La froideur pénêtre un peu partout dans mes vêtements se glisse sous mon pull, sous mes ongles, sous mes écouteurs dans mes oreilles et même dans mes chaussettes entre les doigts de pied. Il y avait des minuscules points blancs qui dégringolaient du ciel, je me demandais ce que c'était. J'avais les doigts qui ressemblaient à des Bretzels congelés, je m'habille souvent en gris, comme le ciel, c'est une couleur un peu triste, un peu comme la matière grise qui s'active dans ma tête, qui fait plein de fumée, ça sort de partout, les oreilles, le nez. La fumée est épaisse lorsque les fumeurs la recrachent, je me dis que le matin quand je me réveille je suis dans ce brouillard là , mes yeux n'arrivent pas à s'ouvrir tant ils sont lourds, il n'y a que lorsque je mets du Paramore pour me réveiller que là je saute hors du lit et mon coeur bondit en même temps que moi. J'aimerai écrire un long texte remplit de que la vie est belle pourtant je vais bien j'ai reçu quelque chose que je n'attendais presque plus. Mais pourtant des choses restent à un endroit que je ne connais même pas vous écrivez? Oui j'écris mais rien. J'aimerai écrire pour de vrai. Comme des trucs qui feraient jolies sur des pages blanches comme dans tous les livres que les gens écrivent mais mes trucs à moi. Je voudrai être en verre, ou un verre en Cristal, car le cristal sonne quand on fait le rond sur le verre, il sonne, chante une douce et belle musique qui résonne dans le fond creux du verre. Je voudrai être du cristal, que tu boives au bord de mes lèvres, que tu aimes boire dans ce verre en redemandant de l'eau! du vin! à boire! le cristal vibrera, ne le brise pas, un amour se brise une fois, pas deux. C'est si fragile que quand on le trimballe dans le train pour se voir toutes les trois semaines, je me demande si il ne faudrait pas l'emballer dans du papier bulle pour ne pas l'écorcher.
