c'est étrange après un mois entre 5h30 et 8h
mais ce n'est plus le soleil sud américain qui traverse mes fenêtres
mais les nuages poisseux et menaçants de la France.
autour de moi tout le monde rentre, se prépare à aller à l'école, achète les cahiers
la colle la trousse prend le metro tôt le matin
je reste là je regarde je ne vis pas vraiment, j'essaye juste me rappeler que la France est ici
sous mes pieds, et que la Bolivie est loin, dans ma tête et toujours dans mon coeur.