Lundi 10 décembre 2007 à 11:16

                                                          


 



                                      Le matin, il me manque à gauche une odeur. Celle que j'ai eu la maigre habitude de cotoyer pendant un an. Je me blotissais sur l'épaule confortable, je me rendormais lentement sur le bras bouillote. Le matin, à ma gauche, il me manque deux petits yeux à moitié ouverts qui racontent une histoire, qui chuchotent les rêves de la nuit passée mais qui disent aussi j'ai encore sommeil mais approche toi. Il me manque aussi à gauche, tout près, une chose qu'on a bien trop de mal à définir tant il y a de minuscules détails qui la construisent. Certaines mauvaises langues pensent que c'est une invention sogronue qui date de Matusalem pour croire que l'on compte plus que tout pour quelqu'un, ou bien que c'est une utopie. Mais quand on connait cette chose, cette boule douilette contre laquelle on se rassure et on se love, c'est difficile de se dire personne ne m'aime lorsqu'on la perd. Je me réveille tous les matins avec ma table de nuit à gauche, qui n'a aucune odeur, ni aucune chaleur. Il y a posé un livre qui desespère d'être lu en prenant la poussière, deux stylos qui ne fonctionnent plus, des mouchoirs c'est plutôt utile en temps de gros rhume, une lampe de poche qui ne sert qu'aux scouts. Et le radio réveil, un peu caché derrière tout ça, mais qui s emanifeste tous les matins, et qui me haït sans doute, puisque il sonne tous les matins à 6h30. L'odeur, l'utopie de notre histoire et ton air ronchon mais amoureux du matin perceptible dans une fine lumière me manquent.









Par plouff76 le Lundi 10 décembre 2007 à 17:28
On se dit pourvu que a dure... toujours... Mais. S'il t'a aimé un matin, c'est que tu en vaux la peine. Alors ne t'en fais pas.
Je rêve à l'homme parfait. Je suis entourée de doux dragueurs qui ne connaissent pas la définition du mot sérieux, même si je n'en demande qu'un infime soupçon...
Bisous*
Par Apfel le Mardi 11 décembre 2007 à 23:25
Parce qu'il y a des choses que l'on oubliera jamais...
Par dreams.of.reality le Jeudi 13 décembre 2007 à 18:23
je passe ma semaine à l'internat (quand je suis pas malade) et je sais que quand je rentre le week-end, ça me fait un bien fou de dormir à côté de celui que j'aime.
j'ai l'impression de ressentir les mêmes choses que tu as écrites. Les tout petits riens... cette odeur, ces bras, ce torse contre lequel on peut se blottir... on s'y sent tellement à l'abri de tout et surtout du temps qui passe... je donnerai tout pour ne pas bouger quand je suis ainsi avec lui...
 

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