Dimanche 28 juin 2009 à 0:34

mon coeur s'est sérré pendant la prière scoute
je sentais que cet au revoir serait un peu dur
la semaine est passée très vite, le téléphone de gauthier qui sonne à7h30 me manquera
ils me manqueront c'est fou comme on peut s'attacher aux gens si vite
merci

Vendredi 19 septembre 2008 à 15:13


Toute la journée, à partir de la veille même, mon portable vibrait, quelqu'un qui pensait à moi, à me souhaiter un joyeux anniversaire et tout pleins de bonheur. C'est bizarre cette chose de souhaiter tout pleins de bonheur juste le jour de l'anniversaire et du nouvel an. On devrait souhaiter tous les jours aux gens que l'on aime que leur vie soit pleines de surprises, de moments surprenants et incroyables, qu'ils se remplissent les yeux de petites lampes de génie tous les jours, que ça leur réchauffe le coeur. Je suis rentrée après la chorale à la maison. J'avais froid, j'étais contente d'avoir un peu retravaillé ma voix avant l'audition de Mardi matin à Clignancourt, et d'avoir commencé à travailler le Requiem de Verdi, cette pièce est une véritable merveille, tout pleins de lampes de génie dans la voix qui illumineront le publique en Mars. Je revenais alors guillerette, avec mon portable complètement déchargé. Je branchai le petit cable en me disant peut être qu'entre temps quelqu'un a encore pensé à moi. Je me démaquillai quand mon portable vibra. Quelqu'un, numéro inconnu, a tenté de m'appeller deux fois et m'a laissé un message. Qui est-ce? J'écoute. Hola Cumpita, queremos decirte un feliz cumpleaños, te extraño mucho, y quisieramos que seas aqui para tomar peceras en el Dali! Je reste scotchée, sans y croire, sans pouvoir me dire que la petite voix qui sortait du téléphone, c'était Shirley Violeta et Alan, un appel qui venait de l'autre bout de la terre, juste pour moi, pour mon anniversaire. Sa voix me transporte là un quart de seconde, elle me dit même l'heure qu'il est à Cochabamba, seis y media de la tarde, je ùe retrouve derrière la maison d'Alan dans le petit jardin à danser sur du Reggaetton et à boire leurs petits coktails. Ou bien le dernier soir, devant la Casa, quand je parlai à Shirley et que je vis au coin de ses petits yeux noisettes de brésilienne une petite lampe briller qui disait qu'elle était heureuse d'être là, avec nous, mais triste que l'on parte, que notre avion nous arrache de la Bolivie à 8h30. Ils m'ont fait un cadeau que je n'espérais pas, El Alan te quiere mucho, nosotras tambien, los extraño, Adios amiga.
Je veux les revoir.






Dimanche 30 septembre 2007 à 13:37






Les gens en retard ont tendance à me mettre en rogne. Quand on a rendez vous à 20h30, on ne sort pas à 20h30 de chez soi. Mais finalement, elle arrive, j'ai un peu les nerfs à vifs, mais qu'importe, elle est là, tout va bien. Ma Lau nous attend à St Michel, près de la fontaine, les touristes affluent, on fend la foule, pour se replonger dedans, dans les petites rues pietonnes. Dans le bar, il y a les hommes qui regardent inlassablement le rugby, on ferme presque la porte au nez à Magalie. Anaïde arrive un peu plus tard, je me sens bien entourée, avec les filles, mes amies. Des gens nous accompagnent toujours au long de notre vie, certains plus longtemps que d'autres, mais je crois celle ci vont y rester pendant encore longtemps. On s'entoure du meilleur pour nous, seulement parfois on fait des erreurs. Mais ce ne sont pas des erreurs. Je crois que dans 10 ans, j'aurai toujours Laurine, là, près de moi, pour philosopher avec moi, pour parler. J'aurai Carole pour jouer et chanter, j'aurai Anaïde et Magalie, pour moi, et depuis combien de temps! L'amitié est une histoire de temps. Merci, je crois ne pas le dire assez souvent. Vous m'avez toutes connu alors que j'étais au plus bas, et doucement, vous m'avez pris par les épaules pour me remettre sur pied. Les amis, ils veillent sur nous sans parfois que l'on ne s'en aperçoive, on peut paraitre égoïste, à ne jamais les remercier. Mais au fond, le geste vaut mieux que la parole. Ils savent que dans la moindre attention, se love un je t'aime et des mercis.


Vendredi 21 septembre 2007 à 12:39



Il y a un an
les choses étaient différentes.
Je préfère maintenant.

On ne peut même pas être dans le bus tranquille sans voir des gens qui bougent dans tous les sens (ils appellent ça de la danse. Partant du principe que la Danse est un art, je ne vois pas en quoi la Tecktonik est une danse, où est l'art dedans?). Ils mettent leur musique (un peu relou) qui sort de leur téléphone, et dansent, dans le bus. ça outre les petites mémés olala ils dérangent le monde avec leurs gadgets et leur danse de loubards! De plus, ils se rendent vraiment ridicule. Gesticuler comme ça, devant une voiture en pleine rue, c'est amusant. Enfin bon, les modes passent, en esperant que celle ci plus vite que les autres...
Je suis toujours autant malade, la prof de philo m'a même renvoyé chez moi, je commatais dangereusement sur les constatations psychanalytique de Freud sur le petit Hans. Je suis alors sorti de la salle en vacillant. Je me suis collée quelques secondes contre le mur, histoire de pas tomber. Je suis plutôt lourde, ça m'embêterait qu'on doive me porter. J'avançais lentement vers la sorti, dans le brouhaha du hall. Il faisait frais dehors et heureusement que j'avais mon coll roulé. Je me suis assise dans le bus, avec des fourmillements dans la tête. Une vraie fourmilière.
Je me souviens, il y a un an. J'allais mal, je découvrais les joies de la première L, je me sentais vraiment grande. Je suis arrivée aux compas, avec les grands, on peut se coucher bien tard après la veillée au week end de groupe et même boire un peu d'alcool avec une contribution (non les scouts ne sont pas radins, c'est simplement que la vodka ça coûte cher. Je ne suis pas ironique). Je n'avais pas d'amoureux, et j'avais tout juste arrêté la course au grand amour, plus tu le cherches moins tu le trouves. Un soir, tout est allé mal. Les gosses du baby sitting insupportables, lui qui se met en colère quasi-quotidiennement, le travail qui s'accumule. Alerte Florian déclenchée. Oui je suis venue ce week end là, là bas, pour quoi faire? Me faire faire un lavage de cerveau. ça a marché, je suis revenue blanche comme neige dans ma tête et avec quelqu'un dans mon coeur (l'alcool ça lave bien l'outil qui nous sert pour réfléchir). Et me voila un an plus tard, toujours avec ce même garçon, qui tant bien que mal essait de me soutenir dans ce que je fais. J'ai beau te reprocher des choses, t'es quand même quelqu'un de bien. (gardez vos larmes, je lui fais pas une déclaration) Mais je tiens quand même à te dire que le temps se fait long, et qu'il me tarde de te revoir. Je lance le compte à rebours, deux semaines avant ça passait vite. Maintenant c'est infernale. Merci Eric.



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