Mardi 15 avril 2008 à 23:07




J'ai attendu deux heures avant de lever l'encre, et mettre les voiles. Je suis entrer dans la clinique il
faisait jour, j'en suis ressortis le ciel était très foncé, bleu marine, et il régnait dans l'air la fraîcheur des soirs de mi Avril, encore
pâles et hésitants malgré le printemps. Il y a encore trois patients graves avant vous, vous voulez restez?
Traduction: Merci d'être passé, ce fut chaleureux, à bientôt pour de nouvelles heures d'attentes
interminables!
Je rentre en clopinant, le cheville gauche me brûle encore un peu plus
qu'hier, et qu'avant hier. Mais dans mon corps, il n'y a pas que ma cheville qui me brûle, en sport, j'avais

l'impression qu'un pyromane avait allumé un incendie au creux de ma poitrine, au plexus. Je me
suis pliée en deux, le souffle encore plus coupé, comme si une grosse planche de bois empêchait
ma respiration de suivre un flot normal et régulier. Je m'assoie, je reste pliée sur le banc, sans pouvoir contrôler mon pouls, il va trop vite, comme une sorte de course dans mon corps, le coeur
veut rattraper le pouls qui court dans mes veines aux poignets, sous la mâchoire. Alors je souffle
aussi fort que je peux pour chasser la mauvaise oxygène qui pollue. Marilyn annonce le verdict:
Tu fumes trop chérie. 2008: Arrêter de fumer x1000. Combien de fois ais-je déjà dis ça?



Lundi 14 avril 2008 à 17:24


Puisque c'est la règle, vous allez avoir le privilège de savoir les 10 gestes que je fais dès mon réveil, donc le plus souvent à partir de 6h40.
1).J'éteins ma chaine hifi qui vocifère au fin fond de ma chambre, bien que le volume ne soit qu'à 3.
2).J'allume mon téléphone en me disant 'putain faut encore se lever, je suis fatiguée' (et parfois, je ne me lèves pas...)
3).Je vais faire pipi, je n'allume pas la lumière.
4). Je vais dans la salle de bain et en me regardant dans le miroir, je me dis 'ce soir je me couche tôt'
5).Je vais dans la cuisine et je bois un/deux verres de jus d'orange avec pulpe, je préfère.
6).Je me douche, à l'eau chaude au début, puis froide, ça réveille, c'est bon pour la circulation.
7).Je retourne dans ma chambre pour m'habiller et là je passe un quart d'heure devant mon placard en me demandant comment je vais m'habiller.
8).Je me maquille (ou pas selon les jours...)
9).Je pars vite pour ne pas que Maman attende et ne s'énerve dans la voiture, ou bien je sors en courant en claquant parfois la porte pour ne pas louper le bus (qui parfois me glisse entre les doigts, le con.)
10). (ou 9bis si c'est la dimanche et les vacances) J'allume la musique dans la chambre et je danse un peu pour me donner la pêche
10 bis). J'allume mon ordi.(si c'est un jour vacance/férié/Dimanche.)

Voila, vous avez mes secrets... Et vous? D'après ce que j'ai compris faut que la chaine tourne, alors je dois mettre des liens pour: Apfel, Lagrandemymy, plouff76, Sans.cible, tout-un-etat-desprit, miroir-aux-allumettes, would.you.marry.me, Le-VIOC, de-mes-nuages et vaille.que.vaille



Dimanche 13 avril 2008 à 18:15

Je ne me souvenais plus que faire la sieste c'était aussi bien.

Dimanche 13 avril 2008 à 14:09



Il fallait retourner toute la terre, enlever l'herbe, la bonne, la mauvaise, remettre à niveau le terrain, donner des coups de bêches, sauter sur la fourche pour déloger les vers de terre, ne pas glisser sur la
bâche bleu en apportant la brouette pleine de nouvelle terre à Tiphaine qui donnait des coups de râteau pour tout aplatir, que tout soit au même niveau. Il a même plu, pendant que Benoît
chargeait les brouettes, il était plié en deux près de l'énorme tas de terre déposé le matin même
par un terrassier. Une pelle c'est lourd, remplie de terre c'est pire, et la brouette c'est pire +2 car il
faut en plus manœuvrer, ne pas glisser, et bien verser le contenu à l'endroit où il faut sans
que la brouette ne tombe (à la fin de la journée les bras ne portent plus rien et boum,
la brouette a vite fait de se renverser.).La fatigue qui se déverse là, à l'intérieur de moi, ce
n'est pas celle de la semaine qui nous casse un peu le moral car on se couche tard, on est au
téléphone, on travaille dur, non la fatigue qui est dans mes bras, dans mes jambes, dans
mes lombaires, dans mes épaules, dans mon dos, c'est celle de la force physique, c'est de la
bonne fatigue, comme après le cours de Danse, les jambes ne me portent plus, et je n'ai qu'une
seule envie, m'étaler sur le lit et dormir. Je me douche vite, je fonce prendre le bus,les 18 années
de Carole m'attendent.  Elle souffle les 60 bougies éparpillées sur 5 gâteaux, je joue la paparazzi
en mitraillant tout le monde, du haut de la mezzanine pendant que Carole nous chante sa chanson sur
les blondes aux yeux bleus. En me réveillant ce matin, je me sens plate, sans énergie, molle,
un peu comme du chewing gum, ou un flan, pas très consistant, un flan qui sort tout juste du
four, encore un peu flasque et coulant. Je suis un flan.    





Vendredi 11 avril 2008 à 20:02




Je ne sais pas trop comment la regarder, elle m'intimide, avec ses petits yeux perçants, ils me transpercent un peu, ses pupilles semblent rire, un petit air hautain anime ses yeux, elle parait
si calme, là, admirée par tout ces touristes, sous la lumière de tout ces flashs qui jaillissent
par tous les côtés, on l'a regarde depuis 500 ans, je pense que son petit sourire en coin s'est
agrandit, je ne sais pas trop ce qu'il exprime, de la fierté, de la mélancolie, de la douceur?
Elle m'intrigue, qui était cette femme? Ses bras sont croisés trop paisiblement pour que je
crois à cette réelle impassibilité, elle nous ment je crois, depuis longtemps, et personne n'arrive
à voir clair dans son jeu. Peut être est ce mieux ainsi après tout...Ne vous intrigue t elle pas?
Avec ses yeux fixe? Son regard froid? Ses petites faussettes au coin de ses lèvres?


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