Jeudi 15 mai 2008 à 10:31


Il faut toujours être ivre, tout est là; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrez sans trêve.

Mais de Quoi? De vin, de Poésie, ou de Vertu à votre guise mais enivrez vous!

Et si quelques fois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillée, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à l'étoile, à la vague, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, l'étoile, la vague, l'oiseau, l'horloge, vous répondrons, il est l'heure de s'enivrez; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.





Par lis-tes-ratures le Jeudi 15 mai 2008 à 10:43
Le spleen de paris , Baudelaire ... j'aime . Tres beau blog
Par lagrandemymy le Jeudi 15 mai 2008 à 11:30
La photo est magnifique, le lien avec l'article, sublime.
Par Octobre.en.attendant le Vendredi 16 mai 2008 à 11:45
Et pourquoi ne pas s'enivrer de la vie elle même? la prendre telle qu'elle nous prend, jouer avec elle et la contrôler. Profitons de la vie pour vivre.
 

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