Samedi 1er novembre 2008 à 0:48

il ne s'est strictement rien passé Mercredi soir, et quelle satisfaction.
Je suis partie sans même dire au revoir, je ne voulais pas rester, même le soir, je voulais partir, ça ne servait à rien je savais que rien ne se passerait. Couchée sur la droite, je n'osais pas respirer, je ne voulais pas bouger, ne pas faire de bruit, m'éclipser. J'esperais rouvrir les yeux et être ailleurs, je me sentais vraiment mal, un peu comme étrangère.  J'aurais voulu fuir discrètement, m'éclipser, ouvrir la porte, sans bruit, prendre le métro, et aller la voir.
J'aime rencontrer tout ces gens nouveau qui m'insuffle une bouffée d'air spectaculaire et vivifiante.
Cela fait bien longtemps que je n'ai entendu ce son chantant et douillet au creux de mon oreille, ce petit rire qui me fait tant frissoner, alors qu'il résonne à des dizaines de kilomètres de moi, au bord de la terre, sur les terres chaudes et accueillantes d'Amerique Latine.

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