Samedi 21 juin 2008 à 13:15

Musique, toujours musique, la guitare en bandoulière, je déserte ma chambre au profit de ma liberté.

Sur le Trocadero, nous étions au milieu de la place, nous chantions, quelqu'un nous a conseillé d'aller à la nouvelle star, deux dames nous ont applaudit.

Ce soir, frères zeugma, les K-rtonik, le canal st Martin, joie joie joie.

Vendredi 20 juin 2008 à 19:06


Ce matin j'ai appris à jouer de la batterie
au début j'avais du mal à jouer avec les pieds les mains à ce que tout tape dans les temps.
alors Carole comptait 1 2 3 4 pour ne pas que je me perde dans le morceau, elle jouait quelques petits accords pour ne pas que je rame trop, pour que je sache quoi suivre, comment où je dois taper avec mes baguettes, sur quelle cymbale, sur quelle caisse, quand je dois appuyer sur la pédale pour la grosse caisse. au bout d'un moment c'est automatique, les bras croisés, je rythme nos petites compositions, nos petites envies, et je m'éclate. Je tape avec mon coeur, comme si il y avait quelqu'un que j'avais envie de démolir dans ces petits cylindres, le pauvre il serait mort sourd. Mes mains réclament du rythme, je retourne chez Carole et dans la maison de la musique. Ce soir, c'est champs de Mars avec guitare, Carole, Ana, Magalie, Lucille, et anniversaire de Candice après. Nuit mouvementée en prévision, youpiyoupiYAA.







Mercredi 18 juin 2008 à 22:30


Alors que je sortais de la boutique de Christine, un peu blasée par l'épreuve d'histoire géo du matin, j'ai rencontré quelqu'un qui me manquait. J'avais faim, le sachet en papier du mac do dans les mains. Je me dirigeais vers la mairie, pour m'allonger dans le parc à côté et y manger. Et là, de l'autre côté de l'avenue, j'aperçois celle qui ne pouvait que me donner le sourire, le soleil ambulant, les cheveux blonds hirsutes, le visage un peu fermé, comme tous lycées sortant d'une épreuve d'histoire géo. Gros sourire, Carooooooole! Elle relève les yeux, et son visage s'illumine. J'ai l'impression que ça fait des siècles que je ne l'ai pas vu, ses petits doigts courant sur la guitare me manquent, la musique dans la mezzanine me manque, les discussions avant de s'endormir après une soirée musicale à se déchaîner me manquent, nous  raconter nos vies  devant des tartines de nutella après une escapade dans Paris me manque. Je traverse, je la rejoins ah mais te voir là! ma journée devient belle! Il fait chaud, je me sens bien, je ne suis pas paniquée, j'ai surtout faim, et je suis contente de retrouver mon soleil à moi. Nous nous sommes séparées devant la mairie, à 14h l'espagnol m'attendait mais avant mon ventre criait famine.
L'endroit était presque désert, il ne régnait qu'un jeu au milieu du sable en contre bas de la pente d'herbe douce. Dès le mois d'Avril, les mamans viennent ici après la classe avec leurs marmots, ça crie dans tous les sens, le sable vole, ça parle marmite sur le feu et mari qui travaille jour et nuit. Là, deux femmes sont assises sur un drap, chacune avec sa poussette et un bambin dans les bras qu'elles nourrissent. Une petite fille joue sur le gros jeu. J'engloutis mon repas, je m'allonge et je pense à tout ces moments à grimper sur les jeux multicolores, à jouer à cache cache, à être des enfants. Les fantômes de mon passé qui me semblent si lointain, ils rôdent autour de moi, c'est eux alors qui m'engloutissent, je tombe de sommeil, je m'endors. J'ouvre les yeux, grosse panique. Quelle heure est il? et si j'avais dormi toute l'après midi dans ce parc? Et l'espagnol? Un coup d'oeil à la montre: 13h35, l'heure d'y retourner. Grosse frayeur. Je regarde une fois de plus le parc, vide, remplis de souvenirs. C'est comme si j'avais jeté mon enfance dans ces brins d'herbes et que les grains de sable de souvenaient encore de mes courses poursuites endiablées avec Raphaël, ou de mes pâtés jamais assez solides détruit par les grands du bac à sable, les terreurs. Une page se tourne, surtout à ce moment précis du bac. C'est un peu comme passer un nouveau cap, un nouvelle étape. Monter un escalier, arriver sur un nouveau pallier. Ces moments de solitude sont nécessaire parfois pour se souvenir de choses oubliées, enfouies bien loin dans notre passé. Ces moments de solitude où le temps se fixe, rien ne bouge, juste moi et mon âme.




Mercredi 11 juin 2008 à 20:27

Mention très bien à l'exam de piano
'Très belle musicalité, vous êtes très musicienne, c'est prometteur'.
M'dame, j'veux pareil au bac, tu peux aller le dire aux correcteurs?


Lundi 9 juin 2008 à 21:55





j'ai ouvert les yeux vers 10h30, et cela faisait très longtemps que je n'avais pas vu un rayon de soleil s'infiltrer à travers les volets, un peu comme une petite fontaine qui crache de la lumière. elle jaillit du dessus, du dessous, de partout et inonde peu à peu le parquet, comme si du feu brûlait chaque latte du sol de ma chambre. je me suis levée et j'ai ouvert les volets. il faisait bon, pas chaud, pas froid, comme au camp scout quand je sors de la tente, des petits frissons partout, juste parce que je sors de mon duvet tout chaud douillet. j'ai hâte d'être au 11 juillet, sortir de la tente, au milieu de l'immense champ, près du seul arbre qui a poussé en plein milieu des brins d'herbe chétifs et frais. de respirer un air inconnu, perdue dans la Sarthe, près d'un moulin, j'ai envie déjà d'y être, de faire comme dans le Guépard, paf ellipse, le bac, les résultats on passe. je voudrais me propulser dans le futur, à sentir l'herbe sous mes pieds, le soleil qui agresse mes yeux encore endormis sous les paupières à 7h30, lorsqu'il faut réveiller les louveteaux qui sont de petits dej' ce matin là. préssée juste de sortir de ce petit bordel pour avancer avec des pas plus grands, un peu plus vite sans trop courir, parce que grandir trop vite, c'est difficile, on se retrouve sur un banc de fac sans avoir rien vu passé. Ces quatre dernières années sont passées très vite, je n'ai rien vu venir.
Ce dernier mois est passé encore plus vite, et cette semaine ne va même pas exister.




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