Jeudi 30 août 2007 à 14:01

Quoi de plus triste que la routine, qui s'installe, jour après jours, lorsque l'on est un homme seul, que l'on a 40 ans, et que l'on a un boulot que l'on aime qu'à moitié? Rien. Sauf peut être, la mort de son chat,  ce matin écrasé, par une de ces grosses voitures américaines que Guillaume détestait. Ces gros 4x4 qui polluaient notre bonne vieille terre. Son chat, il l'aimait plus que tout. A vrai dire, il n'avait plus que ça. Son chat. Ses parents étaient morts dans un accident de voiture auquel il avait miraculeusement échappé. Plus de grands parents, fils unique. Il ne connu que l'orphelinat, et à ses dix huit ans, il sorti de là bien décidé à avoir une belle vie, une belle femme, une belle maison. Mais quoi de plus puéril que quelqu'un qui s'acharne à trouver le bonheur, alors que celui-ci arrivera lorsqu'il ne s'y attendra pas ? Il entra dans sa voiture, la mine plus attristée que les autres jours. Il parti travailler. Il recula pour sortir de son garage. Il avait la fâcheuse habitude de rentrer sans faire de manÅ“uvre. Alors, le matin, il fallait manier le volant dans tout les sens pour sortir sa vieille Peugeot du garage. Il recula, encore, à gauche… Et non ! Trop. Il heurta le par-choc d'un bolide qu'il n'avait manifestement pas vu. Une femme sortie de sa voiture, plus rouge que du piment, et l'incendia.
-Mais je vais être en retard ! Et pour bien commencer la journée, un abruti me rentre dedans. Non mais, Dear god, t'es pas de mon côté aujourd'hui !

Comme si houspiller Dieu allait changer quelque chose. Mais cette femme de caractère lui plaisait. Et son accent anglais la rendait irrésistible.
-Veuillez… Je suis sincèrement navré.
-Des excuses ! Et les hommes se sentent puissant avec des excuses ! Faut faire un constat, tout ça, moi, je n'ai pas le temps, prenez mon numéro, appelez moi ce soir sans faute I'm too busy !

Elle lui donna sa carte de visite, s'engouffra dans sa voiture et démarra en trombe.
-Quel ouragan !
Quelque chose venait d'embellir le quotidien de Guillaume, un peu trop monotone à son goût.

 Il arriva à l'agence. Il devait encore voir quelle fille serait la mieux pour tel ou tel photo de ce nouveau créateur… Il s'en fichait, il désirait autre chose. Avant, il aurait tout donné pour la mode. Mais voir défiler des femmes sublimes dans son bureau, et rester seul… Cette idée l'insupportait. Depuis quelques mois, il voulait quitter son poste. Démissionner. Il avait accumulé assez d'argent pour se payer une bonne retraite avancée à 40 ans. Il songeait déjà à ces îles somptueuses à découvrir, parcourir le monde, les théâtres, les ventes aux enchères, les musées, sans course contre la montre. La solitude le rongeait, comme un petit chat qui fait ses griffes sur un bout de carton, à la fin il ne reste plus rien, tout est trop abîmé, il ne reste qu'un maigre squelette, le cÅ“ur de ce pauvre carton, déchiqueté par un minuscule fauve. Il avait peur que cette solitude indésirable lui broie le cÅ“ur et qu'il finisse acariâtre. Pire qu'une belle mère ! Et encore, comment pouvait-il dire ça, il n'avait jamais eu de belle mère. Peut-être est-ce bien une belle mère, après tout. Elle peut nous faire des gâteaux pour le Dimanche midi lorsqu'elle aurait pu venir avec mon beau père. Ses rêves sont si loin. Il sort de son bureau, dépité.

Rêver, cela prend du temps. Il était déjà midi passé. Guillaume avait faim. Comme d'habitude, il campait à la taverne de Jean pour le déjeuner, avec son collègue Guy. Guy, la réussite. Une femme, une si belle femme… Deux enfants, une fille, un garçon. Une maison, un jardin, un chat. Guy n'était pas heureux car il possédait un toit, un jardin et un travail assez consistant pour subvenir à tous ses besoins, non,  Guy était heureux car il aimait son travail, il aimait sa femme, il aimait ses enfants, et ils le lui rendaient bien. Pour lui, l'argent ne faisait pas le bonheur, il y contribuait seulement. L'argent, c'était la reine des fourmis qui lui permettait de bien faire tourner sa fourmilière. Cet homme était doué. Guy, n'est ce pas un prénom d'homme doué ? La mode ne lui était pas destinée. Il était plutôt fait pour la musique, et toutes ces choses ‘futiles'. Il avait arrêté tout ça, car il disait que ça l'incommodait. Et puis sa femme, malgré ses belles joues roses, détestait la musique. Guy par amour, s'arrêta. Guillaume l'enviait. Lui, il n'était doué pour rien. Même pas pour chanter Joyeux anniversaire à son chat. Ni à personne. Il n'aimait pas l'air de Joyeux anniversaire. Il n'était pas doué pour recoudre le bouton de son manteau, il avait dû le faire recoudre chez la couturière de l'agence. Comme d'habitude, il mangeait une salade composée. Avec deux Å“ufs durs. Du maïs, de la tomate, de la mozzarella, de la salade, et des olives noirs sans noyaux. Il s'était cassé une dent à cause d'une olive verte avec un noyau, et depuis ce jour, il décida de ne manger que des olives noires dénoyautées.
-Tu m'écoutes ?
-Je ne sais pas, excuse moi, je… je suis navré, tu disais ?
-Je savais bien que je ne devrais pas te demander conseil là-dessus ! J'ai 40 ans et c'est comme si ma femme en avait 60 alors qu'elle en a 5 de moins que moi... Toute sa libido est tombée !
Non, Guillaume n'était pas la personne appropriée. Il faisait l'amour une fois par an avec une femme rencontrée dans un bar, alors, c'était vraiment la mauvaise personne à qui demander conseil. 

-Essaye… Je ne sais pas surprend là, mets de roses sur le lit, et dis lui que tu l'aimes, et puis tu mets du Chopin en fond, ou du Barry Wh…
-Tu es trop romantique, et elle déteste la musique! Tu es sûre que tu es un homme ?!
Guy n'était pas parfait. Il résonnait comme une bête affamée.
-Oui, merci, j'ai encore des couilles, mais moi je me demande si les tiennes ne se seraient pas déplacées dans ton cerveau ! Tu ne me parles que de ça, tu ne veux pas changer de registre ?!
Guillaume avait du répondant. C'est pour cela que dans son équipe du boulot, on l'aimait bien. Il avait la poigne et savait diriger des employés.

Il finit sa salade et alla se brosser les dents d..s les toilettes du petit restaurant. Il aimait que sa bouche soit parfaite, et qu'il n'y ait rien de dérangeant pour une future femme hypothétique. Ses dents étaient extrêmement blanches. Il aurait pu tourner pour une de ces pubs pour du dentifrice, vu le sourire extra brite qu'il entretenait en vain, puisqu'il n'était toujours pas marié. Il paya Jean et retourna dans son bureau.

-Quel beau mannequin vais-je embaucher aujourd'hui… ? Quelle belle fille je vais faire pleurer alors que je ne lui annonce même pas que son ‘boyfriend' la quitte ?
Il avait prit l'habitude de dire quelques mots en anglais, à cause de toutes ces américaines refaites qu'il détestait.
Il remarqua cette brune, au regard rubis, aux longs cils.
-Faites la entrer.
La jeune fille pénétra dans la pièce sans faire de bruit. Un petit chat qui s'installe sur un lit. Elle regardait partout autour d'elle, comme ébahi.
-Hello. I'm Guillaume. And you are?
-Heum. Estrella, my name is Estrella. But I speak french, a little...
-Ah, ok! Let's go. Je peux faire l'entretien en français ? Nous sommes en France, et je voudrais tester votre capacité
d'adaptation au pays et surtout à notre langue. Vous débutez dans le mannequinat ?
-Please, could you speak… More slowly ?
-Ok.
Il n'était pas très bon en anglais, malgré toutes ces coopérations avec ses compatriotes d'outres mers.
-How many years did you begin to be a model?
-Sorry...

-Louise! Venez ici, c'est infernal, elle ne comprend pas un traître mot de ce que je lui dis. La traductrice, maintenant !
Il était exigeant avec son entourage.
Elle avait de bonnes remarques, elle était dans une bonne agence, et il la voyait bien en couverture de Vogue ce mois prochain. C'était une espagnole. Il aimait les filles du Sud et leur teint foncé. En plus, son nom signifiait ‘étoile'. Peut être SA future étoile.

 Il l'emmena dîner dans un grand restaurant du XVIème arrondissement dans lequel il avait ses habitudes. Il aimait l'entendre parler français avec son accent ibérique qui le faisait frissonner. Elle lui expliqua qu'elle travaillait comme mannequin pas par passion, mais par obligation. Un jour, on l'avait repéré dans un village des Asturies, sa beauté était la seule chance d'aider sa famille. Elle aimait beaucoup les chats, comme lui, et elle ne pratiquait pas son métier par plaisir, comme lui.

Après le dîner, il se coucha. Il était heureux d'avoir rencontrer quelqu'un comme lui. Elle était jeune, belle, et avait tout le talent possible pour y arriver. Elle y arriverait et portait bien son nom. Elle avait rencontrer un homme qui n'aimait pas ce qu'il faisait, sauf lorsqu'il croisait des âmes aussi perdues que la sienne, qui exerçaient un métier par nécessité, pas par passion.

Il eu la plus belle journée depuis sa sortie de l'orphelinat, il savait que cette fille serait son étoile.

Mardi 28 août 2007 à 21:49

Je n'ai plus d'inspiration, et
c'est très mal.

Lundi 27 août 2007 à 21:42


Je veux cet appareil photo là *
Je pense que je vais avoir du mal à récupérer l'argent necessaire pour l'avoir à mon anniversaire. (18 Septembre)
J'organise donc une cotisation. Je reçois chèque, on peut aussi recevoir par carte bleu, donc en verssement, et on peut aussi m'envoyer par la poste. Avis aux généreux.
Sinon, je suis fière car j'ai trouvé un jean chez H&M à ma taille et je vous jure que ce n'est pas du luxe de trouver un pantalon à ma taille vu comment je suis grande (et oui 1m81) et vu comme je suis large (je fais du 44) et pour trouver un jean là dedans, dans ce monde où toutes les filles sont anorexiques, c'ets pas simple! Alors je suis contente de ma trouvaille, surtout qu'il est vraiment sympa, et comme j'étais de bonne humeur (et que mon porte monnaie l'était aussi) je me suis payée une petite robe d'hiver grise chez H&M aussi. Mon jour de chance n'est ce pas.
Mais je lance quand même un appel aux stylistes d'H&M
Arrêtez de croire que toutes les minettes veulent rentrer dans du 36!!
La moyenne de la france, c'est du 40...
Les françaises sont bien en chair, et oui.
Je suis ronde, et fière de l'être.
(Même si je me passerai bien de quelques kilos)


Dimanche 26 août 2007 à 20:21

On s'est retrouvé. Chez tiphaine, je dis bonjour à Thomas ça fait bizarre de vous voir. Oui, étrange, passer deux semaines avec des gens, et puis, tout d'un coup, on revient à la vie réelle, on se refond dans la masse parisienne. Ils m'ont manqué. On revient en arrière J'aimerai retourner là bas. s'il savait moi aussi, la liberté. On se jette du haut de la dune, en essayant de voler grâce à la cape. Mais évidemment, ça ne marche pas, personne ne peut voler. Même pas des scouts pleins d'espoir.

Samedi 25 août 2007 à 10:57

Le 25 Août 2007

On a tous un rêve. On en même peut être plusieurs. Moi, j'en ai eu un à chaque age. Et puis, j'en ai eu quatre fixes. Quatre. Ce chiffre doit m'être destiné. Quatre rêves. Vous avez des rêves vous ? Mois j'en ai quatre. Quatre. J'ai toujours voulu y croire. Croire qu'un jour je pourrai y arriver. On ne choisit pas son destin, c'est lui qui s'accroche à nous, comme une araignée qui construit sa toile, qui est pendu au bout de son petit fil, tremblotante sur  son étoile d'araignée. J'en ai eu quatre. Peut être qu'un jour, tout se réalisera. J'ai d'abord voulu danser, danser toute ma vie, et toujours montrer avec mon cÅ“ur, ce que mon corps ressent. Puis j'ai voulu jouer du piano. Je joue du piano, j'ai toujours voulu exprimer avec mes doigts ce que mon esprit endure. J'aurai aimé un jour monter sur une scène, seule, et qu'on m'applaudisse pour mon talent. Pas car je fais parti d'une classe de piano d'un petit conservatoire de banlieue, où l'on applaudit par courtoisie. Puis, (et depuis toujours, en y réfléchissant bien) j'ai voulu chanter. Oh oui, cette douce musique qui nous endort, celle que nos grands parents allait entendre jouer. Celle que je rêverai toujours de chanter. La musique. Mozart et sa reine de la nuit (malheureusement, il faudrait que je sois colorature, je ne suis qu'une alto), Bizet et sa fameuse Carmen, Gounod et son air des bijoux… C'est cette musique là que je veux chanter. J'apprivoise ma voix toutes semaines, j'ai entendu dire que je créais même une homogénéité chez les altos. Je voudrai m'abandonner dans les bras de la passion. Pensez vous que cela puisse être possible ? Non, la musique est dans mon sang, dans mon cÅ“ur, dans mon esprit. C'est vrai, depuis ma naissance, je baigne dans un bain de note, d'où je ne voudrai pour rien au monde en sortir. Je serai comme un enfant enlevé trop tôt du ventre de sa mère, sans plus aucun lien qui le lierait à sa vie antérieur. Une nouvelle vie commencerait, sûrement moins bien que la précédente. J'aime la musique comme on aime quelqu'un, c'est sans doute difficile à saisir, mais est ce possible d'aimer quelque chose comme on peut aimer un humain ? Oui. J'ai toujours eu quatre rêves. Danser. Jouer. Chanter. Ecrire. Je sais faire ces quatre éléments. Mais je n'excelle en aucun de ces quatre domaines. Je n'ai aucun talent. Je chante oui, je suis soliste, le temps d'un chant, je suis publiée le temps d'un ouvrage même pas acheté ni lu par les gens (qu'importe, des lycéens qui s'essayent à l'art de l'écriture, après tout, qu'est ce que cela vaut ?), je danse, dans un club, où je suis un bon élément, mais je ne suis pas la meilleure. Je joue, depuis toute petite, j'aime profondément cet art de raconter quelque chose avec du bruit, avec de la poussière scintillante, lumineuse, agréable à voir et à entendre. Je suis l'élève infatigable, imparfaite, insolente, et surtout désobéissante. Je n'en ferai toujours qu'à ma tête, je jouerai toujours les morceaux que je veux. Même si c'est trop dur, parce que malgré tout, je suis élève persévérante. Mais je ne sais pas persévérer. Je sais ce que je veux, mais je n'arrive pas à construire quelque chose de solide sur lequel je peux m'appuyer. J'écris, car c'est peut être la seule chose que je sache réellement faire, et encore… On me blâmerait pour me pavaner de cette façon si illusoire, si simple… Je joue, je chante, je danse, j'écris. Qu'est ce que tous ces mots veulent dire ? Au fond je n'ai pas de talent, j'écris ce que je vois, je joue ce que la partition me dit de jouer, je chante les notes, je danse ce qu'on m'apprend. J'écoute ce que j'entends. Je fonds devant ces morceaux qui nous collent la chair de poule, je me liquéfie devant ces notes qui se courent après sur ces pages jaunies, j'essaye par tous les moyens de donner un quelconque sentiment dans tout ce que je fais, mais je ne suis bonne à rien. Ressentez vous quelque chose ? A part le désarroi pitoyable d'une fille que tout le monde ignore. Où est la vie là dedans ? J'aimerai avoir ma chance, mais pour l'avoir, il faut tout d'abord y croire. Je ne songe à rien, et sûrement pas qu'une bonne et  fée se soit baissé sur mon berceau pour m'envoyer de la chance plus tard. On est plus tard. On m'a toujours dit qu'une carrière se commence jeune. Je suis jeune. Je souhaiterai la rencontrer, cette femme habillée de la chance, qui en distribue à qui veut, mais pas à ceux qui la cherchent depuis si longtemps. Vous voyez, je vis dans ce monde pathétique à moi, où tout à une âme, tout est habité par cet ange insaisissable, l'art. Je voudrai un jour contribuer à l'agrandissement de ce terrain. Apporter ma brindille au barrage. Je voudrai être un castor. Apporter une brindille. Avoir mon heure de gloire, juste pour moi, chanter, donner quelque chose. Faire ressentir. A vrai dire je m'en fiche pas mal du retour. De ce qu'on pourrait me donner. Je veux, moi, donner quelque chose, pas matériel, parce qu'il n'y a rien de plus dérisoire qu'un objet, là, inerte. Mais je veux transmettre un sentiment, une bribe d'amour, ou que sais je, l'illusion, un léger vernis de tendresse qui protègerait une âme frêle et écorchée vive. Je voudrai montrer quelque chose avec mes mains, avec ma mes mots, avec ma voix, avec mon corps. Pour montrer que je ne suis pas creuse, qu'à l'intérieur, ça ne résonne pas, que tout entre, et est prit à son bon degré. Je voudrai faire comme le potier, faire avec cette argile mou entre mes mains, une vraie réalité. J'ai toujours eu quatre rêves. Je sais faire ces quatre choses. Un jour, je veux y arriver. Je serai peut être publié. Peut être lu. Et peut être même  que cela intéressera les lecteurs. Soyons honnête. Oui, j'ai réalisé un de ces rêves. J'ai été publié. (Moi une éternelle insatisfaite ?)

Ou alors, je jouerai un jour devant une salle comble rien que pour moi (Pleyel ou Gaveau ?) pour écouter et ressentir. C'est bien prétentieux pour un ‘artiste' de vouloir tant donner à des inconnus. Se croire capable d'offrir tant, quelle audace. Ou bien je danserai, oh, non, pas sur des pointes, je ne me sens pas capable de commencer le classique maintenant, par pitié, je souhaite éviter la torture. Et puis, je souhaite tout bonnement éviter de ressembler aux hippopotames en tutu dans Fantasia. Danser, improviser, se donner, se laisser porter par la musique, qui nous invite à faire des gestes incompréhensibles, mais qui sont bel et bien exécutés. Ils expriment alors ce que le corps et le cÅ“ur perçoivent à travers une musique. Danser, c'est apprivoiser l'air, et lui donner une autre forme, moins abrupte, plus voluptueuse, lui arrondir ces angles. Pour que l'air y soit plus respirable, moins étouffant. Je voudrai me donner entièrement à la musique. Parfois, on a une vocation dans un domaine très large. On sait qu'on a aucun talent, mais quelqu'un (ou quelque chose) nous pousse à continuer dans cette voie, même si on sait pertinemment que le talent n'est pas quelque chose qu'on a depuis toujours (et pour jamais…). Mais on s'acharne. Peut être que le travail paye, après tout ? Et qu'il ne suffit pas de chance, qu'il n'y a plus d'histoire de Destin, mais bel et bien de persévérance, et d'amour de l'art.

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