Lundi 8 octobre 2007 à 17:15







elle se pointe à ta porte et se remet à crier.
on doit la laisser tranquille, pars un peu, reviens plus tard, ton esprit sera un peu plus calme. je me fais velours, mes bijoux brillent sur moi, on ne voit que ça, il n'y a que ça à voir. je m'installe, pas trop allongée, pas trop assise, tout juste ce qu'il faut.
les bijoux brillent dans piano à queue noir laqué au bout de la pièce. je laisse deviner un sein, au détour de ton oeil attentif qui me suit. je te fuis, et toi laisse la tranquille, elle dort! non non viens ici. tout près, là, je sens le souffle, le ballet peut commencer, ne fais pas tant de bruit. j'ai un peu froid, non ne fais rien, on va faire ça ensemble! ce n'est pas un truc à faire en étant qu'égoïste, il faut partager, donner, recevoir. tiens mets toi là, comme ça, cambre toi, non pas autant, voila, comme ça. Je vais t'aimer, si je peux? c'est à faire pâlir le Marquis de Sade. on fera trembler les murs et frissoner les rideaux. biensûr que non les voisins n'entendrons rien.
tu crois que l'amour s'entend si fort?


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