Mardi 7 avril 2009 à 10:52



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aujourd'hui voyez vous, c'est LE jour que j'ai attendu depuis 2 ans.
vous vous dites mais quoi quoi il se passe quoi? c'est très simple
depuis 2 ans, j'économise petit à petit telle une fourmi pour acheter
mon reflex numérique, que voici que voila. chaque semaine, je donne
les cours de piano, je fais des baby sitting, et à la fin du mois je dépose
tout sur mon compte, les petits ruisseaux font les grandes rivières,
enfin je vois la cascade descendre sur moi! je l'utiliserai dès ce soir,
pour le concert dans la chapelle du lycée Henry IV, leçon de Ténèbres
de Charpentier. j'ai hâte hâte hâte... je file à la fnac mes amis!




Lundi 6 avril 2009 à 0:18


le temps que j'ouvre la page, je ne me souvenais plus de ce que j'avais envie de poser ici
en fait cela me revient, lundi dernier, nous avions commencé à regarder Garden State
mais le destin en avait décidé autrement et le film s'est éteint rapidement ,
d'un coup de genoux sur la télécommande vers 17h, avant de tomber sur la moquette.
pourtant le film m'intéressait vraiment, lorsque je l'ai aperçu sur l'étagère je me suis dis
je l'avais il y a longtemps mais je ne l'ai jamais regardé, c'est sans doute le moment
il me semblait aussi avoir quelques souvenirs me rappeler que la bande original était géniale
nous avons lancé le dvd puis quelques minutes après, nous avions déja oublié Garden State.
il tournait désormais seul.
Ce soir j'ai eu envie de réécouter cette musique que j'écoutais il y a longtemps.
surtout en seconde lorsque j'enfourchais mon vélo dès 8h pour aller au lycée sous le soleil du printemps.
à cette époque, le monde tournait à l'envers dans ma tête, et je ne pensais pas que ma tête resterait coincée
bien au delà de toutes ces mers et de tout ces océans, à l'éaeroport de cochabamba.
à cette époque, j'avais 16 ans et j'étais impatiente de souffler enfin ces 18 bougies.
dans quelques mois, le gâteau d'anniversaire sera orné de 20 bougies, et je regretterai amèrement ce temps là.
mais à cette époque, Imogen Heap soufflait quasiment chaque matin ses jolies notes dans mes oreilles
et parfois, sur une désir d'une petite touche plus fraîche et aérienne, je changeais et je mettais Froufrou.
depuis, à part la musique classique, je n'ai pas trouvé de musique aussi planante et légère.



Dimanche 5 avril 2009 à 19:31



les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas
la semaine dernière je revenais tôt, j'avais passé le week end sous les grêlons
aujourd'hui il fait beau le soleil brille et je pédalai le long de la marne
j'aimerai qu'il fasse beau comme ça jusqu'à la fin de l'année,
pendant les grandes vacances, je voudrais être inondée de soleil
car j'ai un peu froid à l'intérieur du coeur, je ne sais pas comment dire
mais en ce moment j'ai trop froid. un peu de chaleur du coeur
ce n'est pas trop demander, dommage que noël soit déja passé,
car sinon j'aurais commandé les soleils intérieurs pour réchauffer mes os refroidis.

Jeudi 2 avril 2009 à 10:37


Je suis allée à l'opéra, Maurizio m'a prevenu comme d'habitude au dernier moment
alors j'ai donné le cours de piano en lance pierre et j'ai foncé prendre le RER
lorsque j'ai emmergé du souterrain à Bastille, il faisait un soleil magnifique
j'entendais deja les trompettes m'assomer, la musique m'enivrer, toute ces choses.
il y a une magie de l'instant dans l'opéra, un truc assez indescriptible qui me transcende à chaque fois
c'était beau, mardi soir j'ai été voir le Requiem de Verdi et hier soir Mac Beth de Verdi à l'opéra.
j'aime vraiment tout ces petits avantages de musiciens.
parfois, je me surprends à m'imaginer sur les planches à la place d'une de ces solistes
tout le monde à le droit de rêver non?
(le libera me du Requiem de Verdi est absolument fabuleux, renversant, poignant
si vous saviez comme cette musique est rocambolesque, pleine de douleur et de bonheur
c'est paradoxale tout ces sentiments qui règnent dans une même note, un même son
c'est ça la beauté de la musique)
lorsque la soliste soprano chantait, elle levait les yeux au ciel
comme pour implorer une quelconque force supérieur. on aurait dit qu'elle allait pleuré
elle prononçait libera me avec tant de conviction, je ne voulais qu'une chose
qu'elle puisse se liberer de ces notes aigües, l'aider à redescendre de son perchoir musicale
c'était si puissant, les cuivres entonnant toujours avec les hommes c'était merveilleux.
faire de la musique c'est comme nager dans un lac rempli de choses inconnues
on ne sait jamais si l'on va pleurer, rire, aimer, detester, j'adore.
Quel souffle sublime s'abat sur moi à chaque fois que quelques notes me viennent aux oreilles...



Mercredi 1er avril 2009 à 15:55

C'est absolument dingue, chaque soir je suis d'une humeur différente, d'une minute à l'autre tout bascule toujours car je ne sais pas me tenir, je ne sais pas garder des choses, ne pas exprimer ce que ma tête hurle, je ne sais pas me taire, il faut toujours que je dise ce que je ressens, ceci me joue des tours, je passe d'une belle humeur joyeuse sous un soleil appétissant à un orage noir dans mon coeur, il pleut partout dans mes yeux et il me faudrait de gros soleils jaune pour sécher tout cela. Mais hier soir dans mon lit enfouie sous la couette je n'avais rien de tout ça juste de la pluie sous les paupières, du regret au fond du coeur, mêlé à un bonheur que je ne peux mettre qu'au conditionnel. Je devrais oublier cette chose jusqu'à la prochaine fois, car ce qui est arrivé était bien, c'est l'après qui l'est moins, quand je suis remontée dans le bus, tout allait encore bien. Non,  le pire c'était hier, et puis peut être aujourd'hui. Dans le bus je voulais sourire à tout ces gens qui ne souriaient pas alors qu'il faisait si beau dehors à presque 19h. Que faut il faire pour que cela change? Que j'oublie, que je change, que la page se tourne, et du bon côté... Il m'arrive de vouloir sauter dans un avion, passer 20 heures de vol et de me poser à l'autre bout de la terre où j'ai laissé une partie de ma vie, de mon coeur. Rien n'avait d'importance, j'avais laissé tout à l'aéroport, ce n'était pas compliqué, je n'avais qu'à m'occuper de ma valise, des enfants, des sorties avec shirley violeta alan alvaro german laura et les autres, et ne pas penser à ce qui pouvait se passer à 6h de décalage. Avec des si on referait le monde, moi avec un si, je repartirais juste là bas et oublier un peu ici tout ce qui m'entoure.


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