Vendredi 27 mars 2009 à 23:24

Ce week end je vais camper avec mes petits louveteaux.
sous la tente il risque de faire plutôt froid, je suis en train de faire mon sac
la grosse polaire est de rigueur, je prends deux duvets, et puis une grosse bonne paire de chaussette.
Sans oublier les bottes de pluie car ça risque de gadouiller beaucoup.
Je vais pas beaucoup dormir mais j'adore ça.

Mercredi 18 mars 2009 à 13:45


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Je me souviens de ces rares fois où nous étions ensemble dans le métro, tout collé à cause du monde
nous voguions dans les rues de Paris sans savoir vraiment où nous allions manger, où nous allions prendre
le soleil. Le métro nous déposait n'importe où, il fallait alors marcher pour se trouver un coin tranquille pour
être en paix. Quelques fois, nous choisissions la place des Vosges, je trouve qu'au soleil, cela fait un bel havre
de Paix, quand le soleil vient nous faire des guilli, quand l'herbe nous chatouille les jambes et que le soleil
nous sourit. Une fois nous étions même grimpé à Montmartre, il pleuvait, mais ce n'était pas grave, car finalement,
que Paris soit sous la pluie, sous la bruine ou sous un soleil radieux, il ne perd rien de sa superbe. Ce soir, j'ai
répétition aux Blancs Manteaux, j'aime zoner dans Paris la nuit, surtout le Mercredi soir, comme la semaine
dernière où je chantais dans la rue après avoir répéter le Jehan Alain dans la crypte de l'église. Il était 22h et
j'avais l'impression que le monde m'appartenait rien qu'en marchant vers Châtelet. Je savais que le reste de la
semaine serait réussi, Paris c'est un peu une source bienfaisante, un moyen d'échapper aux petites peines qui
heurtent chaque jour la tête, qui nous font tituber. Mais maintenant, les plaies sont un peu soignées et je peux
y aller sans vouloir forcement exorciser une quelconque douleur. J'aime sortir dans Paris le soir avec les copains
quand l'ivresse s'empare peu à peu de mon corps et de mon esprit, la vie devient rapidement plus belle, sans
encombrements, sans déconvenues, cela fait plusieurs fois que nous partons nous balader de nuit en haut des
escaliers, devant le Sacré Coeur pour admirer Paris et ses lumières, et les petits nuages dansant au dessus des
immeubles Haussmanniens. Paris, c'est comme ma ventoline, lorsque je perds pied, que je n'ai plus de souffle,
j'y viens, j'admire, je rencontre, et enfin, je vis. 





Samedi 14 mars 2009 à 13:44



j'ai fait fête toute la nuit jeudi soir:
Je ne crois pas avoir été déja si tôt dans le métro, il est 6h45, j'ai passé la nuit à discuter à boire, à passer un moment qui depuis longtemps n'était pas arrivé, enfin quelques deux semaines et demi avec Simon et Candice, puis Gaultier, et maintenant la fatigue s'abat sur moi, une grosse rafale de fatigue dans la tête, un petit mal de crâne s'installe, mine de rien. Les gens vont travailler, prennent le train, ils lisent les journaux, ils démarrent leur journée. Moi je rentre le bus, c'est un week end intense qui s'annonce, j'écoute le Vivaldi trouvé sur internet il y a quelques semaines, un morceau vigoureux qui donne envie de dire j'suis trop fort, invincible, parfois la musique baroque ça donne envie de dire des choses étranges mais c'est ça le pouvoir du baroque. Je me sens en suspend au dessus de tout ça, je vole, une âme bien flotte au dessus de Paris.
En écrivant tout ça, j'étais contente de moi, j'avais encore l'image des argentins rencontrés en bas de chez Simon, en rentrant de Montmartre. Il m'ont appris à dire cigarette en argentin, car oui il y a des mots différents en Espagne et en Argentine, et en Bolivie. Je leur racontais que j'étais allée en Bolivie pendant un mois, que j'avais adoré et ils m'ont dit bueno, pero tienes que venir a Argentina, a buenos aires, te gustara mucho!! oui, oui si j'avais des sous sous en poche ça me ferait le plus grand plaisir. Je leur ai parlé des compas 2 qui partent à Cordoba, des scouts. Je me sentais bien à parler en espagnol pouvoir avoir un discours encore fluide après six mois. Mais je confirme, on se croit toujours un peu plus bilingue avec quelques gouttes de vin en trop.
En sortant de la ligne 12 à St Lazard, je marchais d'un pas vif et décidé, comme quelqu'un qui commence sa journée sans fatigue et de bonne humeur. J'avais faim. Et dans le grand hall dans correspondance, lumière, Chez Paul, dans la deventure des croissants, des pain au chocolat, du pain. Rien de mieux qu'un croissent au réveil, vraiment.


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Jeudi 12 mars 2009 à 1:23


aujourd'hui c'était du vent dans la tête, une vraie bouffée de frais
un truc qui fait tant de bien qu'on en redemande.
mais point trop n'en faut, la gourmandise est un pêché.
alors j'ai savouré cette journée, une vraie bonbon sous la langue après une période de diet totale.
demain une jolie journée en perspective
je vais chanter, je vais boire, je vais me balader dans paris la nuit
oh joie, joie, c'est dingue comme tout peut changer.
en sortant du métro pour aller aux blancs manteaux, j'ai senti un air
de la petite brise, un truc tout juste assez bon pour le respirer à plein poumons
cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie à Paris le soir
enfin depuis la soirée avec Candice et Simon, mais c'était différent,
là c'était comme si j'étais libérée de plusieurs choses, que je me sentais
plus légère, oui, je flottais. j'avais are you gonna be my girl de Jet dans les écouteurs,
je voyais la scène où Kate Winslet est dans le lit de Cameron Diaz dans The Holiday
j'avais envie de faire pareil, de sauter, faire semblant d'être une rockeuse debout sur le lit
et dire non non are you pas gonna be my guy! juste l'envie d'être libre
je marchais au rythme de la musique comme si j'étais dans un clip
comme si c'était moi la kate winslet de the holidays sauf que j'étais angéline qui marchait dans le Marais
à Paris pour aller à la répétition chanter du Jehan Alain.



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Vendredi 6 mars 2009 à 20:15

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Cet été, ils partent en Argentine. 
Hier la fille qui tenait la banderole "sorbonne en colère" part en Argentine cet été.
Là, je les envie, j'ai une sérieuse envie de me glisser dans leurs bagages et découvrir cette ville colorée.
L'Amérique du Sud me manque, ses odeurs enchanteresses aussi. J'ai bientôt assez pour mon reflex.
Encore un ou deux ans et j'aurais mon aller retour pour mon road trip en Amérique du Sud...
J'en rêve.





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