Samedi 17 octobre 2009 à 10:18



en sortant de la piscine, je pensais juste que ma fin de soirée allait se résumer à prendre le bus et faire dodo. J'ai allumé mon téléphone pendant que je me rhabillais dans la cabine, et surprise! les copains m'avaient appelé. J'hésitais, il était quand même presque 22 heures journée de folie furieuse le samedi remplie de répétitions, un concert à 18h en grande robe noire et puis la fête le soir. Beaucoup de choses à faire en peu de temps, mais Anaïde me lançait de la cabine d'à côté Mais vas y tu t'en fiches! on vit qu'une fois! elle venait d'appuyer sur le bouton "fonce, tu t'en fous de tout" de mon cerveau. on s'est vite habillé. je n'étais pas maquillée, même pas un peigne pour que mes cheveux aient l'air coiffé, mais c'est bien les filles supers naturelles. devant le miroir, une jeune femme me dit bon, j'ai écouté votre conversation, et j'ai tout ce qu'il faut: anti-cernes, mascaras, crayon, fond de teint... Servez vous! je ne pouvais refuser une pointe de mascaras sur chaque cil, sa proposition était trop aimable. après la pause maquillage, j'ai foncé prendre le RER, il m'est passé sous le nez. sur le quai, en attendant le suivant, je sentais le vent rentrer dans tous mes vêtements, dans chacun de mes membres, jusque dans mes chaussettes comme pour me dire l'hiver est là et tu te mets encore en jupe? t'es foldingue. en arrivant à St Lazare, je me sentais revivre. Une soirée passée avec eux c'est reprendre l'année dernière, revivre un peu de tous ces mois de folies. Ils me manquent.

Dimanche 11 octobre 2009 à 12:52


il n'y avait que du vin rouge, d'ordinaire je n'aime pas ça, mais là il n'y avait que du rouge
toute la journée nous avions monté des piquets, complété des tentes, chercher des chambres
remplir les sacs de sardines et de macros. il y avait beaucoup de choses à faire
après cette journée, il y a eu la soirée. je suis rentrée bien tard, je me suis amusée
mais j'avais le coeur lourd en rentrant, j'allais passer la porte à reculons sans grande conviction
j'aimerai ne plus jamais avoir a passé cette porte en le regrettant.
je voudrais passer ma porte en me disant "je suis bien"



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Mardi 6 octobre 2009 à 23:43



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en passant la porte d'entrée pour sortir et aller au handball il a fallu que j'ouvre mon parapluie je me suis dis non mais là c'est juste la fin des haricots j'avais l'impression que cela faisait des mois qu'il n'avait pas plu, peut être bien depuis mon anniversaire. je ne sais plus mais j'étais choquée, pourquoi la pluie, le ciel gris, les manteaux chauds, la chaleur lourde et écrasante des transports dans Paris? je suis descendue à Port Royal, ça me rappelait lorsque je suis revenue de l'aéroport avec Pablo pour faire la surprise à Floriane. j'avais pas fait de vrai sport depuis longtemps, je l'ai durement ressenti. en ce moment j'ai tendance à croire que c'est la saint valentin tous les jours, des couples à toutes heures, partout, n'importe qui. je les vois s'enamourer sur les bancs du Luxembourg, s'acheter des Macarons dans la superbe boulangerie devant le théâtre à Boulogne, dans le métro s'entrelaçant lorsque la rame est pleine, se lançant des regards pleins d'amours à la cafet' de la fac, allant au conservatoire main dans la main Rue de Madrid, regarder les bâteaux mouches passer assit sur les pierres froides du bords de la Seine, ou encore s'embrassant dans l'ascenseur qui remonte d'Abesses. L'amour vit partout autour de moi, il s'enivre à chaque coin de rue, à chaque bouche de jeune parisienne chic et jolie. ce n'est pourtant pas le Printemps, le Printemps c'est jolie pour se parler d'amour, oui mais voila nous sommes en Automne, l'Automne les feuilles tombent, l'Automne, c'est les feuilles jaunes, craquantes, la pluie, la fraîcheur matinale, les répétitions qui se terminent dans la nuit à la Sorbonne, l'Automne c'est une nouvelle année. mais pourquoi je la débute seule encore? partout les gens s'aiment et s'amourachent, se bécôtent chaque minute, vivant librement son amour, s'engrouffrant dans le vent frisquet d'une nuit parisienne. et moi, où est mon parisien qui m'apporte des macarons à la pistache à la sortie de la fac?



Dimanche 4 octobre 2009 à 14:32



je suis rentrée à la maison vendredi soir il était une heure vingt. je sortais du bus, j'avais quitté
le travail à 23h30 à Boulogne, le temps me paraissait si long dans le RER, les stations interminables,
j'avais passé ma soirée à servir du vin, tant de verres de vins que j'en avais la tête qui tournait
sans en avoir bu un seul, du champagne à 20 euros le verre, des steaks tartares, et grosses
pommes frites faites mains. je marchais dans la petite allée qui longe le gymnase, j'avais une
incroyable envie de pleurer, je marchais, encore, avec un air d'Opéra dans les oreilles qui
tournait en boucle sur l'ipod, et soudain, oui l'envie de pleurer m'envahissait, sans que je ne
sache pourquoi. je regardais le ciel, il était bleu marine, une belle couleur assez intense, je
marchais toujours. J'en avais pleins les jambes, je n'avais qu'une hâte, me coucher, ne plus
me servir de mes jambes, les allonger et dormir. C'était exaltant de se balader comme ça, sous
une belle nuit , seule avec de la musique.



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Jeudi 1er octobre 2009 à 0:33


en revenant de la piscine c'était juste quelque chose comme mortel
pas le truc mortel du type flex trop cool peace love j'kiff
mais plutôt mortel du genre j'aurais pu en mourir sur ma selle de vélo
c'était plat, mais plat, le plus plat du monde j'aurais pu voir l'autre bout de la terre
mais juste là mes jambes ne répondaient plus vraiment à l'appel que je leur envoyai
il fallait simplement qu'elles pédalent, toujours, plus pour très longtemps
elles avaient l'habitude de ce chemin, je le prends souvent, elles le font même très bien
lorsque je reviens de soirée tard, même en plein milieu de la nuit
après avoir bu, trop ou pas assez, mais là, impossible de faire quoi que ce soit
j'ai fini à pied, mon vélo à droite, je le tenais par le guidon
heureusement que j'avais de la musique dans les oreilles
sinon on m'aurait retrouvée endormie sur un banc, le long de la Marne.


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