Lundi 4 mai 2009 à 14:47


en ce moment c'est le moment de rien
je dors où je peux quand je peux
c'est vraiment une bordel monstre
je ne sais plus mettre quoi à quel place
c'est une histoire de dingue au pays des cons.
Le roi des cons au pays des emmerdeurs.


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Mercredi 29 avril 2009 à 15:33


J'ai réussis, presque une semaine à tenir
mais maintenant, vers où est ce qu'on va? je ne sais pas moi
tout ça semble si confu, je ne sais rien, tu ne dis rien
je reste l'abrutie, comme d'habitude, cette fois ci
je ne veux pas me faire avoir, je ne veux pas plier tout de suite
je veux résister.



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Dimanche 26 avril 2009 à 22:52

 

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C'était un moment très très désagréable, mes oreilles bourdonnaient, un sifflement très aigü m'explosait les tympans, je gelais de l'intérieur, tous me os se congelaient les uns après les autres, j'avais un gout étrange dans la bouche, tout autour de moi bougeait, changeait de place, les sons se déformaient, j'avais une vraie pédale disto dans le crâne, je ne comprenais plus ce que je faisais là ni avec qui j'étais, pourquoi j'avais si froid, c'était dingue cette vague glacée qui s'incrustait sous ma chair en si peu de temps, mais où étais je? Tout d'un coup, c'était comme si j'avais perdu toutes capacités à réfléchir, à penser, à savoir, je n'étais plus rien, juste une masse humaine dans un état second. Je me suis levée, il fallait que j'aille dehors, au dehors de la maison, j'étais déja dans le jardin mais dehors sur la route, dans la ville, marcher même si j'avais peur de tomber. Quand cette sensation bizarre m'a prise, j'étais en train de discuter avec un garçon, c'était la troisième fois de la soirée qu'il me disait la même chose, je voulais lui demander de se taire, répéter les choses ne servaient à rien et soudain, ce malaise m'a sauvé des griffes de ce monologue sans intérêt, je devais me lever, mais je n'avais aucune force dans les bras ni dans les jambes pour me tenir debout, mais j'ai tout de même réussis à m'extraire du siège sans laisser tomber ma cigarette. Je suis allée me plier en deux devant la maison de Simon, tout tournait, j'étais la terre et tout tournait en orbite autour de moi, c'était dingue cette sensation. Après quelques minutes à me dire qu'il fallait pas que je rejète tout, je suis allée me rasseoir dans le jardin, Simon me frottait le dos et il disait allez angéline, ça va aller. Lisa m'a rapporter un verre d'eau et du pain, j'eu l'impression d'être englouti dans un espace très petit, trop petit j'étais sérrée là dedans et plus je me débattais, plus cet endroit devenait éxigü, la place me manquait, j'étouffais, je me recroquevillais sur moi même, la tête entre les genoux en me jurant que la prochaine fois je ferais pas l'abrutie comme ça.

 

Jeudi 23 avril 2009 à 23:31



J'avais oublié combien c'était bon d'être à Paris sous le soleil. Bientôt, nous pourrons ressortir guitares, les jeux de cartes (et les gages débiles), les sandwiches et les bouteilles de vin et nous allonger sur les quais jusqu'à la tombée de la nuit. Ce temps me fait penser à l'année dernière, lorsque je préparais le bac, je venais jouer aux cartes sur les quais, je n'avais pas envie que le bac arrive ou bien j'avais envie qu'il passe vite comme tous les lycéens. Là aujourd'hui je me sens apaisée, tout ça me semble si loin. Samedi, je vais voir la mer, j'en ai besoin, la plage, c'est toujours un lieu envoutant qui nous transporte où on veut, où qu'on soit. Aujourd'hui j'avais sortie les tong, la robe kaki, le jean retroussé. La tenue totale parisienne qui sort avec le soleil.


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Lundi 20 avril 2009 à 14:55

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Cette fois ci, je ne devais pas boire, juste un petit verre de vin blanc de la bouteille que j'avais ramener, je devais
m'abstenir et rester sage. J'étais venue à vélo, il ne fallait pas que je reparte à une heure du matin en piteux état.
Je ne me voyais pas vraiment titubante sur la selle tout en pédalant le long des bords de marne, ça n'aurait pas
été prudent. Mais je n'ai pas vraiment fait attention à ce que j'ingurgitais, cela descendait tout seul dans le gosier,
un vrai toboggan. je me suis endormie dans le lit de Magalie, il était si confortable, je n'ai jamais aussi bien dormi
dans le lit de quelqu'un d'autre, j'avais l'impression d'être dans les bras de quelqu'un, c'était incroyable cette
sensation, comme si je dormais dans une bulle de coton, c'était délicieux ce sommeil. Vers 6h30, je me suis
levée, je les entendais rire à côté, je sentais que leur fatigue leur pesait lourdement sur les paupières.
à 8h,
j'ai enfourché
mon vélo pour rentrer à la maison.


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