Vendredi 30 janvier 2009 à 17:43


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c'était tout noir, je regrettai un peu de me retrouver là, j'étais mal à l'aise
depuis cette histoire je voudrais toujours lui parler dans le noir, je me sens mal
à l'aise de provoquer ce débordement, ce malentendu, cette chose qui nous rend
qu'on le veuille ou non différentes, et j'ai du mal à la regarder dans les yeux
je préfère parler de lui dans le noir, car sinon l'océan vient se loger dans mes yeux
et impossible de dire quoi que ce soit, Pardon, c'est bête de parler de tout ça mais je
ne sais pas où mettre les pieds, si je dois m'en vouloir à moi et oublier, ou bien t'en vouloir
à toi pour ce qui se passe, je ne sais pas c'est flou, je lui disais toute ces choses hier soir
je me sentais si vulnérable de me dévoiler de cette manière, de dire des choses contradictoires
mais ces sentiments m'habitent, bien qu'ils soient totalement opposés. J'ai choisis de pleurer
je ne voulais plus parler, arrêter de dire ces choses, plus je parlais plus je m'enfonçais.
Pardon. Je vais essayer d'oublier cette histoire, de m'effacer moi, je ne veux entraver la liberté
de personne, surtout pas la tienne, qu'il te plaise ou pas, c'est toi qu'il a choisi, alors, profites en.




Jeudi 29 janvier 2009 à 11:46



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         Je répare le puzzle depuis le soir où je suis montée dans ce bus, en revenant de cette folie. Il y a des pièces manquantes, c'est dur de tout remettre comme si rien ne s'était passé, j'aurais voulu ne jamais y aller. J'essaye de poser les choses dans l'ordre sans trop montrer les dégâts, c'est dur. Hier, pour monter à Montmartre nous avons pris le funiculaire, il monte et descend lentement le long de la côte. Une fois arrivées en haut, nous découvrons un spectacle qui nous surprend toujours, Paris en pleine journée, sous un soleil gris, sous des nuages blancs qui illuminent la surface de la ville. La lumière était splendide, on voyait la Tour Montparnasse, Notre Dame, le Panthéon, la tour de Jussieu, à chaque fois que nous arrivons là haut, c'est toujours un émerveillement fou, comme si nous découvrions cela à chaque fois. A côté de nous, il y a peu de gens qui parlent français. Beaucoup d'espagnols, d'italiens, d'anglais cherchent à faire le tour par les petites rues de derrières, ils se disent ahi? si mas alla....! Et ils partent derrière le Sacré coeur, avec le sac à dos remplies de souvenirs, de bouteilles d'eau, de plans de Paris. Le Sacré Coeur domine totalement la ville, c'est impréssionant, les marches n'en finissent plus de monter jusqu'à lui. Comme des touristes nous faisons le tour de la place pour passé par les rues avec tous les dessinateurs qui veulent nous faire le portrait. On redescend jusqu'aux Abesses, en passant devant le Café des deux Moulins, celui d'Amélie Poulain. Avant de venir à Montmartre, nous sommes passées par Jussieu, et sur le quai du métro, un homme jouait de l'accordéon. Il ne jouait pas des morceaux habituels pour un accordéon, mais plutôt des choses classiques pour Orgue, piano. En arrivant sur le quai, j'entendis cette mélodie, j'ai cru d'abord rêver en entendant ce morceau, c'était si inhabituel avec cet instrument, cette mélodie, je la connais par coeur, et dès qu'elle résonne dans ma tête, j'ai tout de suite des images tristes qui me reviennent dans la tête. Je chantonnais, et ça ne faisait plus que quelques gratouilles au coeur, plus rien d'autre. Il entama une valse de Chopin, celle qu'on peut entendre dans l'Auberge Espagnole. Avant qu'il commence à la jouer, un jeune homme vint le voir et lui demanda de qui était le morceau qu'il venait de jouer, c'était du Bach, l'Aria n°3. J'aime cette façon d'amener la musique classique sous le nez des gens, de la rendre plus accessible. J'aurais voulu rester sur ce quai longtemps pour l'écouter jouer encore.
 

Mardi 27 janvier 2009 à 22:41



Autant la journée d'hier était folle, mais celle d'aujourd'hui était triste, grise, noire, moche,
monotone, et elle s'est finie vers 19h par des larmes au bout du fil de téléphone. J'aurais dû
rester sous la douche, sous l'eau toute la journée, à buller. En revenant dans le bus, je
pleurais, une fille en face de moi me regardait, l'air hagard, en se demandant bien qu'est
ce qui pouvait me faire verser autant de larmes, mes yeux ne s'arrêtaient plus de se brouiller.
Le regard mouillé, je voulais tout oublier, remonter la manivelle du temps, et ne jamais repenser
à lui.


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Mardi 27 janvier 2009 à 0:10


           Depuis hier soir, j'ai décidé que je couperais juste quelques cheveux, oh pas beaucoup, juste histoire d'avoir un semblant de coupe. Toute la journée nous avons parcouru les rues du grand Paris, le Marais et ses petites friperies où une anglaise s'est mit presque toute nue pour essayer des vêtements devant tout le monde, Châtelet et ses milles recoins, la rue Tiquetonne. On a trouvé deux endroits rigolos qu'Ana a prit en photo, une boite aux lettres avec un smiley, puis un sens interdit sauf pour les vélos, avec un grand sourire dessiné sur le rouge. J'avais mes talons noirs, c'était long de parcourir toutes ces rues, perchée sur seulement cinq centimètres, mon argentique sous le bras gauche, mon gros sac sous le bras droit. Nous avons vaquées de magasins de chaussures en friperies, de la droguerie au BHV. Dans le RER, je pensais à mes cheveux, je me demandais qu'est ce que j'allais faire, qu'est ce qu'elle allait me faire, si j'étais vraiment décidé à recouper. Je me suis dis bon au pire, une frange ça repousse vite, arrêtes de penser qu'à des trucs de filles. Au début, je voulais juste la frange, puis soudain, dès qu'elle a mit les ciseaux dans mes cheveux, je me suis dis, ils y sont, ils y restent, vas y Anaide, coupe coupe coupe. Alors elle a d'abord un peu coupé, quelque chose comme 3 centimètres de cheveux sont tombés par terre, je me suis regardée dans le miroir, il m'en fallait plus, encore plus court, elle a recoupé 3 centimètres de plus, sur les côtés, elle dégradait, j'avais envie d'être folle et de recommencer à tout couper, repartir avec une tête neuve pour une nouvelle année. Je me regardais dans le miroir toutes les 5 minutes, à gauche, droite, et je disais non mais attends, là... et elle replongea les ciseaux dans ma crinière. Dix milles coups de ciseaux et lames de rasoir plus tard, j'avais mes cheveux secs, lissés, coupés carré plongeant. Je me suis sentie légère et prête à affronter les septièmes de dominante.



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Dimanche 25 janvier 2009 à 21:45

Hier soir, j'ai encore trop bu, Guillaume m'a ramené en voiture, Christophe nous a aspergé de
champagne lorsque nous dansions, j'ai fumé cigarette sur cigarette c'est mauvais. Je pleurais,
je parlais, je fumais, je dansais, je buvais, je suis rentrée à la maison je parlais avec ma porte,
en lui demandant de grincer moins fort, une vraie australopithèque dans le couloir. J'ai enlevé
tous mes habits, enfilé le pijama, dentifrice, brosse à dents, et je me suis rangée sous ma couette,
dans le lit. ça résonnait si fort, pourtant il n'y avait pas eu de la musique si fort, mais c'était comme
si j'avais ma tête dans un gros tambour de guerre et qu'on frappait dessus fort, si fort. Ce matin, le
réveil de Floriane m'a évacué de mon lourd et paisible sommeil, un mal de crâne horrible m'est alors
tombé dessus, un vrai parpin dès le réveil, c'est assez désagréable.
 

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