Mardi 7 octobre 2008 à 20:29

J'étais devant l'écran, là vers 13h, en train de chercher un moyen de voir le nouveau woody allen en français avant qu'il ne sorte au cinéma. Et puis, là un mail, un truc que j'attendais, je n'ai pas osé l'ouvrir tout de suite, même si j'en mourrai d'envie. J'attendais la réponse depuis une semaine et demi, j'étais restée sur ma fin avec vous pouvez chanter plus bas? Vous déchiffrer bien? Je vous renverrais un mail pour fixer un autre rendez vous, il faudrait que vous me chantiez autre chose. J'ai hésité quelques minutes avant d'ouvrir le message, persuadée que je trouverai trois phrases du type Désolé, nous recherchons des chanteurs plus expérimentés, repassez l'audition pour devenir Cameriste le semestre prochain! Avec un peu de courage, j'ai cliqué sur la petite fenêtre à droite. J'avais un oeil ouvert, un autre fermé, un peu peur de la réponse, même si je croyais savoir à quoi m'attendre. Et puis là, l'intitulé du mail: Camerata MERCREDI 20h Première rencontre du 3ème type.

Chers amis,

Nous sommes à peu près en mesure de démarrer.

Je vous invite donc à notre première rencontre (à laquelle vous ne sauriez vous soustraire, naturellement !)
MERCREDI 8 octobre (demain) à 20h, en SORBONNE, UFR Musique, 3ème étage, salle J 326.
Ceux qui l'ont déjà apportent leur partition de la cantate 112.

Au menu :
- discours de bienvenue du Président
- comment servir (et se servir) de la Camerata
- perspectives d'avenir par le Directeur artistique
- vin d'honneur (euh ! là; je m'avance peut-être un peu... Dommage !)

Retenez d'ores et déjà dans votre agenda :
- MER 15 : 20h, Sorbonne, cantate 112
- VEN 17, 13h-14h : église des Blancs-Manteaux, générale Cantate
- SAM 18, vers 16h, filage ; 18h : concert Bach-Zemlinski

Merci et bienvenue à tous
GG

J'y crois pas trop, je suis prise à La Camerata St Louis. C'est assez dingue, je me souviens encore de l'audition, les filles qui chantent du Bach et du Mozart, et moi du Bizet, de l'opéra dans une église a cappela... Je suis aux anges.


Lundi 6 octobre 2008 à 22:52


Pendant l'amphi, certains se levaient et partaient. Ils ne passaient pas inaperçu car les portes sont sur les côtés, et elles grincent, alors tout le monde les voit, tout le monde les entend. Deuxième cours d'histoire de la musique, trois heures. Je savais qu'il allait y avoir une pause, je pensais que ce cours serait interessant, je croyais que l'amphi ça serait un truc drôle. Et puis finalement, il faut arriver 20 minutes à l'avance pour avoir une bonne place et pour être à côté de son copain, les premiers cours sont plutôt ennuyeux. Nous avons écouté du Luthe cette après midi, le morceau était très jolie mais impossible de lire la tablature ou la partition, c'est trop d'avant pour moi. Pas de trompetiste aujourd'hui à ma droite pour me donner du pain d'épice, juste Candice qui m'apprend à me casser la tête avec des chiffres. Plus le temps passait, plus je me demandais quelle heure il était. Je me suis même demandée si la prof avait réussit à éterniser les minutes, tant les phrases me paraissaient longues, sans fin, sans but. Quand allons nous vraiment apprendre l'histoire de la musique? En arrivant dans la cour de Malsherbes, il y avait un groupe qui chantait avec deux guitares, ils faisaient une reprise de baby one more time, parmis eux, une fille à la guitare, brune les cheveux courts, qui chatait fort, avec un jolie timbre, mi qui galerait un peu avec ses accords, elle s'emmêlait les pinceaux. Je me suis assise derrière avce le corniste sudiste, et derrière moi elle a commencé à joué wonderwall, je voulais chanter avec eux, ils s'amusaient bien, mais elle s'arrêtait tous les trois accords. Je me suis mise à chanter en pensant que si je chantais, elle jouerait tout, sans s'arrêter et elle chanterait aussi, accompagner par le garçon au style de Johnny Deep très chou. Ils étaient contents que leur cercle chanteur d'occaz s'agrandisse, nous avons chanté des trucs un peu triste, Saez, et puis des choses plus joyeuses qui donnent du courage avant trois heures un peu hypnotiques.




Vendredi 3 octobre 2008 à 20:16



Le Salar d'Uyuni, 4000 mètres d'altitude
un dépaysement total

Vendredi 3 octobre 2008 à 0:55


L'analyse c'est vraiment génial, même si le prof est bien trop rapide, c'est difficile pour la prise note.
Demain matin, je vais à Europe acheter un bloc note de papier à musique, les pages se remplissent vite de portées, de clefs de sol, d'Ut et de Fa, de règles harmoniques de la Renaissance, que l'accord du cinquième degrés est toujours majeur... Les affinités commencent à se créer, le corniste à l'accent goût huile d'olives du sud est tout le temps avec le garçon à l'instrument de musique bizarre, l'asiatique (elle s'appelle Kim je crois) qui le jour des inscriptions pédagogiques n'avait pas sa carte étudiante est souvent seule, c'est dommage, elle a l'air gentille, il y a aussi le garçon qui vient de Taïwann, et qui parle français difficilement mais qui parle la musique mieux qu'il ne parle sa langue maternelle. Je croise de temps en temps le garçon qui a partagé son goûté pain d'épices avec moi Lundi en amphi en cours d'histoire de la musique. Moi Lundi je pense ramener de la brioche, je partagerais mon butin avec lui si nous sommes à côté. Il est souvent avec son copain trompettiste, ils se balladent dans les couloirs, et montent les escaliers à pied, ils ne prennent jamais l'ascenseur. Je me suis levée à 6h30 ce matin pour aller m'inscrire à Clignancourt pour le cours d'espagnol. Le rer le matin, finalement, je ne sais pas si je vais tant aimer ça. Une heure et demi de queue plus tard devant le bureau des inscriptions, je peux enfin entrer dans la salle. Non vous ne pouvez pas, votre nom commence par M et ce matin c'est de A à J! Elle voulait que je revienne cette après midi pour refaire une heure et demi de queue et louper mes TD d'harmonie et d'analyse. Non, je ferais de l'italien. La nouvelle tombe, cette année j'apprends l'italien, je ne perdrais pas mon niveau d'espagnol car je parle tout le temps avec Shirley et Violeta, j'espère que je ne perdrais rien, rien du tout. Demain, je vous parle du Stabat Mater de Dvorak, de mes poils de bras qui se dressent quand j'écoute le Stabat MAter, là rien juste dans la chambre, alors j'imagine pas en concert, je vous raconterais que le chef de choeur est un sacré numéro, et que si je progresse en déchiffrage, le semestre prochain je suis au COUPS. Bonne nuit...


Mercredi 1er octobre 2008 à 11:31


# 1
Citer la personne qui vous a tagué.
# 2 Indiquer le règlement du jeu.
# 3 Choisir un livre et l'ouvrir à la page 123.
# 4 Recopier à la cinquième ligne les cinq lignes suivantes.
# 5 Indiquer le titre du livre, le nom de l'auteur, de l'éditeur et de l'année d'édition.
# 6 Taguer quatre personnes et les prévenir sur leur blog.

C'est émilie qui m'a taggé
Regardez là juste au dessus
j'ai pris la religieuse de Diderot (je le relis pour la troisième fois, quel plaisir de relire, de redécouvrir des mots, des histoires qui nous ont tenu en haleine, on s'accroche aux petites phrases qui nous font chavirer, passer par dessus bord. C'est dingue, pourtant je n'aime pas Diderot, Jacques le Fataliste m'avait épuisé, mais là...)
"Je vous laisse à penser le murmure qui s'éleva dans la communauté : "qui est ce? Qui n'est ce pas? Qu'a t elle fait? Que veut elle faire?..." Ces soupçons ne durèrent pas longtemps. Ma demande commençait à faire du bruit dans le monde; je recevais des visites sans fin, les uns m'apportaient des reproches, d'autres m'apportaient des conseils; j'étais approuvée des uns, j'étais blâmée de quelques autres.Je n'avais qu'un moyen de me justifier à tous, c'était de les instruire de la conduite de mes parents."
La Religieuse, Diderot, Folio, 2007
Non, non je ne continue pas la chaîne, d'autres le feront pour moi...

Je me suis amusée hier après midi j'ai mis une petite playlist, 19 morceaux, écoutez les, yen a des vraiment bien =)



<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast