Mercredi 5 décembre 2007 à 18:12

Mardi 4 décembre 2007 à 22:32


A gauche, le ciel est jaune, près des maisons, il chancèle entre les arbres et le pont de bry. Un dégradé de couleur orangée jaune monte vers le rose et le violet part jusqu'à l'horizon, le ciel que l'on imagine, mais que l'on ne voit jamais, il se cache derrière la ligne. Il y a dix minutes le ciel ressemblait à une énorme barbe à papa flottante. Il ressemble maintenant à un tissu opaque qui s'étend partout, sauf de l'autre côté de la pièce, avec les autres fenêtres. A droite. Où le ciel est bleu, avec des nuages blanc, l'opposé de la gauche. Nous on est au milieu avec la philo et le langage des abeilles.
Je t'aime mais la prochaine fois je me tairai pour éviter de pleurer et de ressembler à un bout de choux comme tu dis.


Lundi 3 décembre 2007 à 23:39



Je prends mon courage au creux de mes petites mains et je prends l'appareil.

Le téléphone sonne bizarement et un homme décroche.
-Hola
-Hola soy una francesa, estoy scout de francia. Por este verano mi equipo y yo quisieramos ir en vuestra hogar, sabemos que en 2006 un equipo venio...
-Si digame
-Euh... Soy francesa y estoy de francia, usted entiende?
-*une longue phrase que je ne comprends pas, un grand moment de solitude pour moi*
-Si pero usted puede hablar mas lentamente porque no entiendo bien toda la frase...
-Ah tou é una francéz! jé pou loui dire à Rojas qué tou a apélé aujourd'houi mé...
-*moi très heureuse* Oh super génial, vous parlez français!
-Si si, rapél démin midi y tou poura loui parlé.
- i Si, gracias, hasta pronto, espero!
Je raccroche. C'était laborieux. J'ai parlé à un bolivien de la Bolivie dans la forêt amazonienne qui avait un accent espagnol pas croyable qu'il aut entendre pour comprendre. Je le vois bien au fond d'une cabane en l'air devant son téléphone en bambou me répondre si si pero blabla bla et m'expliquer le décalage horaire pendant dix minutes.
J'aimerai parler à ma brindille.




Dimanche 2 décembre 2007 à 18:31







Je n'ai jamais vu autant de gadoue. Je n'aimais pas marcher dedans
J'avais l'impression de m'enfoncer dans le sol à chaque pas,
Ma chaussure restait collée à l'herbe et à la boue gluante
La tente est tombée sur Tiphaine à cause du vent qui hurlait
dans l'air, si fort, on se serait cru en pleine mer sur son bateau ,
 au creux de deux vagues rondement formées, prêtes
à nous engloutire, entre deux remous. Je suis habillée comme un
marin, avec un pull rayé bleu et blanc, un bonnet de marin blanc
et bleu, un jean qui remonté aux genoux mais sans bottes en
caoutchou, d'ailleurs, c'est le truc à prévoir pour patauger tranquillement
dans la gadoue et pour avoir le courage de courir jusqu'à la tente
entre les brins d'herbes boueux pour aller chercher le plus vite possible
sa gamelle, le repas ne reste jamais chaud longtemps.


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