Vendredi 24 août 2007 à 19:19


    

Le gateau à la poire a cramé, le four n'était pas sur chaleur tournante. J'ai cru mourir d'ennui cette nuit en n'arrivant pas à dormir. Je scrutais les petites étoiles fluorescentes de mon papier peint en me demandant combien il y en avait sur chaque mur. J'ai alors prit Chopin en cherchant les Préludes, dans les grosses partitions en papiers jaunies de Papi d'avant. Je touchais ces vestiges du passé d'un doigt intrigué et surtout conservateur. J'étais impréssionée par l'odeur que ces vieilles partitions dégageaient. Une odeur d'enfermement, de musique, de papier. De vieux. Je voyais les coup de crayon du prof enervé sur le si bémol qui échappait sans doute trop souvent à l'élève... Un jour, peut être, on regardera mes vieilles partitions moisies en se disant elle aussi elle avait du mal avec les Si bémol!



Mercredi 22 août 2007 à 21:40



C'est mon dernier jour au Mans et je suis toute essouflée. Je n'ai pas vraiment envie de partir, je voudrais rester encore. Mais il faut se résigner, toutes les bonnes choses ont une fin. Je voudrais aussi qu'il y ait enfin du soleil, je me lasse de voir un ciel gris toute la journée. Connaissez vous le Prélude de la Goutte d'eau? De ce bon jeune Chopin, le numéro 15 des 24 Préludes, Opus 28. J'aimerais jouer ce morceau. Lors des gros accords, et quand je serais énervée, je pourrais taper sur mon piano, et exorciser toutes ces mauvaises ondes qui m'emplissent. Maintenant, j'ai une annonce à faire, je recherche une batteuse (une femme qui joue de la batterie quoi), proche de Paris, et qui n'a pas un trop mauvais niveau. Les jeunes filles -femmes concernées peuvent me contacter par mail.



Mercredi 22 août 2007 à 2:16


Modèle: Marie

Don't be afraid, I'm alive. L'article précédent n'est en aucun cas quelque chose qu'y met arrivé fort heuresement. (si les bonnes mémoires s'en souviennent, j'en ais fait un semblable il y a environ deux mois, où le sujet portait aussi sur la violence conjugale.) J'ai été sujette à quelques questions de plusieurs lecteurs, alors ne vous inquiétez pas, je vais bien! (Mais l'attention que vous me portez me fait chaud au coeur)

J'ai une question:

Qui sera là à la rencontre cow?
(Le 25-26 Aout à Chatelet... blabla)


Mardi 21 août 2007 à 0:17



 -Tu croyais t'en sortir?
j'hurlais derrière la porte de bois. j'appuyais de toutes mes forces sur la poignée, pour qu'il ne sorte pas. j'avais peur, et une grosse goutte de sueur dégoulina le long de mon cou. elle venait tout droit de mon front, elle avait dévalé mon cou en laissant la trace d'un minuscule ruisseau sur ma peau. et maintenant, elle s'accrochait à mon dos. je la sentais, fébrile, se cramponer à ma clavicule. Ce n'était pas une de ces grosses gouttes de sueurs que l'on appréciait, qui était synonyme de bien être, d'efforts, et de récompense, mais belle et bien celle de la peur. Mon estomac jouait à la corde à sauter avec son intestin, un vrai remue-ménage.
 -Bouge de là, ou je donne un coup d'épaule et j'te cogne, t'en sortiras pas vivante espèce de grognasse!
Il hurlait tellement fort, mon coeur tremblait, ses cris n'était pas humains,
 -Mais ferme là, tu vas réveiller tout l'immeuble!
Il crachait ses poumons, comme si son but était justement que tout l'immeuble nous entende, que le gardien en ait cette fois ci assez, et qu'on ne se fasse virer de notre appartement pour tapage nocturne.
D'un geste vif, j'ai prit le balais, et bloqué la porte.
Je m'agenouye, et sanglote. Cette fois ci, les larmes sont brulantes, chaudes de desespoir, de regrets. Je toussote
 -Pourquoi tu pleures toi, t'as honte?
 -Tu ne comprends rien. Jamais rien.
Il y eu un long silence. Plus un éclat de verre.Un bruit sourd qui explosa à travers la salle de bain.
 -Mais qu'est ce que tu as fais?
-Je laisse exploser ma colère. Tu ne perds rien pour attendre.



Dimanche 19 août 2007 à 19:28



Retombons un peu en enfance

Qui se souvient de cet épisode?



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