Lundi 21 avril 2008 à 20:33



Il faut toujours commencer par dégager les angles,

après tu passes le rouleau en étirant bien la peinture de haut en bas,
pour éviter de faire des pâtés. Il faut aussi passer le petit scotch qui
ressemble à sparadrap sur les plinthes pour ne pas mettre de l'orange
sur le vert. Tiphaine aura une cuisine plutôt vitaminée, comme si on
avait pressé des oranges et balancé le jus sur les murs. A la fin, on
attrape des crampes aux bras à force de tendre la main pour décoller
le scotch. Mais c'est plutôt amusant, en nettoyant les pinceaux verts,
on aurait dit que Shrek  était venu prendre un bain dans sa baignoire.
J'ai mis de la peinture sur mes bras, sur mes lunettes et quelques gouttes
sur mon téléphone.





Dimanche 20 avril 2008 à 15:40



Au début, j'étais assise près de Carole, sur les longues banquettes en velours rouge. Le saxophone me berçait doucement avec ses mélodies sinueuses, je m'envolais dans les hautes sphères de la musique, la clarinette se balançait, chantait des airs d'ensorceleur de serpent. Mes épaules commencèrent à bouger en rythme, juste d'avant en arrière, discrètement, quelques uns dansant nonchalamment sur la piste, mais je n'osai pas encore les rejoindre, la musique ne m'emportait pas encore assez pour que je me mette debout et que j'ondule sans penser à l'entourage. Je me lève enfin, ne supportant plus de me tortiller sur mon siège, je suis allée rejoindre les autres, qui étaient beaucoup plus nombreux, ils se laissaient porter par les coups de plus en plus rapide que le batteur donnait sur les caisses et les cimballes de la batterie. En me joignant à eux, je reçois une décharge électrique qui me transporte ailleurs, loin, dans un club de jazz, où je danse sans prêter attention aux regards indiscrets. Je bouge, je danse, ma tête part dans tous les sens, je ne contrôle plus, je laisse parler mes bras, mes hanches, ma tête, j'aime cette sensation d'abandon de l'esprit, il est parti loin, je ne sais pas où, je ne veux pas le retrouver, je ne pense à cet instant à rien, juste à la musique rafraichissante, je m'agenouille auprès de cette cascade de note, et je bois tant que je peux, je sais que le bonheur musicale ne dure qu'un temps.






Samedi 19 avril 2008 à 12:11

Je déteste quand mon frère va plus vite que moi dans la salle de bain et que j'attends 20min après.

Jeudi 17 avril 2008 à 21:50



Dès hier soir je me suis dis qu'il faudrait que je ressorte la jupe bleue du placard, elle va être
vexée si je ne la mets pas alors que les beaux jours pointent le bouts de leur nez. J'ai alors enfilé
mes collants en laine noirs et je me suis glissée dans la jupe bleue volante d'été. C'était étrange,
il y avait un soleil d'été, un jupe d'été, mais du vent d'hiver avec la température de printemps.
Il y a avait parfois de gros coups de vent, et Oops, la jupe s'envolait, en été tout reste statique,
un peu comme lorsque je mets de la laque le matin, ça ne bouge presque pas.
Carole, c'est le genre de fille qui se lève le matin, même décoiffée elle a la classe, même avec
un sac poubelle sur la tête elle reste chic et belle, même avec ses boucles blondes et ses yeux
bleus elle n'a pas l'air comme les autres, qu'on dit belles mais bêtes. Carole, c'est une fille à part,
la seule qui peut se balader avec un soleil en peinture sur un Tshirt blanc et ressembler dès lors
(même sans) à un soleil. Carole rayonne même quand il pleut, elle nous illumine avec sa petite
guitare et ses dents blanches à la colgate maxi blancheur. Carole, c'est le genre de fille qui sent
l'été même en hiver, quand il fait moins vingt degrés.





Mercredi 16 avril 2008 à 20:09

Dans deux mois, j'aurais remplis ma copie de philo.

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