Dimanche 7 septembre 2008 à 17:30

J'ai passé une soirée plutôt libératrice, qui vous insuffle une bouffée d'air fraîche et vivifiante, une de celles qui vous donne le teint rosée et qui nous laissent un sourire béat sur les lèvres ou des éclats de rire partout dans la tête quand on y repense. Je me suis mise sous le piano à queue pendant que la mère à Carole jouait la Sonate au Clair de Lune. J'étais entre Marie-Claire et Emmanuelle, elles riaient comme des filles de 18 ans, je me sentais comme avec des copines, toute folle, c'est comme si chaque note qui m'arrivait aux oreilles m'émerveillait un peu plus, le son venait s'endormir au fin fond de mes tympans, les notes trouvaient un recoin douillet pour venir s'y allonger et me transporter au chevet de Beethoven. Alors des petites gouttes d'eau se faufilèrent aux coins de mes yeux, discrètement, tout en se mélangeant à mes rires étouffés. Mon coeur battait à milles à l'heure, c'est sous le piano, la tête dans la caisse de résonance de la guitare, dans le corps d'un violoncelle, dans les cordes d'un harpe que la musique se comprend, s'écoute le mieux. Hier soir mon coeur s'est un peu rafistolé mais il continue à me gratter un peu, pour pleins de raisons et je commence à en avoir assez de ne pas trouver mes mots en français, et qu'ils me viennent à l'esprit en espagnol. Je voudrais continuer à dire que estoy harta, ou que no me importa de lo que la gente piense. Mais, je suis revenue, et il n'y aura qu'en cours de Musique espagnol que je pourrais me téléporter en Bolivie pendant une heure.

Lundi 1er septembre 2008 à 16:35




C'est la fin de l'été et plus aucune montagne ne m'émerveille
Elles se sont toutes effacées de ma vue et maintenant, je n'aperçois plus que les abris bus
et le ciel gris non tout ça c'est triste, maussade, oui une humeur maussade me traverse
même si cette nuit non je ne le pensais pas je ne le savais pas mais quel bien fou
se trouver à côté de quelqu'un et rencontrer la chaleur du coeur, celle qui réchauffe un corps entier
sans même avoir besoin de le toucher. j'avais perdu cette chaleur, alors depuis Février
j'avais toujours froid. Sauf trois jours en Aout, et surtout un Dimanche après midi où j'ai cru que
j'allais exploser
tant j'avais chaud, tant mon coeur brûlait.
aujourd'hui mon coeur est plutôt tiède, partagé entre deux pensées, mais il produit tout de même un
peu de chaleur et ceci me réconforte.



Dimanche 10 août 2008 à 21:19


Je suis près de la fenêtre, j'écris chaque jour du bout de la terre pour dire Allo le monde j'existe toujours. Je suis dans un endroit qui maintenant me parait familier. Le premier jour nous sommes arrivés à la Casa il faisait nuit, de voyait juste au loin le Cristo illuminé de milles couleurs, à travers les vitres du taxi, en serrant très fort la main de Tiphaine, oui, nous y sommes, nous y sommes dans cette ville que nous avons tant désiré, ces paysages me paraissaient irréelles, je les avais tellement imaginé, refléchis,  apprivoisé. Ils ne ressemblaient absolument pas à ce que je croyais, au contraire, ils étaient milles fois plus accueillants que dans mes espérances. Maintenant, je suis là près de la fenêtre, à réféchir un peu pour écrire quelque chose. Quand je suis arrivée ici, je me suis dis je ne m'y retrouverais jamais, non c'est bien trop grand. La calle Tárapaca prend tout son sens maintenant, alors qu'avant je la rangeais dans le tiroir Rue à découvrir ou des noms improbables. Aujourd'hui je vis dans cette rue, les crèpes chauffent dans les poêles de cette cuisine, de cette maison, de cette ville, j'ai l'impression d'y avoir toujours appartenue, que les fléchettes ont toujours été dans la cuisine au dessus de la table au Punto Joven, je suis de ce quartier, même les immenses toboggans du bout de la rue sur le Bord du Rio sec me sont familier. Le Comedor, la Rue de Bólivar el Libertador, le marché de la Cancha, tout cela, ce sont des petits bouts de moi partout. Avant, je pensais qu'il n'y avait que des bouts de puzzle de ma vie à Paris. Maintenant je sais qu'il y a un morceau de mon coeur à l'autre bout du monde, de l'autre côté de la terre, à trentes heures d'avion en passant par Madrid, Buenos Aires, Sao Paolo, Santa Cruz, qu'il y a de mon coeur partout et que j'habite désormais un peu partout. Mon âme habite un peu tout ces aéroports, dans tout ces pays. Je ne me sens pas étrangère, mon coeur fait partie intégrante de ces lieux qui me semblaient n'exister que sur les cartes de Géo pour le bac ou que sur le dossier de Camp. Maintenant, ils ont tous prit vie sous mes pas, sous nos pas, notre voyage à commencer là bas, il y a de nos blagues et de nos rires aux quatres coins du monde. Au bord du monde, à des kilomètres de ma vie, je sens mon coeur tomber amoureux des montagnes de Cochabamba et valser de l'autre côté de la terre aux rythmes éffrénés des levers de soleil.



Dimanche 3 août 2008 à 23:43

tout va bien en Bolivie, chaleur, rencontre, partage, marchado de la Cancha, guitare à 40euros...
JE KIFF (mais je n'ai pas encore vu de lama)
(par contre j'ai mangé de la viande aui pend sur un fil à linge...9

Mercredi 30 juillet 2008 à 0:17

VAS Y C'EST AUJOURD'HUI LA DANS MOINS DE 24H C'EST FOU LA VIE NON?
Mickaël m'a même dit que je trouverai des Oréos en Bolivie.

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