais aussi que sa bouche soit moins serrée, qu'elle ait une expression du visage plus détendue. à côté de ça, j'ai aussi une furieuse envie de m'acheter des bottes noires, des très hautes, jusqu'aux genoux, et des basses, des petites boots, qui seraient un peu plus hautes que la cheville, avec des clous peut être dessus, un petit talon, quelque chose de funky et mignon. faites moi signe si vous trouvez ces merveilles sur Paris, que je fonce les acheter, histoire que ça m'évite bien des soucis vestimentaires le matin.



Mercredi 31 décembre 2008 à 15:43


Il n'y avait pas de volets à ouvrir, ni à fermer le soir. Notre chambre était contre la cuisine qui servait au Punto Joven. Le Mardi et le Jeudi, c'était un restaurant où les jeunes pouvaient venir manger pour rien du tout. Un soir nous y avions mangé, nous avions parlé de choses tristes, sans pour autant pleurer, soit par fierté, soit juste car ça ne faisait plus aussi mal qu'avant et que la douleur ne se manifestait maintenant par des mots et presque plus par des pleurs. Mais le soir, ce soir là j'avais doucement pleuré, c'était un mélange assez curieux d'être contente d'être là, dans mon duvet dans le lit en hauteur Tiphaine en haut, moi en bas, à la Casa del Distrito, à Cochabamba, et en même temps des trucs bêtes, un peu tristes qui reviennent d'un coup, et sans m'en apercevoir j'étais mi triste, mi heureuse, coincée entre deux humeurs à 23h. Ce matin, lorsque j'ai ouvert les yeux, j'avais vraiment envie de pleurer. Je me suis dit mais pourquoi je rêve de tout ça, merde. Ce coup ci, c'était une histoire glauque avec Alexis qui avait escroqué un bolivien à la Cancha et je ne sais pas comment trois jours plus tard, c'était une course poursuite incroyable où Alexis a finit dans une piscine, et moi j'étais en dessous de la piscine, dans une salle avec le plafond transparent donnant sur la piscine. J'étais avec un garçon, oui, il s'appelait Amédénon, je ne sais pas d'où sort ce prénom, ni d’où il sort lui. On regardait ce qu'il se passait dans la piscine tout en discutant depuis combien combien de temps tu es en Bolivie? ça va faire trois ans. Oh, comme j'aimerai avoir la force de... et puis soudain, plus rien haut, juste ma bouche sur la sienne, et stop, je l'ai regardé un peu débile, pourquoi j'ai fait ça, je me souviens que c'était un garçon avec une barbe de trois jours et les cheveux pas très coiffés mais j'aimais le côté aventurier.  Je lui racontai Alan, Arani, le charque avec la viande qui sèche sur les fils à linge à la Tortuga, c'était bête de lui raconter tout ça il devait connaitre, au bout de trois ans. J'ai ouvert les yeux, le souffle court, pourquoi toujours rêver de choses si loin. Maintenant, je pense Bolivie, j'aime Bolivie, je rêve Bolivie, je suis Bolivie. Mon coeur bat là bas, je suis coupée en deux, totalement fêlée avec une brèche immense entre Paris, mon Paris d'amour, et de l'autre côté, la Cancha, les chiens errants, les feux après les carrefours les taxi à 1 euro,  la guitare dans la rue la nuit en revenant du Dali je ne sais pas tout ça c'est dans mon esprit, j'y pense j'y pense, j'en rêve la nuit, et le matin quand j'ouvre mes volets en espérant voir la Calle Tarapaca et les centaines de fils électriques qui se chamaillent sur les poteaux, je n'aperçois que le parc de derrière la maison. Je suis en France, et ça me surprend tous les jours.

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Vendredi 21 novembre 2008 à 19:25

C'est cette grâce qui vous touche, vous, ces violons qui vous pincent le coeur, ces voix qui vous ensorcellent. L'art vous tombe dessus, un vrai parpin sur la tête. Parfois, elle est juste là pour que vous l'aimiez, sans que vous la touchiez, juste qu'elle soit présente dans votre coeur sans jamais que vous ne la caressiez, sans jamais effleurer ce bonheur de faire corps avec elle. Vous voyez, là, je ne sais pas où je suis. Je je dois continuer à essayer de la toucher, ou bien rester en dehors de tout ça, car peut être je me suis trompée. ça me brise, je dois dire que je ne sais plus où je suis. J'aimerai revenir aux sources, boire une eau potable et bien connue, ne plus être déçue, être épaulée. Il y a un tel flou qui se balade à l'interieur, je ne connais plus rien, ni personne. Je n'arrive plus à apprendre, à savoir. Je ne sais pas où j'en suis et c'est pourtant pas le moment de lâcher prise. Je ne sais pas sur quel chemin je me suis engouffrée, je suis effrayée.


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