Lundi 4 février 2008 à 8:52

J'avais oublié que nous n'avions pas méthodo ce matin. J'erre dans les couloirs, tout est calme. Des élèves sont dans le hall, énervés, leur professeur n'est pas là. Je vais au CDI. Ce matin, il faisait froid, mais un froid frais, doux comme une petite plume qui caresse la joue et qui nous dit bonne journée! La brise me met de bonne humeur, je me suis réveillée plus tôt ce n'est pas grave. J'ai regardé la moitié de Dans Paris hier soir, j'avais les yeux qui se fermaient, la fatigue était comme une grosse couverture en laine, douce, qui s'est rabattue sur moi à 23h30. J'ai éteint l'odinateur, je me suis vraiment enveloppée dans la couverture, la vraie. J'ai dormi. Mon sommeil est entrecoupé. Une fois je me réveille à 2h, je regarde l'heure, non ce n'est pas encore l'heure de se lever. Puis à 4h, je tombe de fatigue, heureusement que ce n'est toujours pas l'heure. Je n'arrive pas à me rendormir. Alors je l'imagine en train de dormir. Sur le côté, ou sur le ventre plutôt, un peu en travers du lit, enroulé dans la couette bleu, un coussin dans les bras. Je l'imagine, je pense à lui, son image me berce. J'entends presque son souffle paisible et régulier, comme s'il avait un mouvement métronomique à respecter. Tic tac, sa respiration est douce, comme la petite plume qui m'a adouci les joues ce matin. Je l'imagine, son image me berce. Je dors.

Dimanche 3 février 2008 à 20:05

Là je meurs.

Dimanche 3 février 2008 à 16:07







Jamais l'an dernier je n'aurais pensé poser autant de fois ma tête sur la table en cours.
Avec Mélissa nous sommes entrées dans le ventre de la baleine, celle que Sartre
et Simonce ont parcouru, sur le pavé. Les talons des filles tapent le sol, je suis en bottines
personne ne m'entend. Je marche, dans la petite cours qui mène aux amphis. On se sent petites.
On écoute le discours, Platon, Pascal et un autre nous surveillent, du haut de leur piedestale.
Pascal fait un peu peur, il est intimidant, il montre du doigt, ouvre une main, je ne sais pas trop.
Les bancs en bois vernis sont plus confortables que ceux de la Comédie Française.
J'aime les matins chez Carole, le pot de Nutella m'ouvre toujours généreusement son
couvercle. Le pain est frais. Les guitares résonnent dans la cuisine, autour de la table et
des bols de café fumant. Il y a toujours de la bonne humeur et du soleil.D'ailleurs, ce matin,
il faisait très chaud dans la cuisine. Le soleil s'est bien levé, pas en même temps que les
nuages. Alors j'avais chaud dessous le tshirt du PSG que Carole m'avait prêté.
Une nouvelle est tombée hier soir:
Notre cher président de la République est marié. Longue vie à eux! ahah.




Vendredi 1er février 2008 à 22:03





je vais aller manger, ça sent la pizza partout dans l'appartement.
ça sent le gruyère fondu, ça donne envie de manger.
aujourd'hui il a plut toute la journée, j'aurais aimé être près d'un
ruisseau pour voir toutes les grenouilles sauter de nénuphare en
nénuphare et les escargots sortir leurs têtes, entendre l'eau qui dégouline
le long des petits rochers, des cailloux qui roulent dans la mini cascade.
j'aime bien les petits cailloux, sur le dos, froid, sur la colonne vertébrale
ça apaise, après une longue journée de labeur. j'ai besoin d'un massage,
un qui me laboure la peau, qui me la mélange, la plisse, qu'on me marche sur la peau.
je sais qu'après ça ira mieux. en fait, comme si mon dos était un large
champ qu'il fallait entretenir chaque jour, chaque matin, pour que
le terrain se porte mieux de jours en jours. Je cultive mes terres.
C'est bien d'être en forme.

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