Lundi 11 janvier 2010 à 14:27


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l'autre fois, jeudi dernier, Guro a débarqué au grand Choeur en retard
comme d'habitude le fameux texto oh no i'm late i'm on my way now!
elle est arrivé après que nous ayons terminé les vocalises
elle avait une magnifique manteau de fourrure marron qui la sublimait
au bout de 5 minutes je lui dis is it your perfect coat?
yep! i love him soooo much je lui dis you know i've got one too, but i'm afraid to wear it
you know, people talks... et là, elle m'a regardé d'un air stupéfait et m'a dit
hey dear! you're in Paris, nobody judge, everybody wears everything, dont be afraid
you're gonna be gorgeous in this coat. j'me suis dis à ce moment précis
faut être norvégienne pour se rendre compte que ouais, paris tu peux porter n'importe quoi
personne te regarder tellement ya du n'importe quoi pire que ton n'importe quoi autour de toi
alors, aujourd'hui, je sors la fourrure, parce qu'il fait froid et que ça me plait. Grrr!



 

Mardi 22 décembre 2009 à 22:38




J'ai fait ce rêve assez étrange, c'était le petit déjeuner le plus copieux de ma vie rêvée. J'étais dans un palace, aucune idée dans quelle ville, je me souviens à moitié avec qui j'étais mais ils étaient tous aussi gourmands que moi. Je crois que nous étions ici clandestinement car notre table était dans un petit coin, nous chuchotions comme si il y avait une limite de bruit autorisée, ou bien pour que personne ne s'aperçoive de notre présence. Au fond de la salle il y avait une table immense recouverte d'une très belle nappe en dentelle blanche, celle qu'habituellement nous mettons sur la table quand nous avons des invités de marque. Ici, cette nappe semblait être une habitude, elle était d'un blanc éclatant, même les mannequins des pub Freedent White ne pouvaient pas avoir les dents plus blanches que cette magnifique nappe. Au dessus de la nappe, posé sur la nappe, était dressé un buffet pour le petit déjeuner. Il y avait tout ce dont on peut rêver pour un petit déjeuner: des tartes aux fraises, des fraises enrobées de chocolat frais et craquant, des chouquettes à la crème, des galettes bananes (ça c'était plutôt bizarre), des pankakes avec du coulis de fruits rouges, de la crème anglaise, de la chantilly, des croissants, des dizaines de fruits coupés en morceaux... Je n'ai jamais vu de croissants aussi appétissants de ma vie, ils étaient trop parfaits pour être réels, dorés, bien enroulés. Mais je crois que je n'étais pas en France car j'ai entendu ma voisine murmuré à sa fille en français, avec un très large accent british ceci est un petit déjeuner à la française j'avais imaginé à ce moment le petit déjeuner à la française se prenant sur une ouverture à la française, pleine d'ornementations, avec un orchestre plus baroque tu meurs, des messieurs avec des perruques à la Louis XIV, comme dans Marie Antoinette lorsque les époux souverains prennent leur diner. En y repensant je me demande bien pourquoi c'est un petit déjeuner à la française, moi je n'ai jamais eu tout ça sur la table de la cuisine au petit déjeuner. Nous étions assis dans ce coin, le plus loin possible du buffet. Les gens se tenaient tous très droits sur leur siège, raides comme des allumettes. Ils souriaient tous d'un sourire presque aussi blanc que le nappe, c'en était presque effrayant car ils paraissaient tous heureux, bien assit sur leur chaise en bois magnifique et enveloppés dans un peignoir en soie. Nous nous sommes enfin décidés à aller chercher à manger, mais nous avions pris la plus petite assiette possible pour ne pas trop la remplir, les autres avaient tous des immenses assiettes avec seulement un pankake dedans et une goutte de coulis surmontée d'une fraise. Je suis allée me servir en première, mes copains n'osaient pas, après tout si personne ne se lançait qui allait bien pouvoir goûter à ces choses délicieuses trônant sur la table? Je pris une chouquette et des fraises enrobées. En revenant à table, j'en mis une dans ma bouche. Je m'éveillai. Je venais d'ouvrir les yeux. J'allai dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Hélas! qu'elle tristesse  que je découvris qu'aucune des douceurs vu auparavant dans mon rêve n'étaient dans la cuisine... J'en étais presque déboussolée.



Jeudi 17 décembre 2009 à 13:29



     Je savais qu'il allait neiger, mais je me demandais quel type de neige ce serait, si c'était le genre de neige qui recouvre totalement le sol, qui givre, ou bien la fine couche de neige, quasi inoffensive, celle avec laquelle on ne peut même pas faire de boules de neige, ni de bonhomme de neige. Je n'aime pas trop la neige en période de cours, même si c'est presque les vacances, mais je me souviens l'an dernier, il y avait de la gadoue neigeuse partout, et j'avais maudit cette neige, le train roulait si lentement, j'étais arrivée avec beaucoup trop de retard à la fac. Mais là ce matin, c'était pire. Depuis que je me suis levée, la neige dégringole. Les arbres sont verts et blancs, mais je ne veux pas sortir, il fait trop froid. La neige j'aimais ça quand l'école était juste en face de la maison. Maintenant, elle m'énerve.

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Mardi 8 décembre 2009 à 0:38

les jours deviennent froid je mets des grandes bottes pour avoir bien chaud aux jambes mais forcément, en jupe je continue à avoir froid. ce froid est désagréable car il est venteux et c'est pas bon. dans la cour de la fac le vent souffle toujours, on fait avec. ça m'ennuie car il y a un garçon qui ressemble potentiellement à un autre garçon, c'est gênant car dès que je le vois, je pense à celui à qui il ressemble. c'est confu je sais mais vraiment il y a de quoi être perturbé. l'autre fois je parlait d'histoire de garçon avec je sais plus qui et cette personne m'a dit 'en fait t'aimes les rugbyman un peu'. en y réfléchissant c'est un peu vrai, voire très vrai. j'aime bien les jolis yeux dans un corps de brute. ça peut paraitre bizarre dit comme ça mais chacun ses goûts. à la fête de Guro il n'y avait aucune brute, je dirais même qu'ils étaient tous maniérés, allemands, danois, norvégiens, mais jamais comme ça me plaisait. samedi je vais jouer sur un piano electrique, un petit clavinova, ça fait très longtemps que je n'ai pas joué devant des gens à part moi même, j'ai les chocottes, j'ai peur, je suis pas prête. j'ai hâte de refaire des photos, là je suis en manque de création je deviens enervée pour rien. et puis ma voix ne fonctionne pas vraiment mieux, c'est comme si je l'avais définitivement perdue, je suis triste, dès que je chante ma gorge brûle. encore une fois, je flippe.

Vendredi 27 novembre 2009 à 0:28


je n'arrive pas à poster de photo, j'aimerai comprendre pourquoi

Je suis arrivée avec quelques minutes de retard en Commentaire. Sur une des tables du fond, les copies du partiel de la semaine précédente attendaient que leurs propriétaires les récupèrent. je me disais allez, pourvu que ce soit du Haendel, que je me sois pas ridiculisée pour rien Jeudi dernier... La note écrite en rouge sur ma copie n'était pas trop catastrophique, quoi 9,5, c'est pas si grave, moi qui ait toujours été nulle de chez nulle dans cette matière. C'est presque la moyenne. Le prof me tend la correction, et non, ce n'était pas Haendel mais Mozart, la 25ème symphonie, le troisième mouvement, le mec derrière moi avait bien raison la semaine dernière, il avait beau m'énerver à parler de Mozart comme si c'était son ami, mais il avait raison. Vengeance, il n'a eu que 9. En solfège je priais pour ne pas être interroger, ces histoires de battues de mesure me traumatisent, je ne sais pas battre et je ne veux pas que toute la terre musicale le sache. Heureusement, ce matin, j'avais une bonne étoile au dessus de la tête, elle m'a préservé d'un échec cuisant. Vint le cours d'Harmonie. Depuis le début de l'année, je ne récolte que des E, écrit au stylo rouge. Aujourd'hui j'ai reçu un B. C'est un tel évènement que je voudrais l'encadrer dans ma chambre. Je n'ai malheureusement pas fait ce devoir seule, Candice m'avait aidé. Il y avait des Coucous partout, il suffisait d'harmoniser. Merci Candice! C'est là les choses se sont un peu corsées. Après le cours d'Harmonie, nous étions assis autour d'une table dehors pour déjeuner, dans la cours de la fac, le vent soufflait, j'avais très froid, impossible de déjeuner en paix. Lucas, Emmanuel et Léonard avaient acheté du pain, du pâté, du Lou Perac, de quoi faire un grand festin pic nic en plein milieu de Malesherbes. Leur fromage me faisait envie, ils m'ont proposé d'en étaler sur un bout de pain. Adroite comme je suis, le fromage que je venais de couper avec ma fourchette chuta sur mon pantalon, puis le couvercle en papier de ma Danette s'est écrasé sur ma joue alors que je tentais de le lécher (merci le vent). L'apothéose, c'était sur le quai à Châtelet sur la ligne 4, on allait à la Sorbonne pour aller répéter avec le Grand Choeur. Je tenais mon chapeau dans les mains, je jouais avec, c'est alors qu'il me glissa des mains, il roula farouchement sur le quai, pour tituber entre le quai et les rails, comme s'il réfléchissait hum je tombe ou pas? je le regardais, là, je devais avoir l'air stupide à regarder mon chapeau, ce moment à durer en tout et pour tout 4 secondes, mais 4 très longues secondes. Il est finalement tomber du côté des rails. Et là, j'ai crié aaaaaaaaaaah mon chapeauuuu!! Les garçons étaient morts de rire, évidemment, le couple du troisième âge aussi, et tout le quai d'en face me regardait. Evidemment, c'était l'heure de pointe à Châtelet, 18h, on ne trouve pas mieux comme endroit et comme heure pour avoir l'air bête. Je fixais mon petit chapeau noir immobile sur les rails. Soudain, le métro arriva, le chauffeur m'a klaxonné, j'étais trop penchée, c'était dangereux c'est vrai. Mais c'est la dernière fois que j'ai vu mon petit chapeau noir en feutrine, celui qui est sur la tête de Guro sur les photos que j'ai faites avec elle. Je suis en deuil de chapeau.



 

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