5 ans.

Mercredi 26 décembre 2007 à 14:28

       
 




             Raphaël est un peu habillé à la Romain Duris dans De battre mon coeur s'est arrêté, avec les vieilles santiags de papa. ça lui donne un genre mauvais garçon, perché sur ses talons. Aujourd'hui ça fait 5 ans. Je n'y pense presque pas, car je me dis que tout est mieux ainsi. Lorsque j'y pense, comme aujourd'hui, j'ai toujours mal au coeur, mais dans le bon sens, j'ai de la peine, mais tout va bien. Il se repose bien, dans son lit douillet, entre les cartes que nous lui avions écrit, le petit pendentif coeur de Claire, nos dessins et tout notre amour. Il sait qu'il peut dormir tranquille, on ne lui en veut pas. Il y a 5 ans j'avais 13 ans et je pleurais toute l'eau que j'avais dans mon corps, j'étais vide. Maintenant, je suis remplie d'amour, de joie, parfois de peine, de colère, mais je ne lui en veux plus. Dors bien Grand Frère.



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mon petit bijou

Mardi 25 décembre 2007 à 12:30



Voila l'engin, bleu (comme mes yeux). J'ai pris une photo. 35 euros la pélicule de 20 poses, tu penses ta photo un quart d'heure avant de la prendre. Ah, vive Noël.



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Ce soir là, dans la nuit à J-2

Lundi 24 décembre 2007 à 16:11

   





                Il faisait tout noir dehors, j'attendais le bus, je marchais, j'avançais sans vraiment savoir où j'allais, si loin. Il n'y avait pas beaucoup de voitures, pourtant il n'était pas si tard, les lampadaires éclairaient la grande avenue et mon visage gondolé, mouillé, égaré. Parfois, je marchais dans la voie pour bus, le trottoir était trop petit, j'avais les yeux qui me brûlaient, je peinais à voir vraiment où je mettais les pied, trop de brume noircissait le chemin. Trois garçons sont passés à côté de moi avec une bière, ils ne parlaient pas français, m'ont regardé, ils ont explosé de rires. Qu'avais-je donc de si amusant? Je marchais lourdement, titubant d'un côté, puis de l'autre. Mon manteau était grand ouvert, la gorge à l'air, j'avais au moins chaud aux pieds, dans mes bottines marrons fourrées. Je n'avais pas de mouchoir, je reniflais nerveusement, je marchais, sans savoir où aller. Je suis arrivée près de la Boulangerie. J'entendais des talons claquer sur le sol clac clac clac clac sur le bitume du boulevard, une fille avec un chapeau noir en jupe courrait sur la route, ses cheveux partaient dans tous les sens, elle se retournait sans cesse. J'ai vu au loin deux gros phares jaunes fendre le brouillard. Elle s'élançait vers l'arrêt de bus. Je me suis arrêtée, il n'y avait personne. J'ai levé le doigt, le bus s'est arrêté, il l'a attendu elle est montée. Même pas un regard ni un merci.  J'aurais dû  la laisser louper le dernier bus et rentrer à pied dans la nuit noire.











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Est ce que vous voudriez la suite? Le début? La fin?

Dimanche 23 décembre 2007 à 0:47




Lundi 9 Octobre 2006

J'ai oublié de bien régler mon réveil ce matin, du coup, je me suis réveillée une heure en retard. L'école n'est pas très loin mais j'ai dû courir, car en plus j'ai loupé le bus. Des matins, je me dis qu'on devrait rester au lit, au moins j'aurais chaud. Parce qu'en plus de ces péripéties trépidantes, il y avait un vent à déraciner les arbres. Mes cheveux partaient dans tout les sens, je ne devrai plus me coiffer en Automne car le temps cherche toujours à défaire ce que j'ai fait ! Mais je ne me vois pas non plus arriver la tête en pétard Bah alors t'es tombée du lit ? Tu t'es coiffée avec un râteau ? Non non, pas du tout. Arriver devant l'objectif avec cette tête, ce n'est pas possible. Mais ça ne serait pas si grave, car lorsque je prends le temps de me coiffer, je n'ai l'ai pas l'air pour autant, vu que tout se casse sur le chemin. Demain, je ne me coiffe pas.

Aujourd'hui, alors que je courrai dans les rues pour rejoindre l'école, j'ai regardé en l'air, il y avait un garçon brun accouder à la balustrade de sa fenêtre. Il avait l'air beau, je courrai, avec ma sacoche et tout mon barda, je crois qu'il a ri en me voyant courir si chargée, ma pochette sur le côté, mon carton à croquis sur le dos et mon appareil en bandoulière… J4ai regardé en l'air, j'ai trébuché. Il a souri. Demain, quand je ne me coifferai pas, j'aimerai bien repasser sous sa fenêtre. Peut être qu'il sourira de nouveau?




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Appelez moi Charlie

Samedi 22 décembre 2007 à 18:04



J'ai mon Polaroïd!


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