Vendredi 5 décembre 2008 à 0:06

J'avais écrit tout un article hier, et paf, coupure d'électricité, les plombs ont sauté.
Mon article a été effacé, pourtant j'étais contente de ce que j'avais écrit
et c'est toujours rageant d'écrire quelque chose qui nous plait et que, d'un coup
Plus rien. Une fois de plus ce fut un bon jeudi, sans archéo, une fois de plus aussi.
Le réveil sonne bizarrement, je continue à dormir. Cette fois ci je suis arrivée à la fac avant Candice
Il y avait grand Choeur, et puis une personne que je n'avais pas vu depuis longtemps.
Aujourd'hui c'était le sommum de la non délicatesse et de la non discrétion pour moi
je ne sais ni dire les choses délicatement, ni être discrète.
Mais je trouve ça bien d'être directe sans vraiment le vouloir.
Alors je continue parce que, ça parait bête de dire ça, mais je me plais comme ça.
En allant voir Juliette au Concert dans le septième arrondissement,
nous sommes passées devant un café lounge, un des barmans fumait une cigarette dehors
Je lui ai demandé s'il savait où se trouvait la Basilique sainte Clothilde, il ne savait pas.
Je l'ai pardonné il avait des yeux magnifiques, un très beau visage, très juste. 
Mais Ivana pense que ce genre de garçons, c'est un attrape fille, un filet à filles.
J'ai vu défiler les musiciens de l'orchestre avant de nous asseoir, il y avait Juliette avec son violoncelle
aussi vieux que Bach. Des cornistes, bassonistes, une harpiste, tous les violonistes, le contrebassiste.
Ils passèrent tous devant nous, le tuba aussi, les 3 trombonnes. Je me suis dis, j'espère qu'ils vont tous me faire frissoner.
Quelques frissons timides sur le morceau de Ravel. Mais alors, la Danse Macabre de Saint Saens, c'est un bijou.
Un concentré de battements de coeur tumultueux au rythme des sons
et de poils droits comme des i pendant plusieurs trop courtes minutes.
J'ai entendu enfin se réveiller les cuivres, ah, les cuivres, ils résonnent encore dans ma tête, je les entends vociférer
et me clouer sur ma chaise du fond de la Basilique. A cela, s'ajoutait les percussions qui jaillissaient de derrière les bassons,
comme ça, explosant au milieu de la douce musique espiègle. 
Je voudrais être un orchestre entier. 




Par Sans.cible le Dimanche 7 décembre 2008 à 13:03
Ça m'a déjà fait ça, le coup de la panne, et tout, maintenant, j'écris mes articles sur word ou dans le bloc notes ou sur un post-it lol
Bisous

P.S : un orchestre tout tout tout entier? En spé j'étudie le son, la place de chaque instrument dans un orchestre etc... demain, j'ai deux heures de spé, je penserai à toi.
 

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