Un jour, tout bascule, ce qu'on croyait dur comme le bois et fiable comme l'acier coule, prend l'eau, sombre. Je mets sur le piedestale le tout. Et je n'avais pas vu la charnière sous le socle. C'est trop lourd à gauche, je tombe. Je croyais trouver une chaise, pas très loin pour m'assoupir. Certains naissent avec une cuillère en or dans la bouche, ou avec une plume dans la main. D'autres avec de la merde dans la bouche, qui sent vraiment fort lorsqu'ils se mettent à parler. J'avais tout placé, là haut sur le plateau d'argent. Et le charnière, vétuste, elle a lâché, la lâche, traitre... Il y avait peut être aussi trop de poussière là haut, sur le plateau, doucement, j'y passais la main
régulièrement pour épousseter l'endroit.
J'entretenais souvent, pour ne pas que l'oublie l'enssevelisse.
La volonté et le désir sont deux choses différentes.
J'ai eu la volonté d'adoucir le dessus. Le dessous en
a profité pour se languir de moi, et m'échapper.
Impossible de le ratrapper, il est déja bien loin.
Il court, le fourbe.
Je dois tout reconstruire.