Mercredi 17 octobre 2007 à 16:04




Tu vas passer le concours et tu vas l'avoir!
(Marie je veux que tu répètes dans les commentaires
ce que je t'ai fait répéter sur MSN.)
Le ciel est tout gris, et on m'a demandé aujourd'hui pourquoi mon blog
porte ce nom. Ciel contre nuage. Oui c'est vrai, après un an et demi sur
la plateforme, on ne me demande que maintenant. Ciel parce que
avant comme toujours le mien au dessus de ma tête était bien souvent
gris. Donc avec pleins de nuages. Alors, j'ai décidé en ouvrant ce blog
que j'essayerai de chasser les nuages gris, par un ciel bleu. Bon, je suis
d'accord, ça ne marche pas à tous les coups. ça reflète la lutte permanente
pour trouver quelque chose d'un peu exceptionnel. Tout ne sera  pas toujours
tout gris, ou toujours tout rose. 


Mardi 16 octobre 2007 à 11:32




Même si on prend quelque chose d'abstrait, de seul. Une partie du
corps, qui hors
de son contexte, n'a plus tant de valeur, cette image
 Ã  une  signification. Elle nous
dit quelque chose, un secret, une
chose que chacun doit comprendre comme il
l'entend. Celle ci
raconte peut être la liberation d'un corps. Ou d'un esprit. Ou la 
libération d'un pouvoir d'expression. Je ne sais plus vraiment
où j'ai laissé tout
ce passé, mais quoi qu'il en soit, il revient
par petit bout en frappant mon visage
Mais tu ne te rappels donc
de rien? Non j'oublie ma douleur, et elle revient au 
galot, la gifle
claque sur ma joue, elle est brûlante de rage, je suis blanche,
elle
est rouge. Mais là, le futur arrive plutôt comme une caresse.
Et surtout comme
une promesse. Non, ça plus jamais.
Je ne dois plus, je ne ferai plus.


Lundi 15 octobre 2007 à 17:59





Un jour je me suis assise par terre dans les toilettes du collège, contre la porte bleu. Mes yeux coulaient, mon coeur était sec, il fallait qu'il ralentisse, encore et toujours, que je vois jusqu'où je pouvais aller, pour ne pas monter avec lui. La boite était bleu, comme la porte, il y avait 16 comprimés. Dans ma poche gauche, un couteau prit à la cantine. Je croyais pouvoir me faire sortir de mon corps de cette façon, et n'être plus qu'n chiffon, inexistante, inutile, petite. Une vraie poussière, qu'on aurait balladé d'un coup de balais, dehors. Je me recroquevillais sur moi même, au chaud dans le gros manteau. Je me liquéfiais, j'avais peur, j'approchais fébrilement le couteau de la peau, je la touchais, avec le bout de métal froid, qui glaçait tout mon être. Quelques gouttes ont dégoulié sur mon pantalon. Je ne me souviens de plus.



Dimanche 14 octobre 2007 à 0:32

Direction gare de Lyon. Les jumbes retentissent loin derrière moi. Je semble avoir oublié quelque chose sous le chapiteau. Je suis en trance, je ferme les yeux, je ne vois plus personne, je n'entends presque plus de son. Mon âme est sorti de moi, je déambule frénétiquement sur le seul bruit qui me guide. Boumboum. ça résonne dans mes pieds, dans mes oreiilles, dans mon corps. Mon coeur s'ébranle, il saute dans tous les sens, je crois qu'il voudrait aller danser avec tout ces gens, sur la piste, dans le noir. Il n'y aurait pas vu grand chose, les lumières sont faibles, un coeur ne voit pas, il a juste des oreilles pour écouter et tenter de prendre les plus sages décisions. Alors il vagabonde tant qu'il peut dans moi, en m'électrocutant chaque membre, chaque nerf, et m'ordonne de continuer à danser. Je ne résiste pas, je me laisse faire. Le quai est vide, les lumières fades. Le ciel est livide. Je suis seule sur le banc. Et ça tremble, là bas loin dans mon corps.
Je vole au dessus de la Seine, ses multiples reflets, ses lumières, ses fly boats. Je surplombe cette ville qui me parait mienne. Je la domine, je lui roule dessus. Quelques rails crissent sous les roues du metro, et se mélangent à la voix apaisante de Mathew et de sa guitare. Ce soir, ça aurait pu être un soir pour pleurer. Ce soir c'est en fait un cadeau, un remerciement. Elle est toujorus bienveillante, au dessus de moi, un grigri qui reste dans ma poche. Ce soir, c'est un de ceux fait exprès pour se dire qu'on à le temps de vivre, mais que la durée est limitée. C'est aussi un de ceux fait pour vaquer dans les metros, et prendre la ligne 6. Pourtant les sièges ne sont pas confortables. Mais la vue au dessus des différe,ts quartiers le soir à 23h est imprenable. ça finit de remplir mes poumons d'un air frais, neuf, et de jeter le périmé qui est resté 4 jours de trop dans ma vie. Tout ces appartements sont illuminés, j'ai l'impression d'y passer quelques secondes. Je fais irruption dans le salon, près de la télé. Et je repars, personne ne m'a entendu. Je suis un fantôme.

Samedi 13 octobre 2007 à 11:52


J'ai du mal à dormir, et je m'endors tout d'un coup. Je ne sais pas de quoi je rêve. Et je pense que je ne veux pas savoir, j'ai trop peur de me retrouver face à des vérités que je ne veux absolument pas voir. L'amour qu'on porte dans son coeur ne s'en va pas du jour au lendemain, sous pretexte qu'on peut aller voir quelqu'un d'autre. On avale doucement le morceau, des arrêtes de poissons, qui au fil du temps, deviennent de la mie de pain, une belle boule de mie de pain. Mais pour l'instant les arrêtes de poissons sont vraiment pointus, et c'est à peine si je peux en parler sincèrement. Je l'écris sincèrement, mais j'en rigole lorsque j'en parle pour ne pas me liquéfier et devenir pire que le néant. Comme un phoénix, on renait un jour de ses cendres. On ignore seulement le jour où on va renaître.
C'est bien là le problème.






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