Mardi 25 septembre 2007 à 11:43

Je n'ai pas le temps je dors tôt le soir
(j'ai toujours traité de poule ceux qui se couchent à 21h
En fait, ils sont justes fatigués)
j'ai pleins de travail à faire
et j'ai pas le temps de le faire
je prépare mon camp à l'étranger (Pérou!!)
je reviendrai quand j'aurai le temps
en plus je boss pas mon piano zut zut
Mozart va pas être content
je vais bien quand même, ya eu du soleil aujourd'hui
alors que la météo annonçait de la pluie.
on a fait la photo de classe ce matin


Dimanche 23 septembre 2007 à 19:34


Je suis la verte du milieu qui tape
dans ses mains en fermant les yeux.



J'ai vu les bougies briller derrière le buisson, et ils parlaient tous d'un secret pas grave qu'ils se chuchotaient tous à l'oreille sans qu'Hugo et moi ne soyons au courant. On a eu un passeport pour les 18 ans avec pleins de mots de tous les compas. Un gateau au chocolat, très bon, avec une bougie 1, un gateau aux yaourt, que je n'ai pas gouté, avec une bougie 8. Hugo a soufflé la 8, moi la 1. Ensemble. On a passé un cap, avec les compas, et ça me soulage. Après, une veillée riche en chant (on termine toujours égalité dans les veillées de week end de groupe, même si mon équipe est toujours la meilleur... Ah, ya pas de justice.), en jeu, chaque équipe de pionniers et de compas est parti dans la forêt avec une torche de veillée, afin de rencontrer les quelques stand installés dans la forêt. Nous n'en avons fait qu'un (on s'est soi disant perdu), pour retourner un peu plus rapidement vers le grand feu. J'aime cette ambiance, on discute on rigole, ce soir, je suis une langue de pute et une bouffone pour nos chers anirels qui nous aiment tant.
Le ballon tape contre la parroi de la tente, c'est Benoît qui vient nous réveiller avec Ronan. Aaaaaaaaaah. Mais il est quelle heure? On commate, dans nos duvets douillets, Benoît attrape le duvet d'Anne (avec elle dedans sinoin c'est pas drôle) et la traine jusqu'en dehors de la tente. Elle ne bouge pas, comme inanimé puis se lève d'un coup et... Roulroule sur les premiers temps. Vous ne saviez pas ce que c'était? Bah maintenant vous savez. Anne se jète sur eux en hurlant roulrouuuuuuule. Yves arrive, Anne s'était rallongée tranquillement, Yves la prend par les pieds du duvet et la remet dehors, sur la pelouse. Elle se rejète sur les premiers temps. Boum. Elle se met debout, Hugo la plaque par terre. Telle une masse, une tombe de tout son poid. Elle ne bouge plus. Anne ça va?


Samedi 22 septembre 2007 à 12:16



Ce week end, je l'attends depuis un moment. Ce week end, c'est celui de l'année. C'est le premier d'une série de trois week end qui vont être source de bien être et d'amour. Ce week end, c'est le week end de rentrée des scouts. Retro camp de toutes les unités, (dont le notre, article ci desous hiihi), le week end prochain, je fête mon anniversaire à St Germain au Frog&Princess sur le boulevard. Ma Lau, Elsa, Mag, Carole, Ana, Elo, Marie, Mouton, Olivia, Tiphaine, Charah, Marilyn.... Elles seront toutes là, je l'espère. Et puis après, nous tituberons, allons bourrées sur les quais... (je cite) Sous les lumières des lampadaires se reflétant dans la Seine. Que c'est romantique! Puis nous rentrerons (toujours bourrées?). Et le week end d'après... On sera nous depuis un an avec tous les autres pour nous dire JOYEUX ANNIVERSAIIIIIRE POUR VOS 18 ANS LES JEUNES! J'attends ça, en esperant que les heures de philo passent vite comme le TGV, et que ces moments là durent longtemps.


Carole


Elsa et Lau


Olivia


Marie et Elodie


Magalie et moi (La photo date de plus d'un an...)


Mélissa (Mouton pour les intimes) et moi


Tiphaine


Ana

Je n'ai pas de photos de Marilyn ni de Charah...


Vendredi 21 septembre 2007 à 12:39



Il y a un an
les choses étaient différentes.
Je préfère maintenant.

On ne peut même pas être dans le bus tranquille sans voir des gens qui bougent dans tous les sens (ils appellent ça de la danse. Partant du principe que la Danse est un art, je ne vois pas en quoi la Tecktonik est une danse, où est l'art dedans?). Ils mettent leur musique (un peu relou) qui sort de leur téléphone, et dansent, dans le bus. ça outre les petites mémés olala ils dérangent le monde avec leurs gadgets et leur danse de loubards! De plus, ils se rendent vraiment ridicule. Gesticuler comme ça, devant une voiture en pleine rue, c'est amusant. Enfin bon, les modes passent, en esperant que celle ci plus vite que les autres...
Je suis toujours autant malade, la prof de philo m'a même renvoyé chez moi, je commatais dangereusement sur les constatations psychanalytique de Freud sur le petit Hans. Je suis alors sorti de la salle en vacillant. Je me suis collée quelques secondes contre le mur, histoire de pas tomber. Je suis plutôt lourde, ça m'embêterait qu'on doive me porter. J'avançais lentement vers la sorti, dans le brouhaha du hall. Il faisait frais dehors et heureusement que j'avais mon coll roulé. Je me suis assise dans le bus, avec des fourmillements dans la tête. Une vraie fourmilière.
Je me souviens, il y a un an. J'allais mal, je découvrais les joies de la première L, je me sentais vraiment grande. Je suis arrivée aux compas, avec les grands, on peut se coucher bien tard après la veillée au week end de groupe et même boire un peu d'alcool avec une contribution (non les scouts ne sont pas radins, c'est simplement que la vodka ça coûte cher. Je ne suis pas ironique). Je n'avais pas d'amoureux, et j'avais tout juste arrêté la course au grand amour, plus tu le cherches moins tu le trouves. Un soir, tout est allé mal. Les gosses du baby sitting insupportables, lui qui se met en colère quasi-quotidiennement, le travail qui s'accumule. Alerte Florian déclenchée. Oui je suis venue ce week end là, là bas, pour quoi faire? Me faire faire un lavage de cerveau. ça a marché, je suis revenue blanche comme neige dans ma tête et avec quelqu'un dans mon coeur (l'alcool ça lave bien l'outil qui nous sert pour réfléchir). Et me voila un an plus tard, toujours avec ce même garçon, qui tant bien que mal essait de me soutenir dans ce que je fais. J'ai beau te reprocher des choses, t'es quand même quelqu'un de bien. (gardez vos larmes, je lui fais pas une déclaration) Mais je tiens quand même à te dire que le temps se fait long, et qu'il me tarde de te revoir. Je lance le compte à rebours, deux semaines avant ça passait vite. Maintenant c'est infernale. Merci Eric.



Jeudi 20 septembre 2007 à 13:26


Chez le médecin, j'ai croisé une dame qui ressemblait à une poule. Elle avait une petite tête, un sourire béat devant son petit fils, un manteau rouge et un cou qui semblait aussi douillet que son ventre. Son nez crochu, comme une gentille sorcière, parce ce qu'elle souriait. Là bas à côté de la porte il y avait une dame prout prout avec des perles aux oreilles, une veste blanche avec des formes noires imprimées, un truc à la mode qu'on trouve à la fin des pages pour femme dans La Redoute avant les sous vêtements, pour les post ménopause qui veulent faire mémé chic (qui a dit qu'après la ménopause on est une mémé?). En face de moi, il y avait une grand mère musulmane, avec sa fille et son petit fils, il avait le nez qui coulait et ne se mouchait pas. Un enfant n'a pas forcement le reflex de se moucher. Il tapait la poussette et les tibias de sa maman en disant Pas beau!! en y mettant autant de force qu'un châton. Un homme à côté de moi lisait un livre en arabe, il tournait les pages dans le mauvais sens. Je me demandais bien tout ce que ces signes voulaient dire. Il y avait trop de monde dans la salle d'attente, ma tête était aussi lourde qu'une citrouille, les gens toussaient. J'écoute la Waltz of the Flowers de Tchaïkovsky, et je voyais d'un coup les petites fées bondir sur les feuilles jaunies par l'automne devenir glacées sous les pas délicats des nymphes. Si ça me guérissait?



Photorécitjuste photo11
envoyé par simonevive

Voila le rétro camp pour Samedi
Bien sympa de se rappeler de tous ces bons moments.
VIVE LES SCOUTS

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