j'ai deux énormes poids qui alourdissent mes paupières et qui les ferment. je suis fatiguée, je manque de sommeil et pourtant, je suis encore debout.
j'ai tenté de dessiner hier soir, mais c'était très moche. j'ai essayé de faire un auto portrait, valait mieux que je déforme mon visage plutôt que celui de quelqu'un d'autre. (j'ai pas eu tord vu le résultat: le nez ressemble à une véritable piste de ski, qui descend tout le mont Blanc.)
j'en ai marre des gens indécis, qui changent d'avis continuellement, qui font souffrir les autres, sans même parfois s'en rendre compte. d'accord, une décision c'est dur à prendre. mais parfois il faut savoir parler, dire, s'exprimer, s'ouvrir.
avoir de la peine n'est pas une faiblesse. l'avouer l'est encore moins, c'est juste la preuve d'une ouverture du coeur, une ouverture de l'âme qui ouvre beaucoup, beaucoup de portes, bien plus que l'orgueil ou l'amour propre qui on tendance, sur la durée, à en fermer...
Sinon, avoir de la peine, n'est pas une faiblesse, c'est vrai. Mais paradoxalement, dans notre monde, aujourd'hui, il vaut mieux paraître forts et durs – comme je le disais dans le commentaire ci-dessus -, c'est les faibles qu'on éliminent toujours, toujours, toujours et les forts qui gagnent tout ( les jeux de télévisé sont un microcosme, je crois, de cette représentation de notre société. Toujours que le plus fort gagne! ) Alors, maladroitement, on transpose cette « force » dans tout, dans le domaine affectif, amoureux comme professionnel.
Si, la force est une richesse souvent, tu as raison, je crois, en disant que savoir ouvrir son coeur, montrer sa peine peut être la preuve d'une énorme richesse et peut faire du bien, beaucoup de bien. On a trop tendance à l'oublier. Alors, on souffre, on pleure, mais en secret.