Samedi 29 septembre 2007 à 14:04

Je veux juste être là, ici, avec lui, ou là bas, mais nqu'importe, avec lui, m'arracher le coeur, je vire ainsi la douleur, l'envoyer brûler où il veut, mais loin loin de moi, brûle douleur infatiguable, vas arracher les trippes de quelqu'un d'autre, mais ne t'acharne plus sur les miennes, tu plantes tes ongles dans mon ventre, tu me fais hurler de souffrance, je n'en veux plus, sors de là! Ailleurs, ici, là bas, devant, derrière, plus loin, dans une douche, je m'en fous mais sors, sors, calme toi, je me meurs, tu m'obliges à me consumer, toujour splus fort, la brûlure ne cicatrise pas, car la plaie est toujours ouverte, sanglante, ouverte à tout, les poussières viennent se coller au sang, le tissu attache, je tire, ça fais mal, ça saigne encore plus. Je vais aller à la messe.

Mercredi 19 septembre 2007 à 12:05


Pardonnez moi pour la qualité de la photo...

On peut passer du tout au tout, la vie est bien aléatoire et incertaine. On ne sent pas forcement ces choses là dès le réveil. On se lève, las, le parquet craque sous le poid de la plante du pied qui tombe lourdement sur le sol. Il fait froid, mais on perçoit quelques faibles rayons à travers les persiennes, une petite lueur tramblotante au milieu de ce mois de Septembre qui nous demande d'enfiler nos cols roulés et nos manteaux. Le bruit des céréales que je mâche me berce, et je retournerai bien me coucher. Ma tête est lourde, et manque de plonger dans le lait. Mes yeux, deux grosses billes, se rentrent dedans. Je m'habille, le pull noir, c'est triste le noir. Mais j'avais raison. J'aurai dû resté endormi, enfoncé dans mes oreillers. On part dans la voiture, en esperant être à l'heure. C'est l'anniversaire de Floriane aujourd'hui, elle a 14 ans. Et lui ne comprend rien, il n'y a rien de drôle. Je t'en veux. Ma deuxième journée de fille adulte de 18 ans ne doit pas commencer par un traumatisme et des pleurs. Même si tu t'excuses, je n'écouterai rien. Ne me dis pas merci, ce serait trop aimable.
2h30 de musique hier soir. La prof parle tout bas et nous pensons qu'elle est enceinte. Le cours passe plus ou moins lentement. Le programme est un peu nul, et Jehan Alain et ses litanies ne m'inspirent vraiment pas. Son prénom s'écrit à l'ancienne. Mais l'épreuve m'enchante. Malgré le programme... Je vais prendre chant et non pas piano. Essayer de m'approprier la belle Carmen de Bizet et de ne faire qu'une avec le personnage. Hendrix m'accompagnera aussi un bout de temps dans l'année, ainsi que le B.O du film la mort aux trousses d'Alfred Hitchcock. Rien de bien passionant, même si Hendrix peut être pas mal. J'aurai préféré une belle sonate de Beethoven, ou pourquoi pas du Tchaïkovsky, et quand bien même, pourquoi toujours ce moderne, qu'ils nous fasse écouter du Boulez tant qu'ils y sont! Boulez, c'est un mélange de frappage de corde, de tappage sur le violon et de son qui ne ressemblent pas à de la musique. Rien ne vaut un quatuor de Haydn!
Ce soir premier cours de piano. que vais je lui jouer?

Jeudi 13 septembre 2007 à 19:08



Dans la vie, on doit choisir. Pourquoi ça et pas autre chose? Paris ou le Mans? La sorbone ou la vieille fac du Mans? Mes amis, ou mon amour? Ma vie ou mon futur? Lui ou toi? Toi biensûr. Je t'aime trop, t'as beau me manquer, t'es irremplaçable, alors que lui... Toi oui, toi l'autre, arrête de me tourner autour, c'est inutil, tu n'arriveras à rien. J'ai compris ton jeu, tu es fourbe, menteur, tu fais semblant, tu n'as qu'une idée, garde la, je n'en veux pas. Je veux te garder, autre toi, que j'ai déja en moi, sous ma peau, dans le sang de mon coeur, dans la bouche, dans la voix, dans le sommeil. L'autre toi, oui, tu m'as rejeté, qu'importe! J'ai trouvé mieux que toi, et vas au diable. Parfois, on doit choisir, prendre son envol, ouvrir ses ailes, partir et vivre enfin, sans plus se confiner dans quelques recoins de la ville qui nous attirent loin de la vérité et de la réalité, dans une utopie irréalisable. On veut y croire mais l'espoir est parti. Redescendons sur terre et arrêtons d'y croire, vivons une fois pour toute, sans pourtant ne plus rêver.


Mardi 11 septembre 2007 à 12:12


Platon ne m'inspire pas vraiment, et son pote Socrate non plus. Mais le sujet sur l'art oui, en quoi un monochrome est il beau? S'il reflète un sentiment venant du peintre... Le manque se fait dur, je crains chaque soleil qui se lève le matin, je ne sais comment ma journée va se passer, et être seule le soir devient une obsession. Après un mois de vie commune, je passe au néant, au vide le plus total, et je dois me réduire à un téléphone noir, dans une chambre aux murs bleu. Je parle, tu parles, nous parlons, et le temps s'éffiloche à l'allure d'une petite pelotte de laine, que la grand mère d'à côté utilise pour le polo de son petit fils. L'odeur de ton cou n'est plus saisissable. Il y a deux semaines oui, elle était encore un peu présente dans mon pyjama, dans mon doudou, dans mon pull, en moi, dans mes cheveux. Mais plus maintenant, je ne sens plus rien, tu es trop loin pour que je capte quoi que ce soit, le gouffre s'agrandi de jour en jour, je n'en vois plus le fond. Je ne suporte plus de te savoir là bas, et d'être ici, en gémissant bêtement des mots cons au bout du fil, c'est assez frustrant, je ne reçois pas d'affection, je voudrai t'en donner, mais comment m'y prendre? Je ne sais plus comment agir, ni quoi penser, je me contente de faire ce décompte dérisoire qui me fera voir le bout. J'emmènerai dans mes bagages Laurine et Elsa, elles seront là, tout près de moi, pendant ces deux heures dix d'attente, insoutenable, j'arrive je suis là, dans ce train pourri, j'arrive, sois là lorsque je vais arriver, à l'heure.



Mardi 28 août 2007 à 21:49

Je n'ai plus d'inspiration, et
c'est très mal.

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