Lundi 20 octobre 2008 à 20:04


C'est fou comme des odeurs peuvent nous enlever pour nous transporter à l'autre bout de la terre... Dans le bus, je sentis tout de suite que c'était quelque chose que j'avais déja sentie, auparavant, sans pouvoir mettre une date, une image, un moment, mais je su que c'était quelque chose qui m'avait agréablement plu. Je n'arrivai pas à savoir ce que c'était, ce qu'elle représentait, mais elle m'emmena loin, là où il fait encore jour lorsqu'ici il fait déja nuit. Tout d'un coup, le flash, le lit, le Dimanche, l'après midi, le Tunari, la descente de la montagne à quinze dans un taxi pendant une heure et demi, sa tête sur mon épaule. Les instants de cette journée remplie de sentiments contradictoires revinrent d'un coup dans ma tête, dans mes yeux, dans mes mains, j'étais dès lors très loin de la banlieu, du bus, du bébé qui pleurait à quelques mètres de moi. Non j'étais dans lamaison d'Alan, à la fin du mois d'Aout, à 4 jours de l'avion qui me ramena en France. J'eu envie de l'appeller, de lui parler, de l'entendre me dire des choses, juste sa voix, ou peut être même que j'aimerai rembobiner la bande, le film, qu'on revienne en arrière, retourner le sablier, juste deux petits mois en arrière. Pourvoir resentir cette odeur tout contre moi, la chaleur de ses mots dans le creux de mon oreille, sa douceur dans mon cou. Je ne connais pas le nom de ce parfum, j'aurais voulu le demander à l'homme, mais je n'ai pas osé.




Dimanche 19 octobre 2008 à 18:51


Je me sens fatiguée après une bonne journée, une journée fraîchement ensoleillée dans un grand parc.
J'ai chaud aux joues, comme après un long week end à Jambville
Comme en revenant de Bolivie, en arrivant  l'éaeroport, sans avoir dormi pendant deux jours.
Demain, c'est un de mes deux jours préférés, j'ai beaucoup travaillé mon piano
je ne veux pas paraître nulle comme la dernière fois, non j'aimerai montrer ce dont je suis capable.
J'espère qu'il fera beau, que nous pourront nous asseoir dehors et chanter un peu.


 

Samedi 18 octobre 2008 à 12:27

           
Cadeau de Florian pour mon anniv.



                 Je revenais de Clignancourt dans la ligne 4 et je comptais combien d'arrêts il me restait avant de descendre à Réaumur-Sébastopol pour retourner à Malsherbes avec la ligne trois. A Château Rouge, un garçon est entré dans mon wagon, un grand brun aux yeux bleus. Avant se s'asseoir sur le strapontin, , il m'a regardé, un peu avec insistance, je suis toujours mal à l'aise quand ça se produit. Le métro c'est un peu l'endroit où les âmes se croisent, partagent leur espace vital lorsqu'il y a beaucoup de monde., parfois c'est bien, parfois moins. A la station d'après, il est venu s'asseoir en face de moi et il continua à me regarder avec insistance. Mes yeux sont tombés dans son regard, par hasard, il m'a sourit. Gênée, j'ai sorti ma partition de la Cantate de Bach, pour m'occuper, pour ne pas le regarder, je ne savais pas quoi faire, un peu démunie. Dès que je relevais les yeux, je croisais les siens, je souriais un peu aussi. Réaumur arrivait, il fallu que je me lève, que je range mon bazard, que je sorte. J'eu envie de faire une chose folle, car ce garçon me plaisait, un truc comme on voit dans les films. J'étais devant la porte pour sortir, en attendant que le train arrive en gare, nous nous regardions, en souriant, je me disais que peut être je devrais aller me rasseoir en face de lui et faire la chose. Le métro s'est arrêté et je suis descendu. A travers la vitre, alors que je marchais sur le quai, il m'adressa un sourire d'au revoir, ses yeux semblaient me dire peut être que nous nous reverons bientôt. En descendant les marches qui mènent à la ligne trois, je pensais. J'aurais du déchiré un petit bout de papier, du papier à musique, inscrire quelque chose, et lui donner. Dans un film, ça aurait été possible. Dans le vrai métro, de la vraie vie, ça aurait peut être fait idiot. 

Jeudi 16 octobre 2008 à 22:30


Tout à l'heure, je ne sais plus qui, au beau milieu d'une discussion
a dit quelque chose un vrai cheveux sur la soupe.
"Bientôt, quand on sorti des cours à 17h, il fera nuit".
Le temps avance, un peu plus vite que je l'imaginais.
Les couleurs sont jolies en ce moment, les arbres sont jaune et orange,
elles font de jolies harmonies, mais je sens que cela ne va pas durer.
C'est le vent qui me le dit, il souffle trop fort, il me chuchote que je devrais mettre un pantalon
et plus de jupe, il fait trop froid. Juste, le lundi, je peux. Le Lundi devient dorénavant le jour jupe.
Ce soir, c'était un soir à passer plus de deux heures dans les transports,
ce matin j'ai pensé que la journée serait mauvaise parce qu'il n'y aurait pas de répétition,
mais finalement, les choses prennent souvent une tournure différente, celle ci était vraiment bien.
J'ai retrouvé mon rire depuis un certain temps je ne rigolais plus vraiment, un peu perdue entre deux pays, l'esprit bien trop loin de moi. En retrouvant mon rire, c'est comme si je me retrouvais.
Je crois que je suis un peu de retour.


Si ça me manque quand même, mon esprit vogue tout de même souvent là bas. ça serait mentir que de dire le contraire...

Mardi 14 octobre 2008 à 14:34

Samedi, c'est mon premier concert, j'ai hâte, j'ai peur. Je rencontre beaucoup de gens géniaux, qui sortent de mon ordinaire d'avant. C'est incroyable que dans un lieu qu'on pense banal, on puisse connaître tant de gens qui pensent dans la même direction que nous, qui vivent la musique de la même manière, qui frissonnent à un accord, qui considèrent les notes comme un langage universel. Je ne savais pas qu'il pouvait y avoir autant de gens de mon âge qui voient les choses de cette manière.
Je suis en plein virage, et c'est bien de sentir que le vent tourne.


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