Lundi 3 septembre 2007 à 12:11




J'écoute les battements de mon coeur.

Quelques mots d'amours.
Je descends de mon lit. La nuit était étrange. Pleins de choses qui se frottaient les unes aux autres, tout ne peut pas tenir là dedans. Une idée pousse une autre prend sa place. Pousse toi c'est à moi maintenant! Je suis désolée, une chose après l'autre. Elles défilaient à  1000/h, comme lorsqu'on voit défiler sa vie, sauf que là c'était mes petits pensées nocturne. Je voudrai déja y être. Et sentir que tout se remet en place, que les choses de l'année se rasseaoient sur leur chaise annuelle et qu'elles y resteront assises jusqu'aux prochaines grandes vacances. Elles risquent d'attraper des courbatures au derrière, à force de l'écrabouiller.
Je voudrai déja y être, dans cette course au train, ne pas le louper, arriver à l'heure pour être là bas en temps et en heure, pour ne pas rater ce grain de folie à nous.  C'est trop dur d'attendre un mois, pour un week end. D'habitude on attend la semaine pour le week end. Je n'aime pas les autres week end. Je n'aime que ces week ends là où je suis là bas. Là bas, c'est jolie ce mot, à la fois rempli d'horizons et d'histoires différentes, c'est la promesse de quelque chose de nouveau, d'inconnu, quelque chose qui peut nous faire frissoner ou bien pleurer. Ou même quelque chose qui peut nous rendre heureux.
Là bas.






Dimanche 2 septembre 2007 à 13:49

J'ai l'impression que le centenaire, et les brousses renversées, c'était hier. Tiphaine en pleine saut.




 Le 18 j'ai 18. On est le 2. Il aurait eu 29ans. Il me manque. Le temps passe trop vite, à la vitesse de la lumière. Une fusée supersonique qui nous embrouille dans les cordes du temps. Le 18 j'ai 18. Le 7 il a 18. (Je t'aime) Le 5 c'est la rentrée. Bonjour agenda (allez, va bosser espèce de mollusque!) Le 13 je chante, j'ai peur de grandir, non, je n'ai pas le syndrome de Peter Pan, je trouve ça stupide de pas vouloir grandir. J'ai juste peur du futur.

Peur de ce que je dois faire, cette année, c'est le travail. Je jouerai au facteur bonjour madame j'ai un recommandé à vous faire signer. Et à la baby sitter (sans me faire arnaquer comme je l'ai été l'an passé). Je mettrai des sous de côté pour cette école qui me tient tant à coeur (oui, même le concours, c'ets pas une mince à faire). 10000€ cash l'année, il y a de quoi se trouer le porte monnaie jusqu'à n'en plus trouver le fond.
Le 18 Septembre, je vais avoir 18 ans, et je vais voir si il tiendra sa promesse.
18 ans au fond c'est rien, c'est comme lorsqu'on a 14 ans wahou trop cool trop roi du monde ! Ya le breveeeeet. C'est là qu'on commence à crapoter sur la première cigarette (la mienne était à 12 ans en fait) et qu'on se croit bourré avec un panaché. Je vais retrouver les secondes, qui s'aglutinent devant la grille pour fumer leur clope et courir pour aller au cours lorsque ça sonne. Ou alors, ils jouent leur rebelle ouais t'façon j'm'en fous j'arriverai en retard, j'finis ma clope. Chacun sa version. On va retrouver les premières en panique. Le bac françaiiiis, les L c'est des glandu on a deux heures de plus qu'eux dans la semaiiiine. Et les terminales. Je sais pas trop comment carricaturé ce que je vais être dans quelques jours.
Ce qui est sûre, c'est que je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour moi. Boulot, bus, danse, piano, chant, scout. Faut bien s'occuper non?

Samedi 1er septembre 2007 à 13:19



Le petit caca dit bonsoir à la dinde en la berçant, la dinde dit bonsoir au petit caca en la bordant. On s'effondre sur le matelas moelleux en se demandant si cette voie qu'on suit est bien la bonne. Si cette vie qu'on vit est bien celle qu'on veut. On peut avoir différente approche de la vie. On s'y accroche coûte que coûte, et on croit dur comme fer en ce qui nous arrive. C'est le destin, non ? Ou bien on fait ce que bon nous semble, enfouit sous une tonne de délires et de pulsions renversants qui nous emportent parfois bien trop loin. On y va petit à petit, (l'oiseau fait son nid) et on s'engouffre dans les canapés douillets qui nous entourent. On peut enfiler les grosses bottes. Marcher sur tout ce que l'on croise, l'écraser, tiens prends ça. Ou même trouver un juste milieu entre ces deux alternatives, qui sont sans doute trop radicales. Mais nous ne sommes jamais sûre de rien. Croyez le.

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