ciel-contre-nuage

Plus je vais aux scouts, plus je sens les portes de mon esprit qui s'ouvrent. Cette année, il y a eût le Centenaire, 100 que Lord Baden Powell a créé ce mouvement. J'aimerai juste vous écrire une phrase qu'il a dit il y a longtemps, lorsqu'il a formé les scouts. Il faut savoir qu'il était militaire, et c'est là tout le contrastre avec les scouts. Les gens ont souvent une image des scouts trop carré, comme si on se levait à 7h, réveillé par des écureuils et sonné au clairon. Non, nous ne sommes pas ça. Lisez bien, et changez de point de vue A la fin de ma carrière militaire, dit Baden Powell, je me mis en oeuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre à faire la guerre, en un art d'apprendre aux jeunes à faire la paix. Le scoutisme n'a rien en commun avec les principes militaires. Voila qui est dit, maintenant, je ne veux plus vous entendre dire ah ouais on dirait des militaires avec leur uniforme et le chapeau!!
C'est aussi de la rencontre, du partage d'un savoir fair,e d'un savoir vivre. On s'aperçoit que partout dans le monde, le scoutisme est vêcu differement, mais il repose sur les mêmes bases. J'ai hâte de rencontrer des scouts péruviens, car depuis que je suis scout, je n'ai rencontré quasiment que des scouts français, et j'aimerai avoir un autre témoignage que de français qui partent à l'étranger, je veux le témoignage de là bas.

Les trompettes résonnent, les cors sonnent le début, les trombones annoncent le démon. Il tourne autour de la ville, rôde au dessus des maisons, terrifie les enfants. L'ombre se ballade sous les nuages, entre les étoiles, au dessus du clocher de l'église. Les violons jouent avec la détresse, ils augmentent le suspens, la peur, l'angoisse poignante des habitants. Les flûtes claquent, avec les trilles brillantes, qui rebondissent dans l'air, sautent sur de gros coussins moelleux, et attérissent dans le pavillon des gros tubas, qui font les basses, soutiennent le rythme, donnent du corps au morceau, offrent une âme à la gravité des violoncelles qui pleurent par sollicitude avec les contrebasses.
Un peu de musique pour adoucir les moeurs: 4ème symphonie de Tchaïkovsky, Une nuit sur le Mont Chauve de Moussorgsky, La passion selon St Jean Herr, unser Herrscher, dessen rhum de J-S Bach, Introit et Kyrie du Requiem de Mozart... La liste est longue, et surtout, il ne faut pas croire que la musique classique est une honte, que ça fait 'con' d'en écouter. Au contraire, c'est la créatrice de bons nombres de musiques aujourd'hui comptemporaines. La musique est une longue histoire, elle s'écrivait avec des carrés, et sans portés. Aujourd'hui, les notes sont rondes et sur des lignes, mais elles ne veulent rien dire sans l'interprétation d'un musicien, le sentiment des artistes qui donne un sens au texte.