Mardi 25 mars 2008 à 14:41



J'ai l'impression de ne plus vraiment être dans Paris, je domine toute la ville du haut des colonnes en pierre dans le parc des Buttes Chaumont. Je vois tout, la puissance cotoyant ces poumons verts, immenses parcs faisant vivre la ville, de vraies jungles naturelles au milieu de la jungle urbaine. J'aperçois le Sacré coeur, ses clochers grattent les nuages d'argent. Il y a du vent, d'où je suis cela souffle fort, une vraie petite tempête. Les parisiens sont courageux, ils courent  en jogging sans manteau dans les petites allées, ils longent les buissons en respirant fort, comme la vache en Auvergne qui sentait mauvais du nez. Je suis seule sous la petite coupole en haut du gros rocher et j'ose même chanter la javanaise avec pour unique accompagnement le  bruissement du vent qui gronde dans les arbres. Ma voix résonne, j'aime cette sensation de solitude alors que je suis en plein milieu de plusieurs millions de personnes. L'idée que la fragilité de la Nature frôle la rigidité des immeubles Haussmanniens m'émerveille, que deux choses si opposées puissent former un si belle accord, une cadence parfaite. Paris est bien accordé, il peut jouer son spectacle quotidien sans crainte, aucune fausse note ne viendra
perturber son morceau. Le ventre
de la ville gargouille, le faible soleil chatouille discrètement  les petites feuilles baignant dans la rosée. Il est neuf heures et demi, Paris s'éveille, il prend son petit déjeuner avec les passagers du métro plongés dans leurs pensées. Le printemps ouvre grand les yeux, les fleurs éclosent, les arbres se font l'amour, la Nature est en plein essor au milieu de la folie parisienne. 








Lundi 24 mars 2008 à 16:57



Il n'y a des biscottes et des céréales crunch pour le petit dej' ça croque sous les dents
on fait crac crac dès le matin. J'aime ouvrir les yeux le matin, en sachant que je n'ai pas
à me presser, que j'ai le temps de me tortiller dans mon lit, m'étirer, ouvrir les volets et rester
un peu à la fenêtre dans le courant d'air, il y a l'air froid qui transperce mes os, il les glace,
je reste là quelques secondes, juste assez pour ne pas attraper froid, j'enfile mon gros gilet
bleu en laine, celui avec les énormes boutons bleus marines. Je me recouche sur le matelas,
Carole ouvre les yeux, je compte combien de photos de foot et de brad pitt sont accrochées à
son mur. Ce matin, c'est jour férié, c'est un jour à rester dans ses chaussons à gros poils toute
la journée, vêtu de son pijama en révisant la géo sur le canapé en écoutant Useless d'Imogen Heap.




Dimanche 23 mars 2008 à 1:01

Je suis prise à La Sorbonne Paris IV
en Musique-Musicologie
Vive Ravel!




Vendredi 21 mars 2008 à 18:00




C'est décidé, je vais en cours le Samedi matin.
Et demain, je vais faire mon rattrapage avec Candice.
J'y crois, toujours. On m'a dit de poursuivre, croire, continuer
ce que j'aime, ce qui me fait vivre. Alors tête levée, je continue!


Jeudi 20 mars 2008 à 22:03



on s'accuse les uns les autres, on rejette la fautes sur toi, ou bien
Toi. ou lui, lui, elle. ne pas assumer, il les montre du doigt, je les
montre du doigt, ils sont meilleurs que moi. alors, je laisse la place
aux bons, mais je vais me battre, je pars en gagnante, j'aurais ma
place parmi ces meilleurs. le solfège, l'analyse, le déchiffrage, la
musique n'aura plus aucun secret pour moi. hier et aujourd'hui
j'ai appris Platon, Machiavel et Marx, tout est sur ma copie, 3h.



<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast