Samedi 14 février 2009 à 14:38

Demain soir, je suis en Bretagne.
Vivement, j'étouffe ici.
Je veux voir la mer.

Dimanche 8 février 2009 à 15:44



Durant toute la journée, je me disais ce soir c'est le grand soir, ce soir, ce soir, c'est nous, ce soir! Tout est arrivé à une vitesse fulgurante, le temps est un bolide, toujours dans les meilleures moments. Rémy était là, Céline et Mikaël aussi, beaucoup de nos anciens chefs, dans le fond de la salle. Nous étions d'abord assis sur le côté lors de la diffusion du diaporama près des louveteaux qui regardaient un peu ébahis toutes ces belles photos venant du bout du monde. Je regardais ces photos comme si c'était la première fois que je découvrais ces paysages, ces couleurs, ces se baladant le long des lacs, sur les petits tas de sel du Salar, je me sentais étrangère à ses photos, j'étais à l'extérieur plus dedans pour de vrai, je les regardais juste avec autant d'émerveillement que tous les gens assis dans la salle. C'était extraordinaire, je sentais le coeur de Tiphaine juste derrière moi qui tournait comme une horloge, elle avait tant d'émotions je la sentais derrière moi, le coeur en émoi, le sourire fixé, collé, punaisé sur le visage. A la fin du diapo, tout le monde applaudi, j'avais le coeur un peu lourd, c'était fini, plus que les éventuelles questions et le projet en lui même prenait vraiment fin. Et la question fatidique est arrivée: Quel est votre meilleur souvenir? C'est impossible de répondre car il n'y a pas un souvenir en particulier plus fort, ils sont tous fort, certains plus que d'autres mais c'est un lot, un jolie très jolie lot. J'ai raconté alors le décollage de l'avion de Paris pour Madrid. C'était dingue, je n'avais jamais pris l'avion, et puis je n'avais jamais beaucoup voyagé. Et l'avion a soudain décollé, il roulait, roulait sur la piste, Ben, Hugo, rigolaient en me regardant, moi complètement stréssée, heureuse, pleine d'un mélange bizarre et étouffant d'une sensation de bien être, c'était fou, et nous nous sommes envolés, l'avion était penché, je disais ça y est ça y est! je pleurai, j'ai serré très fort la main de Tiphaine, tout se concrétisait, c'était impossible de retourner en arrière, nous partions pour de vrai, ce voyage tant attendu nous attendait à 30 heures de vol.



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Jeudi 5 février 2009 à 22:09

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Jeudi 29 janvier 2009 à 11:46



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         Je répare le puzzle depuis le soir où je suis montée dans ce bus, en revenant de cette folie. Il y a des pièces manquantes, c'est dur de tout remettre comme si rien ne s'était passé, j'aurais voulu ne jamais y aller. J'essaye de poser les choses dans l'ordre sans trop montrer les dégâts, c'est dur. Hier, pour monter à Montmartre nous avons pris le funiculaire, il monte et descend lentement le long de la côte. Une fois arrivées en haut, nous découvrons un spectacle qui nous surprend toujours, Paris en pleine journée, sous un soleil gris, sous des nuages blancs qui illuminent la surface de la ville. La lumière était splendide, on voyait la Tour Montparnasse, Notre Dame, le Panthéon, la tour de Jussieu, à chaque fois que nous arrivons là haut, c'est toujours un émerveillement fou, comme si nous découvrions cela à chaque fois. A côté de nous, il y a peu de gens qui parlent français. Beaucoup d'espagnols, d'italiens, d'anglais cherchent à faire le tour par les petites rues de derrières, ils se disent ahi? si mas alla....! Et ils partent derrière le Sacré coeur, avec le sac à dos remplies de souvenirs, de bouteilles d'eau, de plans de Paris. Le Sacré Coeur domine totalement la ville, c'est impréssionant, les marches n'en finissent plus de monter jusqu'à lui. Comme des touristes nous faisons le tour de la place pour passé par les rues avec tous les dessinateurs qui veulent nous faire le portrait. On redescend jusqu'aux Abesses, en passant devant le Café des deux Moulins, celui d'Amélie Poulain. Avant de venir à Montmartre, nous sommes passées par Jussieu, et sur le quai du métro, un homme jouait de l'accordéon. Il ne jouait pas des morceaux habituels pour un accordéon, mais plutôt des choses classiques pour Orgue, piano. En arrivant sur le quai, j'entendis cette mélodie, j'ai cru d'abord rêver en entendant ce morceau, c'était si inhabituel avec cet instrument, cette mélodie, je la connais par coeur, et dès qu'elle résonne dans ma tête, j'ai tout de suite des images tristes qui me reviennent dans la tête. Je chantonnais, et ça ne faisait plus que quelques gratouilles au coeur, plus rien d'autre. Il entama une valse de Chopin, celle qu'on peut entendre dans l'Auberge Espagnole. Avant qu'il commence à la jouer, un jeune homme vint le voir et lui demanda de qui était le morceau qu'il venait de jouer, c'était du Bach, l'Aria n°3. J'aime cette façon d'amener la musique classique sous le nez des gens, de la rendre plus accessible. J'aurais voulu rester sur ce quai longtemps pour l'écouter jouer encore.
 

Lundi 29 décembre 2008 à 14:28


Maintenant je me dis tout simplement que t'es con.
Et moi aussi, d'attendre à chaque fois, de te voir revenir, et puis soudain t'échapper, t'envoler avant même que nous nous soyons vus. Je suis juste écoeurée, là, il y a un trou, je ne te remercierai jamais assez de me montrer à quel point une personne peut être fourbe, sournoise, et je ne m'en voudrais jamais assez de t'avoir montrer à quel point une fille peut être naïve et utopique. Tout ça c'est fini, c'est ce que je dis à chaque fois. Maintenant je crois qu'il est vraiment temps d'en finir, vraiment, pour de vrai, pas juste une blague, ou une chose que je pense pendant deux semaines, et après tes jolies paroles où tu m'endors à coups de compliments enjôleurs et je retombe bêtement dans la naïveté. Aujourd'hui je voudrais en finir avec ma bêtise et ne plus être une petite chose que l'on chiffonne dans tous les sens. Et j'espère que tu as bien compris, toi, que c'était la dernière fois que j'étais con avec toi, la prochaine, je serais juste ignorante ou méchante. Tu choisis.


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