Vendredi 26 octobre 2007 à 17:04




Quatre heures de philosophie. Finalement ça passe vite, quand on ne regarde jamais l'heure, et qu'on dessine (alors qu'on ne sait pas dessiner) et qu'on écoute la conversation des autres. Tout d'un coup, le ciel est changeant, il a fait beau toute la semaine, il devient gris, il n'est pas content. Quelqu'un a dû faire une bêtise. En Anglais, la prof était gêné car il y avait une histoire de dick molle like à chamallow dans le livre des Brooklyn folies. ça fait rire tout le monde, et moins rire après lorsqu'il est question de gang-raped. Je n'ai aucune qualité pour le dessin, je tuais le temps, et Mélissa a fait une batterie, d'autres parlaient de piscine,  mais pas de notre ressemblance entre les autres et nous. Je suis encore un peu bléssée, mon aile gauche en a prit un coup, depuis trois semaines et j'ai du mal à la réparer... ça prend du temps ces choses là, mais je sais que ça se répare toujours. Faut mettre un bon paquet de scotch et de colle UHU et puis ensuite, au coup de 2 ou 3 mois, la plaie a cicatrisé et le coeur fonctionne normallement.

Jeudi 25 octobre 2007 à 16:43





Un jour j'arriverai à faire plus haut qu'un sol dièse aigü sans avoir l'air d'un oiseau agonisant.

J'aimerai être l'orchestre tout entier et savoir jouer le violon, le violoncelle, les cuivres. Karajan (le chef d'orchestre) est assez marrant, parce qu'il fait des gestes un peu dans tous les sens, il ne se foule pas. Il mélange de la salade on dirait. ça parait simple à faire, à chanter. Mais c'est dur. Regarder bien sa bouche et surtout allez jusqu'à la fin de la video. Elle ne parait même pas essoufler de cracher sa dernière note tout en haut, et si longemps. Crâneuse.
Je me suis mordue la langue, j'ai saigné sur la glace à la vanille. J'ai posé ma langue sur la glace pour avoir un peu moins mal, mais ça m'a brûlé. Je tente desespérement d'expliquer sur ma copie de philo qu'Epicure a dit n'importe quoi et que tous nos désirs sont les mêmes et qu'ils valent nos besoins. On a besoin de nos désirs, alors c'est pareil, à la différence prêt: nos désirs peuvent être dictés par la société alors que nos besoins non. Je vais ma pause, j'ai mal à la main et à la langue, dommage je vais pas pouvoir faire des bisous. Je suis estropiée.

Mercredi 24 octobre 2007 à 16:46




La prof d'anglais n'a pas vraiment une de ces voix qu'on appelle forte. Elle était fébrile sur les paroles de l'hymne américain, que Jimi hendrix a chanté à Woodstok, grosse réunion de baboss et de hippy d'all over the world. Je pense qu'il a dû mieux chanter que la prof d'anglais, mais elle y mettait du coeur! Avec son histoire d'indien dans le blizzard, et de snow-plow... Il ne neige pas encore, mais la température avoisine un jour de point blanc dans le ciel. J'ai le gros bonnet d'H&M, de la grosse laine, bien chaude & cosy. J'ai le nouveau pantalon kaki d'H&M toujours, aussi confortable que le bonnet. Je me demande quand je vais bien pouvoir le voir, il a trop de travail, c'est ennuyeux d'attendre, surtout quand d'autres pouffs tapent à la porte, et que lui il pense avec sa bite. En attendant, j'écoute du Tokio Hotel (non je ne suis pas en dépression), et je me dis qu'heureusement ma crise d'ado hurleuse devant Simon de 7 à la maison est passée. Mais je comprends encore moins ce que ces nouvelles folles pré pubères trouvent d'attirant chez ce manga vivant, il devrait d'ailleurs se trouver un bon coiffeur, car pour le coup, il s'est vraiment fait arnaquer!(et un prof de chant à l'occasion, si il a le temps, entre deux concert.)


Mardi 23 octobre 2007 à 21:25


Moi j'ai un bébé dans mon ventre et il s'appel Djeub!
Moi j'ai un papa et une maman!
Olala c'est du vomiiiit (c'était juste du jus de pamplemousse renversé avec de la pulpe)
Ah! ça pique la gorge!
Les garçons ils font pipi debout, mais moi j'suis sûre j'y arrive!
Pricille m'a même offert le coloriage pas fini de Bambi.
Ils disent tous des phrases avec un sens plus ou moins recherché, mais qui en
ont un pour eux. Azénor croit qu'elle a tout le temps un bébé en préparation dans
son ventre pour quand elle sera une vraie maman avec des talons. Comme toutes les
filles, elle papote de ça avec ses copines dans les toilettes, pendant la récré.
On est toutes pareilles, c'est dans nos gènes, un jour quelqu'un a écrit:
elles se confiront leurs potins dans les toilettes de l'école, du collège, du lycée, voire
même de la fac. Ah qui sait?
Les filles de la fac, vous discutez dans les toilettes? Et vous le faisiez aussi
plus jeunes? C'est statistiquement prouvé: les filles vont toujours en groupe aux
toilettes. Ah, Nature...




J'étais bouffie, ma coupe était affreuse,
mais j'ai quand même toujours ma même trogne.



Lundi 22 octobre 2007 à 16:35
























Les moments de l'après, les moments d'avant, les moments qui n'auront plus lieu. Les moments dont on se souvient, qui se déchirent, dont on voudrait ne pas se souvenir. Ceux qui blessent, qui nous font pleurer, alors qu'on veut garder tout ça, et ne pas l'exposer, calmer discrètement la douleur, car au fond... la douleur. C'est l'âbime dans laquelle s'engouffre tant de choses. Elles doivent y rester, pour mieux mettre en valeur les belles choses. Ces moments de complicités, d'amour, d'amour, d'enchantement, de magie et de nous. La glace sur le lit, le glaçon, le jus d'orange d'après, la télé dans le lit, l'araignée au plafond, les costumes pour la soirée déguisée hypothétique, les mains, les bras qui se racontent des histoires qu'on ne peut exprimer autrement qu'avec le corps. Le petit déjeunée sur la terrasse, sous le soleil, les liaisons dangereuses dans le jardin, et tout le passé, le bon le mauvais, tout ce qui était nous. Oui, j'ai mal, je saigne, je crache du sang, ce sang c'est ma douleur qui se colle à ton coeur. Je crois savoir que tu souffres aussi, tu es un être humain. Je fais semblant, on m'a dit que j'étais bonne actrice. Je feins la joie, le rire, alors que j'implose, je plis sous le poid des trop lourdes peines qui m'enssevelissent. Mais, tu vois, malgré tout je suis debout, là, devant toi, tu verras, personne ne peut me détruire, même pas toi. Personne, on s'en sort toujours, seule ou pas, et ce n'est pas une question de faiblesse.

Je regarde vers le haut. Bientôt dans le metro, pour me blotir dans les bras d'un autre. Me consoler, essayer de trouver de l'amour, de l'affection, des mains pour serrer les miennes, des réponses et des mots qui rassurent pour ma sécurité, mon bien être, et puis de l'amour, qui sait,  j'aimerai, tout trouver. Le temps est long, mais il fait son travail. Je n'ai plus de haine, juste le coeur gros comme une pastèque. J'ai trouvé un moyen d'hurler en silence, écrire et jouer. Je joue les morceaux, les notes qui dansent sur le papier, j'essaie de les faire chanter, leur dire qu'il faut qu'elles racontent une histoire.



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