En arrivant à Potosi, à 6h30 du matin, c'était comme dans Astérix et Obélix mission Cléopâtre quand Numérobis arrive en Gaulle, il faisait au moins moins huit mille. Déja la nuit, lors de la pause pipi d'une heure du matin au milieu de nul part, j'avais sentie que l'air se rafraîchissait lentement. Tout était différent, lnous portions nos ponchos, nos bonnets, nos écharpes, tout pour ne pas frôler l'hypothermie.La température, la population, les maisons, les couleurs, le graphisme de la ville étaient très différent de celui de Cochabamba, les rues montaient, descendaient, comme de grosses vagues par tempêtes à Oléron sur lesquelles de petites maisons sont endormis sur le sommet. Tout est pareil, exceptées les montagnes. Elles sont partout, hautes, petites, pointues, rondes. Hugo m'avait appris à différencier les vieilles des petites jeunes. Si elles étaient rondes, il s'agissait alors de vieilles madames et si elles étaient jeunes, elles étaient toutes pointues. Dans le 4x4 durant le treck de trois jours dans le Salar, je regardais toujours les montagnes, en me disant que j'aimerai un jour monter tout en haut d'une jeune, sur le petit pic de sa jeunesse, et écouter le silence.
Mercredi 17 septembre 2008 Ã 1:07
Commentaires
Par Mercredi 17 septembre 2008 Ã 18:26
le Ca me donne envi tout ça :x
Par Jeudi 18 septembre 2008 Ã 18:19
le re JOYEUX ANNIVERSAIRE!
(et puis, je crois que c'est demain celui de ta petite sœur, nan?)
(et puis, je crois que c'est demain celui de ta petite sœur, nan?)
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Et même que, à Oléron, on aurait dit que c'était tous les jours la tempête, tellement les vagues étaient génialissimes (idéales pour les surfeurs, bon, un peu dangereuses quand elle se tape contre la rive et qu'elle te revienne en pleine face dans l'eau : on a appelé ça le retour de vague!)