Samedi 18 août 2007 à 23:58

Impressionant.
Surtout, regarder jusqu'à la fin.
Faîtes pas vos incultes.
;-)

Vendredi 17 août 2007 à 20:04

Elle crache. Tousse.
Le chant court.
Maria Callas s'égosille.
Je l'écoute, imperturbable.
I need you&I miss you.
Je ne sais d'où provienne ces cris
Ces appels.
Chut, plus de bruit.
Ecoute le silence et
Perce le de ton plus long
Vibrato. Les cristaux invisibles
Du silence valsent
Au rythme du vent. Ecoute.
La ronde folle
De cette voix qui résonne
Contre les murs de la
Solitude.
Ave Maria
Sancta Maria
Maria. Epoumone toi,
Maria Callas.


Vendredi 17 août 2007 à 4:05

Je vais dormir.
(Il était temps.)

Jeudi 16 août 2007 à 20:26




Du haut d'un phare, on se sent à la fois grand, très grand, et puis tout petit. On est en haut, tout en haut, on a le vent qui vient nous emmèler les cheveux. ça fera mal ce soir au démélage. Je suis le roi du monde. Sur le petit îlot, je me débats avec les bourrasques. Elles pourraient bien emmener avec elles mes petites querelles d'esprits, histoire de me noyer dans le vent, et qui sait, peut être poursuivre la quête d'espace, comme si on pouvait crier très fort, et puis le crie ne résonnera qu'entre les récifs. Il y résonnera à l'infini, comme si mon cri ne s'éteindra jamais. Les vagues jouent à saute-mouton entre elles, celle qui fera le plus de bruit en s'écrasant contre la falaise, à celle qui fera le plus gros rouleau, à celle qui engloutira le plus de cris. Je rêverai de me jeter par dessus ces barrière sinsignifiantes, juste matérielles, et puis plonger, aller très profond, et puis crier. Dans l'eau. Peut être que je réveillerai une baleine, endormie sous l'eau. Elle m'entendra, elle me comprendra qui sait. Je remplirai mes poumons d'eau. Non je ne me noierai pas. Je me noie uniquement dans le vent, pour m'enivrer des claques qu'il me donne. La baleine m'entendra. Elle me prend alors sur son dos et m'emmène très loin, là où il fait tellement froid que la salive devient stalactique dans la bouche. J'aime le rêve.

Mercredi 15 août 2007 à 21:57


Les kilomètres roulent sous les roues. Il fait chaud, et j'endors mon esprit sur l'épaule confortable d'Eric.  Je n'ai plus de batterie dans mon balladeur. J'essaie d'apaiser ma tête en dormant, mais rien n'y fait. Je repense à ces 5 nuits et 6 jours.
Deux jours de soleil ont miraculeusement réchauffé nos petites vacances. On a souvent fait trempette de petons et puis coulage dans la piscine. J'avais parfois quelques gouttes d'eaux qui jouaient à la machine à laver dans mes oreilles, et qui m'empêchaient de bien entendre ce qu'on me disait. C'était amusant de m'accrocher tel un koala à Eric et de faire le tour de la piscine. Ce que j'aimais aussi, c'était les crèpes au Nutella le matin, qu'il m'apportait dans le lit. Un rare plaisir qui pour le coup m'affolait les papilles. J'aimais bien dans la douche m'enduire de mon gel douche avec des éclats de noyau d'abricots. ça gratte un peu la peau, on rince, et je suis toute douce. L'eau brûlante dégouline sur moi, je sors de la douche après, j'ai froid. Je trotine vers la petite maisonette avec des murs aussi épais que du papier à cigarettes, et mes tongs font crouch crouch. Je me remémore des pokers. Florian était le croupier, et incroyablement j'avais une suite royal. Hop, personne ne voyait rien, sauf Flo qui louchait sur mon jeu pour m'offrir des cartes alléchantes. On pensait que j'avais une chance de cocu. Non, juste un meilleur ami qui veut que je gagne des petits pions au poker.
On arrive d'ici quelques poignées de minutes, et je relève ma tête du creu de son cou. J'ai toujours autant chaud, surtout dans mon petit bout d'Eric à moi douillet. Alors, je suis vraiment préssée d'arriver pour m'endormir sur le lit, comme un enfant.






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