Je tourne les pages, les unes après les autres, en me disant bien que même en étant plus optimiste que Candide et son coapin Pangloss, je ne lirai pas 300 pages pour demain. Je lis que Jacques se ballade avec son maître qui regarde constament sa montre et qui prend du tabac, et je me dis que Diderot devait s'ennuyer pour écrire des choses aussi ininteressantes que leur voyage. (Je n'aime pas l'histoire de Jacques le fataliste mais j'aime quand même la manière dont le récit est construit, l'originalité de l'eouvre et son modernisme.) Je vais m'attaquer à ces 300 pages de la même manière qu'on commence à manger une pomme, on croque d'abord doucement, pour pas trop l'abimer, on savoure le jus qui coule, on mache, on se dit peut être la peau est trop épaisse après on croque dedans comme une bête féroce qui dévore sa proie et qui se dit olala c'était bien bon.
Je n'aime pas trop quand la prof d'histoire s'enerve, surtout quand il y a du soleil. On perd du temps, et la guerre froide et ses amis Gorbatchev, Perestroïka et Glasnost doivent attendre qu'une histoire de fenêtre trop fermé et de volet pas assez ouvert soit finie. On attend avec le stylo en l'air la fin de la phrase Madame on prend le stylo bic rouge ou vert?